Episode 49. Aujourd’hui, je vous emmène dans un château au coeur de la Bretagne, à Ploërdut, près de Lorient. Après une carrière bien remplie dans la mode et la distribution, Carole Bogrand a décidé de transformer sa propriété, le Château du Launay, en une destination détox et bien-être.
Episode 48. Qu’est-ce qu’un papa soucieux de la santé de sa fille ne ferait pas pour s’assurer que le maquillage qu’elle utilise est safe ? Alexis Robillard n’a pas hésité à plaquer son job pour lancer ALL TIGERS, une très belle ligne de rouges à lèvres liquides aux formules les plus green possibles, à la texture confortable, aux couleurs et au packaging vraiment modernes.
Mon histoire avec Portrait of a Lady
Je me suis toujours sentie illégitime pour parler de parfums. Incapable de rédiger un papier autre que le truc bien commercial et sans intérêt. Il faut dire que, vu le nombre de parfums qui sort chaque année, cette spécialité où de vraies plumes racontaient des histoire autour des parfums, a très vite laissé place à des catalogues plutôt qu’à de talentueux papiers. Il faut dire aussi que les gens qui connaissent le parfum, son histoire et savent bien écrire sur le sujet sont toujours été rares.
J’aurais pu aller me former à l’Isipca (l’école du Parfum à Versailles). Mais pas envie, pas le temps, pas assez de passion non plus. Pourtant, je me souviens comme si c’était hier du 1er parfum que j’ai porté. C’était un « vrai » parfum. C’était Jicky de Guerlain. Je suis passée d’Eau Jeune (qui se souvient du flacon vert et de la fragrance hespéridée ?) à Jicky parce que la maman de ma meilleure amie travaillait dans une parfumerie et me ramenait les testeurs, des flacons en aluminium bleu nuit, que je trouvais magnifiques. Je devais avoir 15 ans. Quand j’y repense, c’était jeune pour porter du Guerlain, en particulier un Jicky, qui, comme je l’ai appris plus tard, avait été un jus pour homme avant que les femmes ne se l’approprient. Déjà mon côté anti-conformiste…
Je l’ai donc porté longtemps avant de voguer vers d’autres cieux olfactifs, un peu avant la trentaine. Et puis, très récemment, j’ai senti Portrait of a Lady sur une femme. J’ai trouvé le parfum sublime, je pensais même que la nana avait superposé deux jus tellement je le trouvais différent de tous ces accords autour de la rose. La rose que je n’aimais pas beaucoup ! Oui, j’ai un vrai problème avec les parfums qui sentent la rose, sauf le très romantique et injustement méconnu Rose Desgranges dont je vous racontais l’histoire dans le post Amour, Roses et Parfums.
Portrait of a Lady n’a rien d’une rose classique. Il casse les codes. Il mêle habillement la rose Turque au patchouli, au santal et à l’encens. Le tout saupoudré de clou de girofle, de cassis et de framboise. Un travail ciselé, dont l’originalité interpèle.
Mais, celle qui portait le fameux Portrait était… ultra féminine. Toujours maquillée, toujours en robe et talons. J’étais juste aux antipodes, oui c’est ça, aux antipodes. Quand je portais une jupe et des talons, je répondais à ceux qui me le faisaient remarquer : « oui, aujourd’hui je suis habillée en fille ». Et logiquement j’ai fini par associer cette création olfactive à une femme sophistiquée, que je ne serai jamais.
Et puis, les années passent, la paix avec soi, la maturité (c’est ce qu’il y a de bien avec la vie, on évolue en continu), j’ai lâché quelques peurs et complexes irrationnels, j’ai repoussé certaines limites tout aussi irrationnelles… En clair, j’ai compris que personne ne m’avait jamais interdit de porter ce parfum si ce n’est moi et je me suis « autorisée » à le porter. Et non je ne suis pas devenue la « meuf » en robe et à talons hauts, mais ça va merci 😉 . Tout ce que je sais, c’est que quand je le porte, je me sens plus que jamais bien dans mes bottines plates ou mes baskets, bien dans mon jean et mon col roulé ! Ce portrait me donne de l’assurance et même une certaine popularité. C’est quand même top de s’entendre dire qu’on sent bon !
Portrait of a Lady est une création du parfumeur Dominique Ropion pour Editions de Parfums Frédéric Malle.
Et vous, vous avez ou avez eu une histoire avec un parfum ? Est-ce facile pour vous d’en changer ou êtes-vous accro au même depuis 20 ans ? Peut-être avez-vous arrêté d’en porter, pour X raisons aussi… C’est toujours intéressant, je trouve, de partager ce genre d’expérience. Je serais ravie de lire vos commentaires.
Episode 47. Réserver un soin où on veut quand on veut, sans avoir à faire défiler les sites d’instituts ou de salons pendant des heures, ce serait top, non ? Eh bien cette chouette idée existe et c’est Valérie Abehsera qui l’a eue.
La pause de l’hiver
J’ai souvent entendu dire que ce que l’on faisait en janvier est le reflet de ce que sera le reste de l’année. Il faut croire que cette année sera celle où je m’autoriserai à appuyer sur le bouton stop un peu plus souvent. D’ailleurs, cela faisait des mois que j’avais promis à Cécile de passer faire un soin chez elle et puis… Et puis, au début du mois, lorsque j’ai reçu son gentil SMS de bonne année, j’ai pensé que c’était maintenant.
Son Atelier ne ressemble à rien que je connaisse. Tout en pierres apparentes, c’est une jolie cave voutée à laquelle on accède par un escalier étroit et très raide (#euphémisme). Aller faire un soin chez Cécile se mérite 😉 . Lorsque je m’y rends il y a quelques jours, il fait déjà froid, je sors à peine d’une période pas top, faite de doutes et d’incertitudes qui m’ont littéralement plombée. En apparence, j’ai réussi à surmonter, mais dans les faits, mes cervicales sont en vrac et j’ai une douleur lancinante dans les lombaires. En clair, j’en ai plein le dos.
Aller chez le médecin ? Il va me prescrire des décontractants, des antidouleurs, le genre de trucs que je ne prends que lorsque la douleur devient vraiment insupportable (genre à s’en réveiller la nuit), ce qui n’est pas le cas en ce moment. Je peux me déplacer, aller faire du Body Balance, du yoga ou du Pilates, je marche (j’ai pas encore repris la course), je ne suis pas gênée dans mes déplacements, donc ça va quoi ! Pas de quoi flinguer mon estomac et mes reins avec de la chimie.
Cécile me demande de quoi j’ai envie. Je lui dis d’emblée que mon dos est mal en point. Je rêve depuis des semaines d’un bon massage pour le soulager. Après un thé, Cécile me propose de m’installer sous l’Honotori, le fameux dôme à infrarouge japonais (souvenez-vous, je vous en avais parlé dans la Speed List #4 du Vital Dome, eh bien c’est le même). L’effet relaxant de la chaleur est instantané. Typiquement le truc qu’il me faut en hiver et en ce moment en particulier.
Pendant ce temps, Cécile s’occupe de mon visage. Elle n’utilise que des hydrolats, des huiles essentielles et des huiles végétales. Tout est 100% bio et comme elle le dit : » tout ce que j’utilise peut se manger ! » C’est difficile de décrire le soin de Cécile car il est atypique. Il est ultra-personnalisé évidemment, toujours adapté à la personne qui passe sous ses mains. Elle sent à l’instant T ce qu’elle « doit » faire, elle se laisse guider par son instinct. Elle n’a pas de protocole fixe. Elle utilise plusieurs techniques à la fois, somme d’un savoir qu’elle engrange depuis des années comme elle l’expliquait dans le podcast que je lui avais consacré en juin dernier (Cécile Cotten, à l’écoute du corps). Mais son pétrissage-modelage est fondamentalement japonisant. Un mélange de douceur et de fermeté. On en ressort avec une peau lumineuse, qui a absorbé tout ce qui a été vaporisé et massé. Même les cernes sont moins marqués.
Quand elle passe au dos, ma zone critique du moment, Cécile reste dans la même philosophie, le même respect de la physiologie du corps. Une gestuelle fluide, comme le shiatsu, qui ne passe jamais en force. Elle ne va pas faire céder les noeuds en les pressant comme des citrons, comme c’est le cas par exemple avec certaines techniques de massages qui peuvent être extrêmement inconfortables sur les zones enflammées. Ca peut être traumatisant cette façon de traiter le mal par le mal et on y repense à deux fois avant d’y retourner. Là, Cécile décontracte les muscles, soulage les tensions et passe dans les tissus « comme dans de l’eau », comme elle dit, de façon fluide, sans forcer.
Au bout de quelques minutes, Cécile me pose l’Ama Ring sur le dos. J’attendais avec impatience de tester un jour ce petit appareil dont Cécile m’avait parlé lors de notre 1ère rencontre. C’est un dispositif léger et circulaire avec un trou au milieu. Il n’émet aucune chaleur, juste un crépitement, signe de la présence de champs magnétiques. Cet Ama Ring est censé régénérer les cellules du corps tout entier. Comment ça marche et est-ce que ça marche ? Je n’ai pas la réponse et je n’ai fait qu’une séance. Mais bon, je prends, au point où j’en suis… Je suis sortie de chez Cécile sans n’avoir plus mal nulle part et plutôt en forme. Et même si ma douleur dans le bas du dos est revenue quelques jours plus tard, elle a faibli, c’est une évidence.
Depuis quelques années que mon blog existe, vous savez que je suis plutôt fan de soins atypiques. Cécile a une main extraordinaire et une technique bien à elle, elle est sûre de son geste.
Un truc que je ne vous ai pas dit : quand je suis arrivée, à l’heure du rendez-vous, Cécile terminait une séance avec une jeune maman à qui elle apprenait à masser son bébé de quelques mois. J’ai trouvé ça touchant et super positif. Cécile m’a confié qu’elle avait un super projet pour 2019 et je pense que je vous en ferai part quand il sera prêt. A suivre…
L’Atelier Cécile Cotten 8 Rue du Pont aux Choux, 75003 Paris. Tél : +33 6 80 08 86 77 cecile@fysio.fr
Pour plus de détails sur ses soins, n’hésitez pas à aller sur son site cecile-cotten.com
On s’amuse avec lorsqu’on est enfant, on s’en sert comme élément de déco plus tard. Certaines pommes de pin ont pourtant des vertus insoupçonnées.
L’art d’éditer de vrais parfums
Episode 45. Frédéric Malle est un esthète de la parfumerie. Dès la fin des années 90, il a compris que le parfum prenait un mauvais chemin. Toujours plus de marketing, toujours plus d’image et de moins en moins de respect pour la création et les créateurs surtout.
Episode 44. Leonor Greyl… Ce nom ous dit forcément quelque chose. La marque a fêté ses 50 ans l’année dernière. Depuis les débuts, en 1968, elle a misé sur la science des végétaux, créant des formules innovantes à une époque où on ne parlait pas encore de bio ni même de naturel, quand bien même on était en plein Flower Power. Un institut mythique Rue Tronchet à Paris, des soins premium vendus dans le monde entier, l’enseigne Leonor Greyl a su passer les décennies sans prendre une ride, bien au contraire.
Tout d’abord, un merveilleuse année à toutes. Je vous souhaite sincèrement le meilleur pour 2019. Et pour accueillir 2019 comme il se doit, je me suis dit qu’un coup de gueule serait un bon début. Enfin, c’est un coup de gueule plutôt amical et qui se veut constructif surtout.
Episode 43. Depuis que j’ai commencé Beauty Toaster, Maryll est la 2ème personne à me dire qu’elle a « fui » la finance. Faut-il y voir un signe ? Pourtant rien ne prédisposait cette jeune femme à créer une marque de cosmétiques, elle qui avoue être toujours restée perplexe face à cet univers rempli de diktats et de canons de beauté hors d’atteinte.