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Chantal Soutarson

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Repulper version soft

Les lèvres ne sont pas mon obsession. Encore que… j’avais fait un post qui s’appelait Sexy Baumes il y deux ans. Pourtant, force est de constater, quand je vois ce que ma fille me montre sur IG, que ça obsède pas mal les filles, les jeunes en particulier. C’est dingue comment Kim K. et sa clique ont transformé les codes esthétiques. Grosses lèvres… grosses fesses… Plus c’est gonflé (à hélium 😉 ), plus c’est considéré comme « beau ». Ah ouais ?
Moi ça m’effraie. Surtout quand je vois que des gamines rêvent de ça. C’est quand même dingue, non ? Mais je peux pas comprendre, j’ai plus 15 ans. Et à la limite, c’est tant mieux, c’est tant mieux pour moi… Pas envie d’une bouche de canard. Moi, du moment que mes lèvres sont hydratées, c’est tout ce que je demande. La perte de volume, de tonicité, ça va avec l’âge et je trouve les solutions qui existent (injections) pas franchement satisfaisantes.

Donc, mon problème à moi, c’est l’hydratation. Le fait qu’elles soient moins lissent aussi, plus sensibles au froid, le rouge à lèvre qui tient moins longtemps. En fait, au tout début de mes années de journaliste beauté on m’avait expliquer qu’utiliser du baume sans arrêt rendait les cellules des lèvres particulièrement paresseuses. Elles ne produisent naturellement pas quasiment pas de sébum, alors si en plus on leur apporte ce qu’elles peinent à produire spontanément, elles se foulent encore moins ;-), les cellules se mettent en mode pose. Pour moi c’était trop tard, j’avais pris cette habitude depuis l’enfance et j’avais déjà la vingtaine.

Il y a quelques jours, j’ai testé Flashpatch de Patchology (en vente chez Sephora), un patch d’hydrogel souple et assez large pour bien recouvrir les contours. Bourré d’acide hyaluronique, de thé vert et de peptides, on le laisse pauser au moins 5 minutes. Devant la télé, derrière l’ordi ou le soir après le démaquillage, ça passe vite. Eh bien moi qui ne peux pas sortir sans baume à lèvres, il m’a permis de m’en passer pendant deux jours tout de même.

Dur de lutter contre une habitude qui est même devenue un réflexe, mais en mettre moins souvent c’est déjà un bon début. Du coup, je me suis inventé une routine spéciale lèvres plus lisses : gommage, patch, et baume avec parcimonie (même s’il y en a de belles nouveautés).

Ma routine. Je gomme mes lèvres avec le Gommage Eclat Sucre de Soin L’Oréal Paris, en même temps que le visage. Il est super fin, il fond et ne dessèche pas (50ml, 8,90 €). J’applique un Flashpatch pendant 5minutes voir plus, ce n’est pas désagréable car il ne sèche pas (boîte de 5,  11,95 € en exclu chez Sephora). Surface lissée garantie !

Et pour les accros comme moi, ne reste plus qu’à choisir parmi les plus jolis baumes de la saison. Difficile de choisir entre le très gourmand Sugar Lip Caramel de Fresh qui sent trop bon le caramel, même si je suis pas fan des parfums alimentaires. Pour un effet bouche mordue, je trouve le Duo Baume et Poudre à Lèvres  de Chanel top. A étaler au doigt pour plus de transparence (N° 410, 36€). Au karité ultra-nourrissant, il est trop chic avec son fourreau en cuir rose Le Rouge Perfecto de Givenchy (environ 36,50 €).

Faire dans la douceur

Depuis quelques mois, je fais plus attention à moi. Terminé les séances d’effort excessives. Même si je continue à courir, c’est ma soupape (j’en parlais dans 5 bonnes raisons de courir). Je ne sais pas si c’est l’âge (c’est certainement ça) mais plus ça va, plus j’ai envie d’aller vers des activités plus softs. Je veux approfondir ma pratique du yoga, mais plutôt dans un studio, parce que les cours collectifs dans les grandes salles de sport, c’est pas possible. Quand on débute, on a besoin d’être guidé, corrigé. Impossible dans un cours à 30 ! D’ailleurs, rien à voir, mais quand j’ai découvert le Studio Reformation  de Cassandre Mugnier dque j’ai interviewée dans ce podcast, j’ai vraiment réalisé que les cours en surnombre n’étaient vraiment plus pour moi.

Vous êtes comme moi ? Ce week-end à Paris se tient à Paris le Salon Body Fitness. Je déteste aller dans les salons en général, c’est vraiment pas mon trip (ahahah, c’est une expression de vieille ça !). Il fait trop chaud, y’a du monde, bref, c’est vraiment pas le genre d’endroit où je me sens à ma place. Pourtant cette année, je vais bien changer d’avis.

Pourquoi ? Parce que pour la première fois, le salon du fitness fait une place à devinez quoi ? Le yoga, la méditation, le Feldenkrais, le QI Gong… Normal, c’est la tendance forte du moment. Moi-même, pourtant fitness addict, je suis en train de glisser doucement vers des pratiques plus… Non, douces, n’est pas le mot en fait. C’est super tonique. Je suis des profs sur Insta qui font des trucs de malades, ça prend parfois des allures de Cirque du Soleil, mais bon, chacun son truc, hein.port de bras, fitness, yoga

Au salon, je me suis laissé dire qu’il y aurait même une démo de Port de Bras, une technique inspirée de la danse classique, inventée en Russie. C’est super gracieux et ça demande une bonne concentration car ce sont des chorégraphies. A mon avis impossible d’avoir des ailes de Batman si on pratique régulièrement et ça donne un joli port de tête, enfin si on fait l’effort de s’appliquer.

Donc direction le Salon ce week-end, un bon moyen pour s’initier gratuitement à quelques activités. Perso, je testerais bien la méditation. Alors, on se voit là-bas ? Parce que moi, j’y vais, peut-être qu’on se croisera 😉 . Salon du Body Fitness du 16 au 18 mars, à la Porte de Versailles.

Et vous le sport, c’est quoi pour vous ? Un enfer, un mal nécessaire, un plaisir ? Faites-nous partager vos expériences. 

Petit bonus pour celles qui découvrent le blog et pour celles qui aimeraient savoir comment gérer la fin de l’hiver. J’avais eu la chance de recueillir les conseils de Moraima Gaetmank pour passer de l’hiver à au printemps sans trop de casse. A relire pour rester en forme. Namaste.

Episode 7. Petite, Lucile fabriquait des mixtures de plantes en guise de soins, non pas pour ses poupées, mais pour ses soeurs. Devenue grande, elle décide de faire de cette passion d’enfance son métier. Elle fait des études de pharmacie. Mais la pharma pure et dure, ce n’est pas vraiment son truc et puis elle a surtout mûri un projet qui lui tient à coeur. Créer ses propres formules, celles que sa peau, très capricieuse, pourra enfin tolérer.

Le plus de ma routine cosméto

Je dois dire que la vague de froid du moment et ce ciel bleu sans nuage me donnent une pêche incroyable. Enfin de la lumière, de la belle lumière ! Derrière une vitre, on a l’impression d’être en été. Evidemment une fois dehors, c’est une autre histoire : la température est juste polaire !!!

Je vous avais parlé de ma routine nourrissante et éclat il y quelques semaines dans le post Ma routine cosméto de l’hiver. J’ai dû ajouter un autre soin, une brume antipollution. Car oui, le ciel est bleu, il fait un froid de gueux, mais malgré ce vent venu de Russie, la pollution stagne dans l’atmosphère.

Quel est le problème avec la pollution ? La capacité des particules fines, notamment celles de benzoppyrène (issu des pots d’échappement par exemple) à s’immiscer partout, y compris dans la peau. J’en parlais dans un papier récent pour le magazine Elle. La peau est un organe bien fait. Face à cet agresseur, elle est capable de se défendre mais jusqu’à un certain point. Ses détecteurs (les récepteurs AhR) déclenchent une réaction inflammatoire en présence de ces microparticules. Plutôt bien étudié comme système, vous ne trouvez pas ?

Mais à force de réactions inflammatoires, les cellules se fatiguent (en plus ce n’est pas comme si elles n’avaient que le benzopyrène à affronter…), et la peau vieillit plus vite. Et vous qui êtes plus proche de 60 ans que de 30 (comme moi !), vous avez forcément remarqué comme moi (sinon vous êtes une sacrée chanceuse 😉 ) que votre peau est plus sensible, plus irritable à toute agression chimique ou autre. La faute au manque d’oestrogènes ! La double peine quoi…

Alors on fait quoi ? Bah, déjà on ne fait plus jamais l’impasse sur le démaquillage le soir, ça c’est la base.

protection pollution hydrocarbures

Ensuite, une petite dose d’AHA (gommage ou lotion), une ou plusieurs fois par semaine, le soir, est particulièrement bienvenue pour piéger les fragments de métaux lourds qui se scotchent à l’épiderme pendant la journée. Dixit le spécialiste en cosméto que j’avais interviewé.

Et puis, j’ai décidé de miser sur une brume anti-pollution. Quand ces petites bombes sont sorties il y a quelques années, j’étais vraiment pas fan. Il faut dire que les premières n’étaient pas du tout au point. Je me rappelle d’une en particulier qui laissait un voile collant (génial pour choper toutes les poussière ;-( ) et brillant. C’était franchement pas top. Depuis les formules se sont vraiment améliorées et se font oublier.
Hier au moment d’aller faire mon running dominical, je me suis brumisé le visage de la D-Pollution de Chanel.  Bon, j’avoue, j’en ai pas testé 10 000. Toute les marques en ont sorti. J’ai juste pris la 1ère qui me tombait sous la main et ce fut celle-là. Son film à base de gommes végétales dépose un voile isolant impalpable. Des extraits de thé blanc et de gingembre bleu (l’actif fétiche de la marque) combattent le stress oxydatif et aident la peau à mieux se défendre. Un extrait de levure de cactus protège la fonction barrière de la peau (indispensable pour que la peau puisse se protéger toute seule comme une grande) et surtout cet extrait désactive les fameux récepteurs AhR dont je vous parlais. Mieux vaut prévenir… C’est le bonus à ma routine cette semaine.

D-Pollution Essentiel Brume protection Globale, Chanel, 50 ml, 56 €.