J’ai arrêté l’anti-transpirant ?
J’avoue, j’ai longtemps été une adepte des anti-transpirants. Je faisais beaucoup de fitness et je n’avais ni envie de sentir la transpiration ni envie de sentir cette humidité sous les aisselles. Je n’ai jamais été sensible à certaines controverses et études, dont certaines étaient semble-t-il erronées ou pire, de mauvaise foi scientifique. C’est le moins qu’on puisse dire, d’ailleurs on peut se demander comment des chercheurs, qui sont censés avoir une certaine éthique, peuvent se compromettre et trahir leurs idées (recherche désintéressée, au service de l’autre blablabla…) en commettant, consciemment ou non, des erreurs ou en omettant certains principes élémentaires de la recherche et continuer à exercer, une fois leurs « erreurs » mises au jour. Le buzz même mauvais pèse décidément plus lourd que la vérité…
Cependant, des études plus sérieuses continuent à être menées et à incriminer certaines substances comme les sels d’aluminium dans la multiplication des cas de cancers du sein. Ca peut faire réfléchir et même douter. D’ailleurs par mesure de précaution, certaines autorités (comme l’ANSM/Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des Produits de Santé) déconseillent d’utiliser les anti-transpirants sur des peaux lésées (rasées, épilées, écorchées…) dans lesquelles les sels d’aluminium pénètreraient en trop grande quantité. Pas de certitudes absolues sur les dangers réels, mais des doutes tellement persistants…
Bref, à mon petit niveau, depuis quelques mois, j’ai commencé à m’intéresser aux déos bio et là, je me suis rendu compte que ces formules étaient plutôt pas mal. Certes, elles ne retenaient pas l’humidité, mais elles m’évitaient tout de même les « mauvaises » odeurs. Et c’est plutôt ça qu’on attends d’un duo aujourd’hui, non ?
D’ailleurs, j’aimerais éclaircir un point : déodorant et anti-transpirant, ce n’est pas la même chose. Il ne faut pas se laisser abuser par les produits-déos classiques portant la mention « Sans sel d’aluminium » (j’en ai encore trouvé un hier, dans une marque dite « naturelle »….). Les sels d’aluminium stoppent la transpiration (en réduisant le diamètre des pores) d’où leur présence dans les anti-transpirants. Alors qu’un déo, lui, n’a pas pour mission de bloquer la transpi mais de camoufler les odeurs, donc il n’y a aucune raison qu’il contienne des sels d’alu. L’argument « sans SA » est juste un argument marketing à la noix et encore une fois trompeur. C’est comme les produits non testés sur les animaux. La commercialisation de produits testés sur les animaux est interdite en Europe depuis 2013, c’est une disposition légale donc obligatoire et non une décision individuelle. Je ferme la parenthèse !
Donc si vous avez envie de sentir bon sans vous demander si vous n’êtes pas en train de vous faire plus de mal que de bien, lisez bien les étiquettes, mais lisez-les vraiment. Soyez actrices/acteurs de votre bien-être, de votre santé et choisissez votre produit en connaissance de cause.
Mon préféré : le déodorant Soin Régulateur Apivita (devenue Avaldiem). 97% d’ingrédients naturels dont du miel de lavande et de l’huile essentielle de sauge officinale. Là où il se différencie, c’est qu’il contient également des prébiotiques (sucres végétaux) qui en rééquilibrant la flore microbienne neutralisent les mauvaises odeurs. Et je dois dire que la formule s’est montrée particulièrement efficace cet été.
Le plus buzzé : Respire. Vous en avez forcément entendu parler. Même si je ne suis pas fan du marketing de la peur qu’il y a autour, je l’ai quand même testé et il tient ses promesses. Des extraits végétaux pour parfumer et adoucir la peau dont un extrait de romarin connu pour ses vertus anti-bactériennes. Il est décliné en 2 parfums, citron-bergamote (celui que j’ai testé) et thé vert. Pas d’huiles essentielles a priori. Très bonne idée le petit format à glisser dans la valise cabine pour les prochaines vacances.
Le déodorant zen : Pouvoir Naturel d’Ho Karan. La formule est à l’huile de Cannabis Sativa. C’est le moment d’aller écouter Laure Bouguen sur Beauty Toaster pour comprendre l’utilisation de cannabis en cosmétique, pour ne plus confondre THC, CBD etc. en clair, ne plus se laisser polluer par les fantasmes « fumeux » qui entourent cette plante bien plus riche et surprenante qu’on ne le pense. Ce déo bille est à base d’huiles de chanvre (garantie sans THC) est composé à 99% d’extraits naturels. Pas encore essayé (j’ai que deux bras !), mais dès que j’ai terminé les deux autres, je teste celui-ci, évidemment.
Je pourrais également citer Le Déo Stick Les Savons de Joya, avec sa forme solide à base d’huiles essentielles, de cire et de bicarbonate… En fait, ce ne sont pas les alternatives qui manquent aux déos et anti-transpirants conventionnels. Alors choisissez, mais choisissez bien !
Vous aussi vous avez testé les déos bio, naturels ? Bonne ou mauvaise expérience, racontez-nous !