Fred, c’est le coiffeur qui fait des vidéos décalées mais qui prend son métier très au sérieux, malgré les apparences… Il se livre sur ses débuts dans un salon de province, sur son arrivée à Paris. Et raconte comment il s’est très vite trouvé à l’étroit entre les murs des salons ; comment le blogging lui a ouvert un extraordinaire champ des possibles et pourquoi les vidéos rigolotes qui ont fait sa notoriété, c’est fini pour lui.
De la beauté et des engagements
Prescription Lab n’est pas une box beauté à laquelle on s’abonne et basta. C’est ce que j’ai découvert en interviewant Sarina Lavagne d’Ortigue sa créatrice.
Episode 68. Chimiste de formation, Gaël Boutry voulait travailler dans le secteur pharmaceutique et s’est découvert une passion pour les cosmétiques. Après un détour par l’IPSICA, l’école qui forme aux métiers de la parfumerie, des arômes et des soins, il est entré chez Amore Pacific. Ensuite, il a été tour à tour, formulateur, responsable laboratoire et même directeur d’usine.
J’ai testé 3 huiles
Se démaquiller à l’huile, ça ne fait pas rêver dit comme ça. Pourtant, pourtant, à l’heure où tout le monde rêve de formules plus saines, plus pures, l’huile apparaît comme une bonne alternative aux démaquillants classiques.
Depuis quelques mois, j’ai switché pour le démaquillage à l’huile. Pour des raisons pratiques d’abord, parce que l’huile est le meilleur moyen d’éliminer make up, poussières et autres polluants oxydants. Surtout ces derniers qui mettent à mal les cellules. Je ne me maquille pas énormément, mais j’ai toujours mis un point d’honneur à me démaquiller correctement. C’est selon moi le premier geste anti-âge.
D’ailleurs, je me « bats » régulièrement avec ma fille pour qu’elle en fasse de même, mais ma parole ne porte PAS DU TOUT ! Normal, elle a 16 ans (l’anti-âge c’est loin pour elle, certes, mais l’inflammation, pas tant que ça…). Et puis, je suis sa mère et ma qualité de journaliste beauté ne fait pas de moi une experte à ses yeux. Faut pas rêver 🙂
Bref, L’huile est devenue mon nouveau démaquillant. C’est le meilleur moyen de me démaquiller correctement et de ne pas martyriser mon pauvre film hydrolipidique. Eh oui, c’est lui qui me dicte ma conduite, de plus en plus… Le manque de confort, l’impression de peau qui tire. A 20 ans, ce n’est pas gênant, à 50+ c’est le signe d’une peau qui va manque de quelques chose.
Je ne crains pas les rides, elles font partie de la vie. Je crains la peau inconfortable qui se marque par négligence. Manque d’hydratation et de nutrition, Joelle Ciocco en parlait sur Beauty Toaster il y a quelques mois. Mais revenons au sujet qui nous intéresse : le démaquillage à l’huile.
Bon, j’entends d’ici les « Ouais, mais moi, j’aime pas la sensation », « ça démaquille pas super bien »… Il faut savoir ce que l’on veut. L’huile c’est l’éloge de la lenteur, du massage, du modelage… Si l’on veut un démaquillant rapide, on prend une eau micellaire (vous saurez tout le « bien » que j’en pense dans le post Faut-il encore se démaquiller à l’eau micellaire) ou un démaquillant moussant bourré de sulfates et basta. Perso, j’estime que le démaquillage ne peut pas être bâclé et qu’il faut choisir en connaissance. L’huile est la BFF (best friend Forverver 🙂 ) des peaux sèches et des peaux matures. Il faut que je me fasse une raison, j’appartiens désormais à la seconde catégorie…
J’en ai testé trois récemment, l’huile démaquillante c’est la formule qui buzze en ce moment.
L’Huile Démaquillante On the Wilde Side : super marque dont j’ai eu la chance d’interviewer sa créatrice, Anne-Sophie Nardy. Totalement naturelle et bio, cette huile a l’apparence d’un lait très fluide. A base majoritaire d’huile de prune (aux vertus anti-oxydantes), elle contient de l’eau de camomille, des bourgeons de hêtre et de la sève de bouleau, deux extraits végétaux aux qualités régénérantes et même détoxifiantes. Je l’applique sur peau non humidifiée, du coup, en la massant elle devient rapidement plus épaisse. Pour l’éliminer, j’utilise une petite serviette invité humide, pas forcément chaude. Après deux-trois passage, la peau est douce, sans aucun résidu gras. A shopper sur www.onthewildeside.com
L’Huile Démaquillante Filtre Sacré L’Odaïtes. Je vous avais déjà parlé de leur super gommage dans Ma Liste de Rentrée 2018. A base d’huile d’olive (non, elle ne sent pas du tout l’huile d’olive !!!), d’huile de dattier et de vitamine E, elle est plus épaisse que la précédente, mais la masser la réchauffe et la fluidifie. Pour la rincer, je l’émulsifie avec un peu d’eau, je masse et ensuite j’élimine avec ma fameuse serviette invité, mais chaude cette fois, pour une élimination optimale. Elle sera parfaite pour les peaux matures, les peaux déshydratées ou en hiver. A shopper sur www.lodaites.com
La Cleansing oil de Votary. Cette marque a été créée par deux anglaise. Cette huile démaquillante fabriquée au Portugal ne contient que des huiles extraites du tournesol, de l’abricot, des pépins de raisin, de géranium…Très fluide, avec un léger parfum hespéridé, elle s’élimine parfaitement avec la même méthode que précédemment. A retrouver au Bon Marché ou sur www.votary.co.uk
Et le démaquillage des yeux ? @the.mess.eye qui me suit sur IG, m’a posé la question du démaquillage des yeux à l’huile effectivement. Perso, pour moi, c’est non. J’utilise toujours un démaquillant pour les yeux (biphasé tout de même !) car les fards actuels et le mascara en particulier, sont hyper résistants. Donc effectivement, j’ai une étape en plus qui est le démaquillage minutieux des yeux. Mais au moins, je n’ai pas le désagrément de l’huile dans les yeux. Que voulez-vous, j’aime mon petit confort !
Et vous l’huile démaquillante ? Vous avez testé ? Approuvé ou détesté ?
Pour info : la petite brosse japonaise, l’éponge konjac, le disque exfoliant et la serviette viennent du site www.chut-cosmetiques.com, le site consacré au démaquillage crée par Clémence Guillaussou et son ami Mathieu Pecqueur. J’ai partagé mon bureau avec Clémence pendant quelques mois du temps de Votre Beauté, c’est une fan de beauté et c’est vraiment une super nana ! Je vous encourage à aller visiter son site www.chut-cosmetiques.com
Episode 67. Laure Bouguen a une volonté de fer. Non contente d’avoir repris l’exploitation chanvrière de ses grands-parents en Bretagne, elle a décidé de créer un autre débouché, une marque de soins cosmétiques à base de cannabis sativa. Oui, oui, vous avez bien lu, de cannabis.
Episode 66. Vous ne le savez peut-être pas, mais la plupart des entreprises françaises de cosmétiques sont regroupées dans la FEBEA, la Fédération des Entreprises de la Beauté.
Parenthèse shiatsu
Ca faisait longtemps ! Aujourd’hui, je vous emmène à la découverte d’un lieu ! Je n’ai jamais le temps d’arrêter le temps, même si je sais qu’il faut que je le fasse, ces moments passent toujours à la trappe. Prendre du temps pour moi, se résume souvent à faire du sport, rarement autre chose. Même parcourir une expo, je ne le fais plus. Et vous, c’est pareil ?
Bref, quand on m’a proposé de tester un soin chez Suisen, je me suis dit, why not ? Déjà rien qu’en découvrant façade, on sent qu’on ne va pas entrer dans un endroit lambda ! Cet espace ressemble à une maison japonaise traditionnelle, en bois brûlé. L’intérieur a été décoré dans la tradition d’un ryokan traditionnel. Du bois et de la paille, du sol au plafond en passant par les cloisons. On est au Japon, c’est évident.
En rituel de bienvenue, on vous offre une tasse de thé vert japonais labellisé bio. Côté soin, les quatre protocoles sont inspirés du shiatsu. Il y a le traditionnel, sur tatami (posé au sol), le Jaku qui se fait avec de l’huile. Le Sei qui est le seul soin visage tonifiant pour la peau et le Kei qui est le soin corps raffermissant. C’est celui que j’ai fait.
Une heure de massage, précédé d’un étrillage doux super agréable. Un enchaînement de pétrissages et de lissages le long des méridiens… Je me suis endormie comme d’hab’, je lâche prise très vite. La masseuse est hyper attentive, on n’est pas là pour avoir mal, même si c’est un soin raffermissant. Quand on sort, on a l’impression que ça a duré 3 heures.
J’avoue que je suis sortie hyper relaxée. C’était si étrange de sortir et de réaliser que je n’étais pas à Tokyo (où je n’ai jamais mis les pieds d’ailleurs) mais à Paris. Il y a quelque chose de profondément authentique dans la Maison Suisen. Alors, au lieu de m’engouffrer dans le métro pour rentrer chez moi, j’ai continué à prendre du temps pour moi. Je me suis m’arrêtée dans la galerie juste en face et j’ai discuté art et musique avec la galeriste, à défaut de pouvoir acquérir l’un des super tirages photos accrochés aux murs.
L’effet anti-stress a duré plusieurs jours. Même mon mal de dos chronique s’est carapaté pendant quelques jours, l’autre bonne nouvelle !
Et vous, avez-vous des adresses secrètes qui vous font « décoller » et vous transportent ? Un hammam ? Un spa ? Un institut ?
Maison Suisen 7 rue de Thorigny 75003 Paris. Infos sur le site Maisonsuisen
Episode 65. Les changements de vie, les parcours pas lisses, vous le savez, j’adore. Anne-Sophie Nardy a fait ce que beaucoup de parisiens rêvent de faire. Elle a quitté Paris pour Bordeaux, avec mari et enfants. Et dans la foulée, elle a choisi de lancer une marque de soins différente.
Episode 64. Un jour Fleur Phélipeau a décidé qu’elle traiterait la peau de l’intérieur et non de l’extérieur, comme le font les cosmétiques. Elle était persuadée que son idée était la bonne, elle a crée D-Lab et bien lui en a pris !
Des formules revues et corrigées
Plus polluant qu’un vernis ou qu’un dissolvant, tu meurs. On ouvre un flacon, on comprend tout de suite. Sans parler de certains ingrédients néfastes pour notre propre santé. Pourtant des alternatives existent et il faut s’en saisir ! Une fois n’est pas coutume, j’ai choisi de vous faire un petit débrief de mes récentes découvertes dans ce domaine.
Remover to go de Nailmatic. Son originalité, c’est sa galénique : c’est une crème dissolvante, ce qui est plutôt inédit. encore que, je me souvienne avoir reçu un jour un mini dissolvant en tube, mais tellement chimique ! Celui-ci contient des huiles, des cires, mais également entre autres solvants, du propylène carbonate (en 1ère place de la liste Inci), plus quelques ingrédients décriés, mais pas toujours pour de « bonnes raisons ». Dans formule, cependant, pas mal contient pas mal de cires et d’huiles aussi. Ce n’est donc pas le plus clean des dissolvants, mais à sa décharge, il est hyper pratique et élimine le vernis très rapidement sans dessécher les ongles.
L’Eau Dissolavante Green de Manucurist. Elle n’est pas hyper récente (sortie courant 2018), mais c’est le produit le plus clean que je connaisse dans cette catégorie. C’est la suite logique des vernis green, lancés par la marque l’année dernière et dont je vous parlais dans le post Les vernis Green de Manucurist, ils sont comment ? . Cette eau est constituée à 100% d’ingrédients d’origine végétale, comme des extraits de blé, de maïs, de sucre de canne. Zéro acétone, zéro acétate d’éthyle (tout est écrit dessus !). Revers de la médaille, il ne va pas éliminer le vernis d’un seul coup, la rapidité n’est pas son fort. En revanche, si vous vous voulez avoir des ongles sains à la fin de l’opération, c’est lui qu’il vous faut. Question de cohérence aussi : vouloir un produit hyper actif pour retirer un vernis clean, n’a aucun sen, on est d’accord…
Alerte nouvelle marque : le vernis Gitti. C’est une toute jeune marque allemande. Sa créatrice, Jenni Baum-Minkus, travaillait chez un géant du soda (vous savez celui qui aurait inventé le Père Noël…) avant de « voir la lumière » et de faire un virage à 180°. Elle est devenue prof de yoga et s’est lancée dans le business de la beauté en créant il y a quelques mois, un vernis à 55% constitué d’eau et zéro ingrédient chimique. A peine lancés, les vernis de Jenni ont cartonné au point qu’elle s’est retrouvée sold out (en rupture de stock) en quelques jours. Seulement 4 produits (dont une base) et de jolies couleurs dans les rouges, garantis sans pigment d’origine animale (cf. mon post sur les cochenilles). Le seul reproche qu’on pourrait lui faire : son manque de brillance. Mais il faut savoir ce que l’on veut, hein… Avoir le même pouvoir plastifiant qu’un ingrédient chimique n’est pas possible pour l’instant. Et puis, est-ce bien souhaitable, finalement ? Une Solution : lui ajouter un top coat green lui aussi, comme celui de Manucurist. (Gitti est une exclu Bon Marché).
Et last but not least, les vernis All Tigers arrivent bientôt. On en reparle rapidement j’espère…