Episode 21. Définir le métier de Cécile Cotten… Pas facile ! Ses inspirations viennent de partout (d’Asie, d’Afrique, d’Europe…) et son parcours est totalement atypique. Elle a été mannequin, costumière… Alors dire simplement qu’elle est esthéticienne semble tout à coup bien réducteur.
50 ans, ménopause=sujet qui tue
Le jour où j’ai reçu cette lettre, je me suis dit : « ma vieille, ça y’est t’es foutue ! T’as basculé du côté obscur. » Celui où tu es censée parler comme une vieille c…, où tu entends moins bien, où tu commences à te raidir (surtout le matin au réveil), où on t’appelle « madame », où tu peux plus parler comme les Djeunes (que tu ne comprends pas toujours d’ailleurs…), où tu peux plus porter de robes trop courtes, de jeans troués (euh, ça j’ai jamais fait, perso) sans ressembler à… Enfin, tu bascules pépouze vers un truc pas très cool. Rien qu’hier, la jeune fille qui donne des cours de maths à ma fille m’a dit : « pour les gens de votre génération… ». Arghhh ! Le coup de poignard. Eh ouais c’est pas parce que je porte un jean et des baskets que je fais illusion. Bam !
Virginie, une amie, m’a souvent reproché de ne pas incarner mon blog. C’est vrai, je suis toujours restée bien planquée derrière mon ordi à vous servir un tombereau de produits nouveaux, de lieux à découvrir etc. Bref, je faisais mon boulot de journaliste, sous couvert de blog. Compliqué tout de même d’aborder un média comme le blog quand on a deux fois l’âge d’une blogueuse. Y’a comme un « léger » décalage, voire un gouffre ! Mais on s’en fout ! Mon idée c’était de montrer mon expertise dans un truc plus perso que des pages de magazine où tu suis une ligne éditoriale verrouillée, qui ne varie jamais. Ah, la peur de perdre « nos lectrices historiques » ! Pffff…
Alors, une fois n’est pas coutume, je vais vous parler d’un truc très perso : la ménopause. Car je suis dans cette phase. Rassurez-vous, je ne vais pas tomber dans un truc gore. Aucun intérêt. Ni dans le médical. Pas compétente. Mais tout de même, avez-vous déjà vu un papier sur la MENOPAUSE dans les magazines féminins ? Non, on n’en entend jamais parler ou alors peut-être dans des sujets santé pas franchement glamour. Ok c’est pas glam’ comme sujet, mais y’en a des choses à dire, sans pour autant tomber dans un truc glauque. Non, la ménop’ c’est la maladie honteuse des femmes. Autant on célèbre les l’arrivée des règles, autant on passe totalement sous silence la ménopause ! Pourtant, les filles, on va toutes y passer. Pour les magazines, la femme ménopausée c’est pas vendeur et ça résonne comme « T’es vieille ». Alors on va dire que ça n’existe pas, comme ça c’est réglé.
Bah non justement c’est pas réglé (c’est le cas de le dire !). Et non, j’ai plus envie d’acheter des magazines (moi la journaliste !) qui veulent me faire croire que malgré les années qui passent, on est pleine de vie (Ahahah !), que c’est super de vieillir sans que ça se voit (à grands coups de bistouri pas toujours réussis…) parce que c’est quand même pas vrai tout ça. Et vous qui vivez dans la vraie vie, vous le savez mieux que personne. Moi, depuis quelques temps, quand je partage des moments avec des amies, j’en parle ouvertement et il n’y a aucune gêne. la parole est totalement libérée.
Je donnerais cher pour retrouver l’énergie de mes 35 ans ! C’est fou. J’était enceinte, je continuais à faire du step à 7 mois de grossesse, je dormais comme une souche… Quinze ans plus tard, même si j’ai pas l’air vieux et même si dans ma tête j’ai encore 35 ans (sauf que j’ai plus d’expérience et de recul sur des tonnes de choses), tout me pousse physiquement à ressentir le contraire. Au-delà des problèmes hormonaux (qui ne sont pas le lot de toutes les femmes heureusement), le premier truc que j’ai remarqué, c’est l’énergie qui se carapate, les faiblesses physiques. Pendant des années j’ai consommé des compléments alimentaires et puis j’ai arrêté au fil des années. Mais là, j’ai recommencé : oméga 3, vitamine C, spiruline, levure de bière, je me fais un véritable cocktail d’américaine.
Mais c’est pas tout…
La peau est plus sèche. Alors moi qui n’avais vraiment besoin de ça, là, c’est la fête ! Sur le corps cet hiver, j’ai bien vu la différence. La peau qui grattait et s’écaillait, c’était pas aussi simple à régler cette fois. Sur le visage, même combat. Du coup, le soir sur le visage ça devient de plus en plus compliqué de me coucher sans rien appliquer après le démaquillage. J’ai adopté pour les baumes et les huiles les plus naturelles possibles. Eh, oui, je commence à cleaner grave ma routine cosméto. C’était pas trop tôt. Même si je m’autorise encore quelques formules bien techno.
Mais c’est pas tout…
Le corps change. Et oui, qui l’eut cru ? En ce moment, trop de choses à gérer avec le podcast, j’ai mis le sport entre parenthèse depuis la mi-mars, même si je continue de faire du running. Ouais mais courir une fois par semaine, deux dans les bonnes périodes, c’est pas du tout suffisant. Vais-je finir comme Gru (qui est Gru ? Piquez le DVD de Moi, moche et méchant, vous verrez tout de suite de quoi je parle). Ma hantise ! Cet été, je cours tous les jours et je me réinscris à la salle en septembre. Ce sera bon pour mon corps mais également pour mon mental. Le sport c’est quand même mon meilleur anti-stress, ma dose d’endorphines sans laquelle je me laisse vite submerger par l’énervement (demandez à ma fille 😉 ).
Mais, je vous rassure. C’est aussi la période où plus rien ne vous atteint, où l’on se sent de plus en plus forte mentalement. Où on n’a plus, mais alors plus du tout envie de faire de compromis déséquilibrés. Quand j’avais 18 ans, une femme que je vénérais m’avait dit cette phrase : « des compromis, pas de compromission ». Bah, je suis à un moment de ma vie où je n’ai même plus envie de faire de compromis et j’assume. C’est aussi le temps où je pense plus à moi et entre nous, c’est pas trop tôt. Ma fille n’est pas encore autonome. Elle va au lycée, sa chambre est un bordel sans nom et je ne parle pas du reste… Mais là aussi, je prends de la distance. Et je kiffe quand elle me demande où est son jean ou son sweat alors qu’ils sont enterrés dans l’un des tas de linge sale qui jonchent le sol de sa chambre…
Bon bah voilà, c’était pas si sorcier de parler de ménopause sans tomber dans un truc plombant. J’avais vraiment besoin d’en parler, d’exorciser ! Les rides dont on veut nous faire croire qu’elles sont le début de la fin, c’est de la petite bière à côté à côté du « grand basculement ». Moralité, faites du sport, faites la fête, préservez-vous du stress au maximum, ayez de vrais pensées et de vrais moments EGOISTES. Pensez à vous d’abord, quoi !
Et vous la ménopause ? Une galère, une lettre à la poste, on en parle ? C’est le moment…
Episode 20. On ne se rend pas toujours compte de la richesse que peuvent nous transmettre nos mères, nos grand-mères… Nabila Chemillier et ses deux soeurs l’ont perçue et ont tout fait pour que cet héritage, principalement oral, ne disparaisse à jamais avec celle qui les avait élevées : leur grand-mère. Avec elle, elles ont appris la cueillette des fleurs, la confection d’huiles essentielles, le distillat d’eaux florales.
Maman, c’est quoi ce machin rose ?
Aujourd’hui, je début une série de posts sur ces home devices qui s’installent doucement mais sûrement dans nos routines beauté, bien-être et même santé, enfin dans nos vies quoi.
Je commence par la cosméto mais pas pour vous parler de brosses nettoyantes. Non, c’est bon, je crois qu’on a fait le tour. Non, je préfère m’intéresser aux appareils qui veulent booster l’efficacité des soins anti-âge.
En ce moment j’utilise matin et soir (et ça fait plusieurs semaines que ça dure déjà), ce petit objet beauté non identifié. Alors évidemment, je n’ai pas pu résister à l’envie de faire une photo un peu décalée. Mais oui, quand je regarde Iris, c’est son nom, je ne peux m’empêcher de de me rappeler ces visuels hallucinants dans le catalogue de La Redoute de mon enfance.
Alors pour celles qui n’ont pas connu, voici une anecdote très perso mais qui parlera à beaucoup, j’en suis certaine. La Redoute a longtemps eu un gros catalogue bi-annuel où l’on trouvait tout : vêtements, électroménager, jouets, meubles. TOUT. C’était un peu notre Amazon mais sur papier et certainement plus vertueux (impôts payés en France, méthodes de management certainement moins horribles… Passons. Et donc on trouvait des balances, des des combinaisons de sudation pour maigrir et, et… des vibromasseurs ! Oui, oui, vous avez bien lu, des vibro ! Seulement, ils ne pouvaient pas afficher clairement la couleur (eh oui, ce catalogue était vraiment un truc familiale, il trônait dans le salon à la vue des parents et des enfants). Alors le mannequin posait avec un sourire béat et le vibromasseur collé à la joue comme si c’était un objet de massage. Evidemment, moi petite, je me demandais à quoi ça pouvait bien servir de se masser le visage avec un truc pareil. Ce n’est que bien plus tard, évidement, que j’ai compris l’utilité de l’appareil, le ridicule de la situation et surtout pourquoi ma mère avait été si gênée de me répondre quand je lui avais demandé à quoi pouvait bien servir cet appareil. Ouais, on était quand même moins à l’aise avec sex toys dans les années 70-80.
Voilà, ça c’était pour le retour historique. Bref, aujourd’hui, moi je dis que sans le savoir, La Redoute a anticipé l’avènement des appareils de massage anti-âge. Ok, je sors… Blague à part, j’aime beaucoup ce petit device crée pour masser le contour des yeux, donc, améliorer le drainage (pour celles qui ont des poches, ça peut être pas mal), la micro-circulation (pour les cernes des lendemains fête 😉 ) et accessoirement prévenir peut-être quelques ridules (bon, si la patte d’oie est déjà bien installée, ce ne sera pas miraculeux…).
Il coche toutes les cases : il est petit (il partira en vacances avec moi celui-là), léger, se prend bien en main (Ahahah !) et se recharge comme un portable (pas de piles !). Il a un toucher peau de pêche vraiment agréable. Il utilise la techniques des nano-vibrations et on peut varier la vitesse ou l’intensité du massage. Perso, j’utilise toujours la même intensité. Tester les 8 fréquentes juste pour déterminer celle qui me convient, j’ai trop la flemme ! C’est intense, mais vite fait : 30 secondes pour chaque oeil. Si moi je le fais…
Mon conseil : l’utiliser après avoir appliqué un soin contour des yeux (perso, je suis une grande fan d’Advanced Night Repair Eye Concentrate Matrix d’Estée Lauder pas donné mais il vaut vraiment ses 68€) afin que l’embout glisse sans tirer la peau, en particulier si elle est sèche. Et en plus le soin pénètre bien mieux.
Mon astuce : je l’utilise aussi sur le reste du visage avec des mouvements ascendants notamment dans la zone inter-sourcilière, au niveau des joues et des sillon nasogéniens.
Iris de Foreon, 139 €. A shopper sur le site Foreo
Vous connaissez ? Vous l’avez testé ? Dites-nous ce que vous en pensez.
Episode 19. Journaliste beauté (Vogue, M le Monde) et blogueuse influences (lilibarbery.com), Lili Barbery-Coulon a mené pendant des années un combat silencieux mais féroce contre un corps qu’elle détestait… jusqu’à la révélation.
Episode 18. A l’heure du tout écran et de l’intelligence artificielle, certains entrepreneurs, comme Isabelle Rabier croient encore en l’humain et croient même dur comme fer qu’il est possible d’inventer des concepts où la présence humaine, qu’on pensait inutile, retrouve sa raison d’être.
Episode 17. Lucille ne crée pas de produits, pourtant elle adore la cosméto. Non, son job c’est de décrypter les tendances beauté, d’aider des marques à se positionner pour trouver leur public. Et chez Peclers, le célèbre bureau de tendances parisien (et même international) où elle travaille depuis 12 ans, elle a tout le loisir de le faire.
Episode 16. Kym Thiriot n’est pas arrivée au yoga un matin en se réveillant. Non, cette végétarienne convaincue est tombée dedans dès sa naissance, grâce à une mère elle-même pratiquante de cette discipline depuis de nombreuses années. Mais n’allez pas croire que, parce que l’on « baigne » dedans H24 depuis l’enfance, on devient soi-même prof de yoga le plus naturellement du monde.
Je dors mal… quelquefois, mais je me soigne
Je ne sais pas vous, mais moi en ce moment, je fais au moins une insomnie par semaine. La faute au stress ! j’ai quelques raisons de l’être, même si les choses s’arrangent… Je n’ai pas trop de mal à m’endormir en général, mais de temps en temps, je me réveille à 4 heures du matin (même avant dans les très mauvaises nuits) et alors impossible de refermer l’oeil. Je me rappelle vous en avoir parlé dans le post Passer à l’heure d’été. Avant ça m’énervait. Aujourd’hui, j’accepte, je prends mon casque, j’écoute un podcast ou alors je lis un mag, un livre, je vaporise un peu de Rescue Fleurs de Bach sous la langue… Je tente des trucs, c’est ma façon de gérer le « problème » et ça ne vaut que si on n’est pas dans l’insomnie chronique, bien sûr !
Mais quand même, dans ces moments-là, je comprends un peu ce que peuvent ressentir les « vrais » insomniaques. Le pire étant le moment où j’entends mon réveil sonner alors que je viens à peine de refermer l’oeil… Une calamité ! Là, je sais que la journée va être hard et trèèèès, très longue.
Bon, mais la nuit, c’est aussi le moment où il se passe plein de choses au niveau de la peau vous savez. Bien plus que pendant le jour en fait. Pendant la journée, elle est occupée à gérer les agressions extérieures (UV, pollution, déshydrations, chaleur, froid…), alors que la nuit elle se répare. Elle évacue les toxines et ses cellules se mettent en mode maintenance. Avouez que la mécanique cellulaire est dingue tout de même.
Justement j’ai toujours vu deux écoles s’affronter sur ce point. Il y a ceux et celles qui préconisent de mettre des crèmes afin d’apporter à la peau ce dont elle a besoin pour se réparer, lui éviter de se fatiguer trop. Et puis, il y a les autres qui prêchent pour le « no cosméto ». Eux disent qu’il faut laisser la peau bosser toute seule sinon, elle devient fainéante.
Moi je suis un peu entre les deux. Pour être honnête avec vous, je pense que la peau n’a certainement pas besoin qu’on l’asphyxie sous des tonnes d’actifs. La laisser tranquille ce serait pas mal ou alors on choisit des soins pas trop chargés en actifs. En fait, je prêcherais plutôt pour la raison et le confort. Quand il fait froid, par exemple, je ne m’interdis pas après le démaquillage d’appliquer une huile (je suis très huile depuis plusieurs mois) ou un baume épais. Au passage j’en profite pour faire un bon massage qui détend les traits et encourage la synthèse de fibres élastiques (j’applique les conseils d’Odile Vilain).
Voici un petite sélection de soins de nuits aux fragrances inspirées de l’aromathérapie censées favoriser la relaxation.
A masser. Si vous êtes comme moi et que vous aimez bien profiter du soir pour masser votre peau et tonifier les tissus, à vous les huiles et les baumes. Si vous recherchez une formule hydratante, il y a le Baume de Nuit Hydratant Aromessence Neroli Amara de Decléor. Pas besoin d’en mettre beaucoup. Une noisette à chauffer au creux de la main et on fait pénétrer avec des gestes ascendants, sans oublier le cou. Pour celles qui préfèrent une texture plus fluide, Mon Huilette Night (perso j’aime beaucoup !) est idéale. Elle est anti-âge (huiles essentielles de géranium rosat, d’origan, de myrte), anti-taches (HE de carotte) et elle permet de mieux dormir aussi.
Pour celles qui n’aiment pas les huiles, qui n’ont ni le temps ni l’envie de masser, ou pour celles qui n’aiment pas quand ça colle, voici un gel crème frais, Sound Sleep Cocoon de Dermalogica. Des extraits végétaux (arbre à soie revitalisant, prune de kakadu riche en vitamine C, graine de tamarin hydratante), de la vitamine C et un parfum relaxant qui fait effet toute la nuit (HE de lavande, santal et patchouli).
Spécial contour des yeux. Si vous en avez ras-le-bol de vous réveiller avec des yeux de grenouille, la Crème-Masque de Nuit Eye Dream de Talika est pour vous. Décongestionnante (marron d’Inde), raffermissante (des peptides pour stimuler le collagène) nourrissante (protéines de soja) et apaisante (eaux florales de fleur d’oranger et de tilleul), c’est le soin contour des yeux idéal. Top : la bille en acier qui masse et rafraîchit.
Et vous, et vous ? Vous dormez bien en ce moment ? C’est quoi vos trucs et astuces pour gérer les insomnies ?
Alexandra Chevallier a toujours eu une relation intense avec la nature. Et puis, elle a « délaissé » la nature pour se tourner vers les marchés de l’art. Mais comme beaucoup de jeunes de sa génération, la jeune trentenaire s’est vite lassée des codes rigides de ce milieu où elle ne s’imaginait pas s’épanouir et encore moins « s’éclater ».