Qui l’eut cru ? Deux mois pleins ou presque enfermés H24. Deux mois à ne presque plus sortir, à ne plus pouvoir faire mon running dominical ou à aller à la salle, à communiquer uniquement par visio, par WhatsApp etc. Je ne sais pas vous mais moi, comme je vous le racontais dans un précédent post, j’ai tout de suite cherché à en faire une « opportunité », je voulais voir le verre à moitié plein, confinement oblige. Mais rien ou presque ne s’est passé comme prévu. Maintenant c’est l’heure du bilan !
Dans ma tête, je me disais que j’allais engranger les posts pour le blog, que j’allais booster mon compte IG en étant plus visible, plus présente et de là je pensais que ça boosterait mon podcast aussi. L’idée c’était de profiter du fait que les gens passeraient plus de temps sur les réseaux et sur leur ordi pour booster Beauty Toaster.
L’effervescence des premières semaines
Au départ, je me suis prise au jeu des stories. Un peu à l’arrache, pas du tout pro, elles étaient censées me montrer telle que je suis au quotidien, et j’avoue que j’ai eu des retours très sympas. Mais bon, j’ai vite épuisé le filon de la salle de bains. Une fois qu’on a parlé pieds, corps, visage, cheveux, il ne reste plus grand chose. Bon, la bonne nouvelle c’est que je vais quand même continuer les stories. Ca me permettra de partager avec vous (et non pas « de vous partager », cette phrase me hérisse et à chaque fois que je l’entends ou que je la vois écrite, j’ai envie de dégainer mon vieux Bescherelle), mes découvertes ou d’autres choses selon l’humeur.
J’ai appris de nouvelles choses tous les jours
Ou presque. J’ai expérimenté plein de choses nouvelles, notamment via les IGTV et j’ai suivi des webinars sympas, principalement sur les arcanes d’IG. Je réalise au moment où je l’écris que mon intérêt pour ce média, était presqu’obsessionnel. J’ai participé moi-même à un live IG avec l’association YPB (qui rassemble des jeunes qui travaillent dans la beauté).
J’ai arrêté de me mettre la pression
J’ai eu du mal à la contrôler cette pression. Je voulais à tous prix anticiper l’après confinement. Ce temps suspendu, je le voyais comme une « bénédiction », j’exagère à peine. J’imaginais tous les trucs que j’allais pouvoir terminer, solder, enclencher, les planning que j’allais pouvoir remettre à plat etc… Mais au bout de 5 semaines, j’ai réalisé que j’en faisais trop et sans visibilité aucune. Je travaillais mal et je moulinais dans le vide quoi, avec en plus un petit stress latent qui me donnait des insomnies et aurait pu m’amener doucement mais sûrement vers un « burn out » chronique. Le comble quand même !
Je vais revoir mon organisation de travail
J’ai réalisé que mon organisation était juste inexistante. Et après quelques nuits bien pourries, je me suis dit : « lève le pied ma vieille ou ça va mal finir ! » Et je me suis écoutée. J’ai arrêté de faire des plans sur la comète. Et je me suis concentrée sur l’instant, ce pour quoi l’avais de la visibilité. Ca a tout changé. Je n’arrive pas encore à m’organiser de façon idéale, mais je commence à mettre des choses en place qui me permettront de mieux gérer mes journées. Le fait de m’accorder au moins une demi-journée off par semaine m’aide à avancer bizarrement. La fameuse prise de recul… J’ai appelé à l’aide aussi et j’ai accepté les mains tendues. Très important d’accepter les mains tendues quand on est seule à la barre que ce soit dans son travail ou dans sa vie perso. Ca marche en toutes circonstances.
J’ai progressé dans ma pratique méditative
Et puis j’ai découvert les médiations kundalini de Lili Barbery. Sur IG toujours. Je suis impressionnée par ce qu’elle a réussi à faire. Fédérer plusieurs milliers de personnes tous les soirs à 18h00 sur une pratique relativement obscure pour moi. J’avoue, je me suis laissée embarquer et je compte bien continuer. Mais bon, en parallèle, j’ai un peu laissé tomber le sport, c’est peut-être (j’en suis même certaine) ce qui a permis au stress de de gagner du terrain en loucedé et de me confronter à un profond sentiment d’insécurité, comme je n’en avais pas eu depuis longtemps. J’ai donc décidé de me réveiller plus tôt pour pouvoir garder la forme.
J’ai appris à repérer les signaux faibles
De tout cela, j’ai appris quelque chose : je dois détecter les signaux faibles (genre les réveils nocturnes) et plutôt que de les ignorer comme je l’ai trop souvent fait toutes ces années, je dois faire ce qu’il faut pour rétablir mon équilibre.
Alors certes, je n’ai pas fait tout ce que j’avais prévu de faire (trier les photos, monter un film, etc.). So what ? La vie continue et j’aurai tout le temps de faire tout ça, quand ce sera le bon moment. Le bon moment pour moi. Bon courage à vous tout.e.s en cette période de déconfinement. Namaste.
Et sinon, c’était comment pour vous le confinement ? Angoissant ? Enrichissant ? Partagez votre expérience, on est entre nous 😉