Episode 31. Aujourd’hui, j’accueille Kenza. Qui ne connaît pas Kenza et son webzine La revue de Kenza ? Dix ans déjà et jusqu’à 30 000 lectrices par jour (ça me fait rêver 😉 ), un Insta qui culmine à 149K (ça aussi, ça me fait rêver 😉 ), une chaîne Youtube à plus de 32 K abonnés. Ok. Je l’ai contactée fin août par mail, sans trop y croire.
Recherche mascara, bonne récompense…
Il y a quelques semaines, je suis tombée sur un article très bien documenté qui racontait combien le mascara était en déclin et constatait même sa disparition totale des nouvelles marques fortes du moment. Ni Huda Beauty, ni Fenty n’en ont. D’ailleurs, cette dernière continue à se déployer et point de mascara en vue… Quant à Huda Kattan, que j’interviewais dans le post Huda Make Up fan Absolue, elle a tout de suite misé sur les faux-cils. Il paraît que Lady Gaga a déposé le nom d’une marque de cosmétiques et de maquillage dans laquelle on ne trouve pas trace de mascara non plus.
Pourtant, l’industrie aurait vendu pour plus de 8 millions de dollars de mascaras l’année dernière. C’est donc plutôt rentable a priori, le mascara. Inventé à la fin du 19ème siècle par un français, un certain Eugène Rimmel qui crée une première formule à base de vaseline (si, si !), il faudra attendre la fin des années 50 et l’invention du premier mascara automatique par Helena Rubinstein pour obtenir le mascara tel qu’on le connait aujourd’hui, c’est-à-dire, un tube avec pinceau intégré.
Mais le mascara a tout de même été fortement concurrencé ces dernières années. Certains traitements tels que Latisse ou Revitalash Advanced qui font pousser et épaississent les cils ont fait leur apparition. On a vu également la pose d’extensions de cils se développer fortement, un service qui permet d’obtenir une frange de cils exceptionnelle et de se passer de mascara par la même occasion. D’ailleurs lors de mes vacances cet été, j’ai remarqué autour de moi que de plus en plus de jeunes femmes avaient recours aux extensions de cils. Normal : pas de coulures quand on nage ou que l’on transpire, pas d’effritements en cours de journée, pas de démaquillage obligatoire le soir. Que de temps gagné le matin !!!
Je remarque également en regardant ma propre fille, que les femmes et les jeunes filles en particulier, sont très exigeantes quant à l’effet et à la qualité du mascara. Ceux qui sont incapables de leur faire des cils plus longs et plus fournis sont systématiquement écartés. Du coup, ma fille est également très branchée faux-cils, mais uniquement pour faire des photos sur IG. Elle ne part jamais au lycée avec, alors que certaines de ses « collègues » le font sans problème m’a-t-elle assuré.
En fait, le mascara reste la chasse gardée des « major companies ». Développer un mascara coûte cher. D’autant qu’il y a quelques années une marque m’avait révélé qu’une entreprise dominante du secteur avait breveté un nombre incalculable de brosses, de formules, de contenants, de matières. Difficile dans ces conditions d’arriver avec l’idée du siècle et certainement pas envie de voir débarquer une horde d’avocat à sa porte quand on est une start-up.
Pourtant, quand on a les moyens, il y a encore de la place pour l’innovation, la preuve : avez-vous vu le dernier mascara de Chanel, Le Volume Révolutionnaire (ci-dessus) ? Brosse démente imprimée en 3D (les machines peuvent sortir jusqu’à 1 million de brosses par mois, qui dit mieux ?) dont la matière et la présence de micro alvéoles permettent une application dite subtile et progressive du produit qui, en soi, n’est pas une formule révolutionnaire. Perso, je trouve cette nouveauté fascinante. Et vu le nombre d’essais et la qualité de l’objet, je n’ose imaginer le coût de la R&D. Sûr, qu’une start-up aussi innovante soit-elle ne joue pas dans la même cour !
Bon, mon avis sur ce produit est tout de même moins enthousiaste. Si vous cherchez un effet recourbe-cils et/ou allongeant, oubliez ! Ce mascara épaissit (limite pattes de mouches quand même) et basta, peut-être parce que la texture est trop épaisse. En tous cas, celles qui ont des cils invisibles vont adorer.
Moralité : je pense que le mascara a encore de beaux jours devant lui… Mascara Le Volume Révolution de Chanel , noir, 35 €.
Et vous, avez-vous testé les extensions de cils ? Avez-vous appris à poser vos faux-cils comme une pro ? Ou alors faites-vous aussi partie de la team « jamais sans mon mascara », comme moi ?
Episode 30. Il n’y a encore pas si longtemps, la coloration végétale était encore considérée comme marginale. On n’en parlait à peine dans les magazines, tellement elle semblait anecdotique, décalée. Mais c’était sans compter sur le réveil de certains esprits libres.
2018, année du sur-mesure
Avant, pour celles qui pouvaient se le permettre, on avait droit au diagnostic de l’esthéticienne qui nous refourgait une crème lambda (voire cinq !) formulée pour madame tout le monde. On avait aussi droit (et on y a encore droit) aux linéaires de cosmétiques produits en masse. Mais ça c’était avant ! Aujourd’hui, on est l’ère des soins ultra-personnalisés. Merci au milleniums qui seraient, paraît-il, en demande de produits conçus spécifiquement pour eux/elles, alors que leurs ainées prenaient tout ce qu’on leur proposait (imposait ?) sans broncher, ni questionner la compo des formules. Merci aussi l’IA, l’intelligence artificielle. Car non seulement, elle permet de récolter des infos sur la peau, le mode de vie etc., mais en plus elle donne la formule ad hoc pour chaque peau à l’instant T. C’est un peu comme si la haute couture devenait abordable pour le plus grand nombre. Les concepts explosent en cosméto, mais pas que…
Il y a quelques mois je vous parlais de Mon Teint Particulier (Lancôme) qui permettait la fabrication du fond de teint parfait. Je suis allée jusqu’à la dernière goutte de ce fond de teint tellement j’ai adoré, ce qui ne m’est jamais arrivé avec un fond de teint, tellement j’ai adoré. Vous voulez savoir comment il est fabriqué ? Rendez-vous dans le post Mon perso, le fond de teint sur mesure.
Désormais, le phénomène de personnalisation s’amplifie et se développe dans la cosmétique pure. Les marques se multiplient et rivalisent d’originalité en utilisant toujours l’intelligence artificielle et les données très personnelles nécessaires à l’élaboration de votre crème à vous et pas celle de la voisine.
L’extra fraîcheur : Laboté. Vous vous souvenez, la première fois que je vous en ai parlé, c’était dans le post La Crème de ma crème paru l’année dernière. Un vrai coup de coeur pour la crème et le sérum sans conservateur. Du coup, j’en avais reparlé à l’occasion de la sortie de l’huile démaquillante personnalisée, la Beauty Wave. Enfin, si vous êtes une fidèle de mes interviews en podcast, vous aurez sans doute entendu sa créatrice Lucile Bataill dans l’épisode 7 et si ce n’est pas encore fait, je vous invite à aller l’écouter. Elle explique sa démarche avec beaucoup de transparence. Je suis une fan de la première heure.
La version cosméceutique : Universkin. Questionnaire sur internet (ça demande bien 15 minutes et c’est assez détaillé). On vous demande comment est votre peau, votre phototype, si vous avez des taches, si vous êtes stressée, ridée… Ensuite, consultation avec un médecin esthétique (eh ouais, ça rigole pas) pour affiner le diagnostic et choisir les actifs les mieux adaptés. Le mélange est réalisé sur place à la fin de la consultation. Le sérum (il n’y a ni crème ni soin contour des yeux par exemple) peut contenir jusqu’à 3 actifs différents et est formulé sans conservateur. Il est utilisable 8 semaines maxi puisque c’est une formule fraîche. Bon, j’avoue, une catastrophe m’est arrivée. Au bout de quelques jours, j’ai fait fait exploser le flacon du sérum nuit sur le carrelage de la salle de bains. Damned ! Bon je continue à appliquer mon sérum de jour qui est blindé en vitamine C (dosée à 7% tout de même) et en SOD (enzyme anti stress oxydant). Mon verdict : après quelques semaines d’utilisation, je dois dire que l’éclat est au rendez-vous comme jamais, et que les taches se sont déjà bien estompées. J’ai également l’impression d’une peau plus ferme. Moi, je demande : A quand les crèmes sur-mesure aussi, pour compléter le protocole ? Comptez entre 90 et 120€. Sur le site Universkin.
La petite nouvelle : Eponyma. Lancée il y a quelques mois. Vous avez peut-être entendu Florent Pascal, son créateur que j’ai interviewé dans l’épisode de mercredi dernier Le Soin sur Mesure. Même principe que précédemment : un questionnaire sur le mode de vie, les besoins de la peau, son environnement… Ensuite, on découvre une formule conçue sur mesure, ses ingrédients et tous ses principes actifs. Et on finit par lui donner un nom, le sien tant qu’à faire. J’ai choisi volontairement une formule nourrissante et protectrice. Vite absorbée, elle laisse la peau confortable à l’application et pas trop parfumée, bien comme j’aime. Rien n’est caché. On sait qu’il y a des conservateurs et Florent Pascal s’en explique très bien. C’est vrai que je l’ai trouvée chère (toujours plus de 85 € les 50 ml). Mais bon, c’est produit à l’unité et niveau service, on n’est pas déçu : on reçoit sa crème très rapidement, en deux jours maxi, c’est fabuleux. A découvrir sur le site www.eponyma.com
Alors certaines me diront : « mais tu as oublié Seasonly ». Bah non, je n’ai juste pas eu l’occasion de la tester alors que j’avais rempli le test et tout et tout (comme me l’avait proposé l’attachée de presse), bref, je préfère parler de ce ce que je connais.
Version parfum : Sillages Paris. Il y a quelques mois, j’avais entendu parler de Sillages Paris, un concept original dingue qui se propose de trouver votre parfum idéal. Alors ce n’est pas une machine qui fabrique votre parfum sur mesure comme l’explique très bien Maxime Janin-Garcia dans l’épisode Les codes du parfum 3.0. Chez Sillages Paris, il y a déjà un certain nombre de jus qui ont été composés par des nez pros. Vous entrez vos critères, ce que vous aimez : notes boisées, fruitées, ambrées etc. Le parfum qui pourrait vous correspondre vous est livré ainsi que des échantillons de fragrances « cousines » pouvant vous plaire également et là plusieurs solutions s’offrent à vous. Vous adorez le jus que vous a choisi le logiciel et vous le gardez. Vous préférez l’une des fragrances en échantillon. Vous la commandez et renvoyez le flacon (non ouvert, of course). Ok ce n’est pas du sur-mesure à 100%. Mais je vous dirais que ce n’est pas plus mal. Parce que construire un parfum c’est un métier, un art qui consiste à assembler et à harmoniser surtout différentes notes, un peu comme pour une partition. Imaginez si vous vous improvisiez compositeur alors que vous ne maîtrisez pas une note de solfège…
Ne riez pas, c’est exactement, en juin, j’étais en vadrouille à Vivatech, le salon consacré aux nouvelles technologies. Et je suis tombée sur une machine qui permettait effectivement de composer soi-même son parfum. L’idée que n’importe qui puisse créer son propre jus m’a donné mal à la tête. Heureusement, la machine et ses flacons développés par un créateur saoudien coûtent un rein ! Mais jusqu’à quand ?
Et vous les soins personnalisés, ça vous tente ou pas du tout ?
Episode 29. La personnalisation du soin et des cosmétiques en général est une tendance lourde en ce moment. C’est l’une des pistes les plus intéressantes en matière de nouveaux modes de consommation. Récemment arrivée sur ce créneau très porteur, Eponyma, créée par Florent Pascal.
Pourquoi ne pas faire son âge ne sert à rien
Bah, je ne sais pas si c’est la vérité, en tous cas les mots sont puissants comme un uppercut :-). Vous avez des ados ? Alors, vous savez de quoi je parle, ça doit vous arriver au moins une fois par mois (pour les plus chanceux), ce genre de mise au point.
Alors, je vous raconte ma vie. On était en voiture en vacances, c’était l’avant-dernier jour, j’avais cédé à l’envie de ma fille d’aller « faire du surf » en partant à l’aube à l’autre bout de l’île #LaMartinique. 57 bornes aller, 57 bornes retour, merci maman. Tout ça pour deux heures à pas pouvoir se tenir debout sur la planche plus d’une demi seconde quand même. Hum… Heureusement, l’après-midi, j’ai eu droit à ma plage de sable blanc !
Sur la route du retour, je demande à cette chipie si elle est contente de sa journée : « oh oui maman, merci, c’était vraiment super ! L’avantage des ados, c’est que même si c’était pas top (vu du sable, pour moi, c’était pas top !), du moment que c’est un truc qui les intéresse, c’est top. Ahahah ! 😉
Moi : c’était vraiment de chouettes vacances, non ?
Elle : ah ouais…
Moi : mais bon, on n’a quand même pas trop bougé cette année, contrairement aux années précédentes. J’étais quand même plus fatiguée, moins pêchue…
Et là, elle me sort d’une traite la phrase qui tue : « Oui, mais il faut dire que tu vieillis aussi »
Et bim, dans ta face ! Evidemment, on a bien ri, mais elle a raison. Physiologiquement, je me sens plus au ralenti. Avant, je voulais tout faire, être partout à la fois, bref pas question de mollir. Il fallait remplir l’emploi du temps. Zéro temps mort. #ActionMum c’était moi ! Cette année, pas de planning surchargé, plus envie de courir dans tous les sens. Juste envie de me poser sur une plage et ne plus bouger. Je voulais passer des vacances tranquille, apprendre à méditer et… et je me suis écoutée. Au risque d’avoir la soupe à la grimace de ma fille qui, elle, avait envie d’être occupée, enfin même occupée, elle toujours trouvé le moyen de passer ses journées sur son téléphone.
Oui, je vieillis. C’est étrange ce processus, cette impression de ne pas pouvoir y échapper. On a beau chercher tous les moyens possibles et imaginables, rien n’y fait. La réalité est bien là, elle te rattrape malgré toi. Rien ne sera plus jamais comme avant. Au moment où ton enfant commence à avoir sa propre vie (ses amis(e), ses sorties, son indépendance), où toi tu pourrais recommencer à faire plein de choses sympas (sortir tard, partir en week-end, t’enfiler des séries en t’empiffrant de tout et n’importe quoi…), ben t’as plus de jus, t’es à plat comme le lapin des piles Wonder, comme ma petite patate de chat cassé par la canicule ! Est-ce que c’est le fait d’avoir eue ma fille relativement tard ? Avoir un enfant à 35 ans, c’est quand même pas pareil qu’à 27. Et là, on se dit que si c’était à refaire…
Bah si c’était à refaire, je referais la même chose et vous savez pourquoi ? Parce qu’à mon âge, je devrais être larguée en nouvelles technologies, has been de chez has been. J’en connais plein qui à 50 ans ne connaissent pas Instagram (de loin mon RS préféré, tellement il est puissant), refusent les réseaux sociaux même professionnels (pourtant Dieu sait que ça m’aide Linkdin dans ma reconversion 😉 ). Quand on a 50 ans et qu’on a une ado aujourd’hui en 2018, c’est juste impossible d’être larguée. Elle m’apprend plein de trucs. Je crois pouvoir dire que j’ai une bonne longueur d’avance par rapport à son père qu’elle ne voit qu’un WE sur deux. Elle m’aide à comprendre toutes ces mutations et à les accepter surtout.
Donc peut-être que physiquement, je suis plus au top comme à 30 ans, j’ai pas la pêche pour faire du Body Attack, du Cross Fit ou des trucs encore plus extrêmes, mais je vous rassure, j’ai encore du jus (mental) pour plein de choses, notamment celles que je désire accomplir dans ma vie professionnelle. Les jours sans ? Je vais gérer, je prendrai des vitamines, je ferai du yoga, de la méditation, tout ça tout ça. It ain’t over till it’s over ! Allez, on y croit ! 😉
Et vous ? Vous avez l’impression de vieillir aussi un peu plus vite avec vos enfants ? Comment vous faites pour ne pas être dépassée ? J’attends vos tuyaux…
Episode 28. On a tous entendu parler de développement personnel. On a tous eu envie un jour de s’y plonger en assistant à des pseudo conférences, ou en achetant des bouquins qui, pour certains, nous tombaient des mains. Trouver un coach ? Oui, mais qui ? Où ?
Les Minimes ressuscités
J’adore ce genre d’histoire et je ne suis jamais aussi enthousiaste que lorsqu’une marque renaît de ses cendres, en cassant ses anciens codes, en faisant sa révolution. C’est ça qui est intéressant dans la cosmétique. Et franchement, je pense que peu de gens dans les services marketing des grosses boîtes prennent la mesure de ce qui se passe en ce moment. A croire qu’ils vivent sur une autre planète. J’ai envie de leur dire : « réveillez-vous les mecs, sortez, prenez le métro, passez le périphérique, le monde ne se limite pas à vos petits quartiers de bobos parisiens, ni à vos petits bureaux bien rangés ! » Fort heureusement d’ailleurs…
Depuis que j’ai commencé ma vie de podcasteuse et de tête chercheuse de talents (je vous invite à lire ou à relire le post sur le bilan de Beauty Toaster), depuis que je rencontre des entrepreneurs, jeunes et moins jeunes qui font aujourd’hui la beauté de demain, je me rends compte à quel point prendre des « risques » est plus que jamais une nécessité dans ce domaine. Car l’obsolescence arrive très vite. Une idée, un concept en chasse un autre. On le voit, les « vieilles » marques se font distancer. Pourtant, elles ne manquent pas de moyens pour innover. Nan, il leur manque juste du sang neuf, des idées qui encore une fois cassent les codes. Il leur manque l’inconfort, les remises en question. Tout ce dont on a besoin pour innover quoi ! Les études de marché à la papa, ça ne fonctionne plus !
C’est certainement tout cela à la fois qui a animé l’équipe de Didier Tabary, le patron de Filorga, SVR et Couvent des Minimes. Je me souviens il y a plusieurs années lorsqu’il a racheté Filorga, une marque de dermo-cosmétiques aux packagings bleu ciel absolument improbables. Il l’avait alors transformée en un Dr Brandt à la française. Esthétique noire, signalétique argent, image luxe. Filorga est devenu une marque leader du marché dermo-cosmétique.
Donc Didier Tabary est quelqu’un qui doit aimer les défis et les causes un peu désespérées quand même. Qand j’ai appris le rachat de Couvent des Minimes, je me suis demandé ce qu’il allait faire dans cette galère. La galère en question ? Une marque moribonde, sortie des radars depuis des années. Eh bien là encore, contre toute attente, alléluia, Couvent des Minimes est ressuscité ! (ok, elle était facile celle-là 😉 )
L’équipe est allée puiser dans l’ADN de la marque. Back in the 17th century ! Elle s’est inspiré des traités botaniques du père Louis Econches Feuillée, botaniste de Louis XIV, féru de sciences, passionné par les espèces végétales et les essences rares entre autres. Après 18 mois de travail (une dizaine de nez a bossé sur le projet), Le couvent revient métamorphosé, rajeuni en apparence, modernisé en profondeur. Un look très cabinet de curiosité (que perso j’adore), un parti-pris fort : aucun ingrédient n’est issu de l’exploitation animale (ça, j’adore aussi !). Un tour de force lorsque l’on sait qu’en parfumerie, il arrive encore qu’on utilise certaines matières animales, mais de moins en moins, thank God !
Le Couvent des Minimes du 21ème siècle, c’est une marque lifestyle, des parfums, des colognes, mais aussi, des bougies, des baumes (comme le célébrissime Baume du Jardinier), des soins visage et des huiles corps aux parfums subtils. Bien sûr, les formules sont dépourvues de tout ingrédient polémique et contiennent jusqu’à 98% de matières d’origine naturelle et toujours végétale. Le tout est positionné plutôt haut de gamme, mais sans tomber dans la « niche » ultra chère (les parfums -100 ml- ne dépassent pas 89€), un tour de force !
J’applaudis des deux mains à cette renaissance aussi inattendue que réussie. Une divine surprise à retrouver dans les parfumeries agréées en attendant l’ouverture d’une boutique…
Avez-vous découvert Le Couvent des Minimes nouvelle génération ? vous en pensez quoi ? Vous adhérez ou pas du tout…
Episode 27. Maxime Garcia-Janin est un jeune homme dynamique et drôle qui vous entraîne dans son tourbillon. Pas surprenant alors qu’il ait eu l’idée de créer un concept aussi détonnant que Sillages Paris.
Quoi de neuf ?
Eh bien, le neuf c’est la rentrée, le retour au quotidien, à la routine, mais plus en forme qu’en juin j’espère.
Je suis aussi partie en vacances et je suis rentrée quand les autres partaient. Sur le coup, ça fait toujours un pincement, on se dit que ces vacances étaient vraiment trop courtes, et puis au fil des jours, on plutôt je m’habitue. J’aime la torpeur de l’été, cette période où tout ralentit, où la ville se vide, on a quelques fois l’impression d’être seul au monde comme dans le film, surtout lorsque l’on se retrouve avec des rues entières de magasins fermés. Moins de voitures aussi, ça j’apprécie. Cette année en plus, la chaleur et le soleil étaient au rendez-vous. C’était cool. J’en ai profité pour découvrir de nouveaux spots, en terrasse de préférence. J’ai découvert le Jardin Suspendu (qui a depuis fermé), un spot éphémère vraiment sympa, un rooftop de parking à deux pas de la porte de Versailles. J’ai squatté le lieu plusieurs fois dès son ouverture. Pour sa vue sur Paris, sur le Périph’ (si, si !), son jardin potager (où j’ai pioché des tomates 😉 ). Bon, mais tout ça c’est très bien, mais ça apparatient déjà au passé et ça ne vous dit rien de la speed list. Allez, c’est parti pour la sélection de rentrée, entre news et nouveaux lieux !
1. La collab’ inattendue. Je suis une petite fan des créations Isabel Marant. Un jour j’ai pu profiter des soldes de presse et j’avais acheté trois pièces. C’était mon kiff de quarantenaire, un peu comme maintenant avec Vanessa Seward. Alors pour en revenir à Isabel Marant, voilà que L’Oréal Paris nous fait le coup de la colla’ beauté avec une créatrice. Estée Lauder avait crée le buzz il y a deux ans, en lançant une 1ère collection make up très réussie avec Victoria Beckham (une autre créatrice dont j’adore le coup de ciseau, moins les prix !). La collection sera paraît-il « nomade » (hum… mais encore), avec des essentiels pour les yeux, la bouche et l’éclat du teint. Comprendre : du très basique. Lancement officielle le 27 septembre lors de la Paris Fashion Week et du défilé de la créatrice. En vente dans les boutiques I. Marant, dans quelques corners L’Oréal Paris et sur le site de e-commerce.
2. Faire du sport enceinte. A l’époque où je suis tombée enceinte (ça va faire 17 ans en novembre), j’étais une grande sportive. Et la grossesse m’a à peine freinée. Jusqu’au commencement de mon congé mat’, j’allais à la salle. J’adaptais bien sûr, mais, je suis certaine que ça m’a aidée (même sans manger pour deux !) à ne pas exploser le compteur de la balance. Y’a pas de mystère… Voilà pourquoi je trouvais intéressant de vous parler de ce livre de Justine Andanson, vous qui êtes peut-être en train de vivre ce moment unique. Bon, quasiment jusqu’a la moitié du bouquin, c’est un peu « me, myself and I ». Normal, l’auteure est chroniqueuse télé et influenceuse. Mais ensuite elle propose une série d’exercices, très inspirés du yoga, et plutôt faciles à intégrer si on n’est pas naturellement très sportive. Des routines à conserver après l’accouchement mais pas sans avis médical et séances de kiné périnéale au préalable. D’ailleurs, je prévois un post sur le fameux plancher pelvien prochainement. Fit Mum Tonique & en forme pendant la grossesse, Justine Andanson, SOLAR éditions.
3. Sauver les abeilles maintenant ! Nuxe et les abeilles, c’est une vieille histoire. La marque renforce son engagement dans leur protection. Après tout, le Baume Lèvres Rêve de Miel, l’un de ses produits best-sellers, n’est-il pas l’un des plus riches en produits de la ruche (Miel d’acacia, cire d’abeille, propolis) ? Nuxe parrainait déjà des ruches dans les Vosges. Dorénavant, elle devient mécène du Louvre. Eh oui, vous ne le savez peut-être pas, mais le Musée parisien abrite des ruches. Mais là, c’est carrément un jardin, le Jardin Raffet, que l’institution a décidé de réhabiliter pour y installer 400M2 de prairie fleurie et 6 ruches. Ce jardin, ouvert au public représente une occasion inespérée au pied d’un des plus beaux lieux de Paris de sensibiliser les citadins à la cause des abeilles.
4. Un soin pour bien commencer septembre. Avant les vacances, je vous avais proposé dans le post Voyage Immobile, de partir en Chine, enfin de façon holistique, grâce notamment au massage crânien Yang-Ju de la Maison du Tuina. Si vous sentez la pression monter, je vous le recommande en ce moment. Et sinon, pour se remettre d’aplomb, éliminer peut-être quelques toxines d’apéros estivaux ou tout simplement pour prolonger les bienfaits des vacances, rien ne vaut une ou deux séances de Vital Dome. Ce et appareil futuriste diffuse des rayons infrarouges à 360°. On transpire (non, ça ne brûle pas !), on élimine de l’eau, des métaux lourds aussi et la peau est paraît-il tonifiée (enfin à condition de cumuler les séances…). Effet anti-stress garanti. 39€ la séance de 40 mn. Pour trouver le centre le plus proche de chez vous, rendez-vous sur le site www.vitaltech-france.com
5. Plus qu’une parfumerie. Juliet Has a Gun, marque de fragrances de niche, ouvre sa toute première boutique à Paris. Les fans de Another Oud ou de Not a Perfume y retrouveront leurs jus préférés. Et elles pourront aussi y boire un café, un thé ou une coupe de champ’. Ambiance néons et graffitis, très night club privé. Ouvert du mardi au dimanche. 2 rue des Francs-Bourgeois, Paris 3 ème