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Chantal Soutarson

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Quoi de neuf ?

Fin décembre, mon dernier post 2017 sur beautytoaster.fr ancienne version était un pêle-mêle d’anciens posts. J’ai bien aimé faire ce petit frichti, du coup, j’ai décidé de l’adopter plus souvent mais cette fois pour vous parler de nouveautés dont je n’ai pas forcément le temps de parler en long et en long large. Je l’ai baptisé Speed List. Parce que j’y dis l’essentiel en quelques mots. Ca me permettra de parler d’autre chose que de beauté, de lieux, d’expos, d’événements… J’espère que ça vous plaira.

  1. Combattre la cécité des enfants. L’Occitane s’engage depuis une vingtaine d’année contre la cécité. A ma connaissance c’est la seule marque qui met du braille sur ses packagings. Saviez-vous que 80% des déficiences visuelles pourraient être évitées ou soignées grâce à un apport de vitamine A suffisant ? Ce n’est pas moi qui le dis, mais l’OMS. Cette carence est la principale cause de cécité chez les enfants de moins de 5 ans. La marque s’associe depuis des années à l’Unicef afin de combattre ce handicap et a fait don en 2017 d’1 million d’euros, soit la garantie pour plus 400000 enfants d’un apport suffisant de la précieuse vitamine. Tout ce que vous avez à faire, c’est d’acheter ce petit savon au beurre de karité. Tous les profits iront à l’Unicef  et permettront un apport pendant toute une année, non pas à un mais à trois enfants. 4€ (l’équivalent de 4 quatre croissants) pour sauver la vue de trois enfants… Savon Solidaire, en vente en boutique et sur loccitane.com
  2. Autour de l’encens. La ligne de parfums et de bougies Tobali, à l’esthétique parfaite, trouve son inspiration dans l’art de l’encens et se veut le symbole de la beauté cachée, adulée dans les temps anciens. Inspirées de personnages japonais, les fragrances sont hyper subtiles. Celles des bougies évocations de lieux (salle de thé, jardin zen…) le sont tout autant et seraient, paraient-il, l’accompagnement idéal pour la méditation. Je ne suis jamais allée au japon, mais j’ai l’impression de m’en approcher. Au Printemps de la Beauté,  64 Boulevard Haussmann Paris IX.
  3. Retour aux Origins. Celles qui sont de ma génération et même les quarantenaires se rappellent forcément cette marque. Elle avait déboulé à la fin du 20ème siècle (les blogs n’existaient même pas 😉 ), tel un OBNI (objet beauté non identifié). Naturelle mais pas encore totalement vertueuse, et encore moins bio. Trop hybride peut-être… Finalement, elle était repartie telle une météorite. Plus de son plus d’image. A part à Londres, New-York et dans les duty free, où je l’avais retrouvée. Elle n’était donc pas morte ! Aujourd’hui, elle revient en France, avec des valeurs plus affirmées. Une veille constante sur le sourcing des ingrédients, un respect des ressources naturelles. Une blacklist de substances nocives (phtalates et parabènes of course, mais également prétochimie, ingrédients d’origine animale… la liste est longue !). La marque vise une empreinte carbone zéro à l’horizon 2020. Ce serait une révolution dans le secteur. En attendant cette date pas si éloignée, on redécouvre Origins et sa ligne Ginzing, à base de grains de café et de ginseng pour retrouver un teint éclatant et une peau tonique. (Exclu Sephora).
  4.  Merci chef ! Quand Thierry Marx entreprend une collab’ avec Detox Delight, rebaptisé Pure Delight (vous savez, c’était les 1ers jus détox, je vous en ai déjà parlé #archives), ça donne des salades et des plats veggies, zéro protéines animales, assaisonnés d’épices, avec une asian touch hyper gouteuse. Miam, la salade de kale avec cubes de potiron rôti et graines de courge ! Ca change des jus à gober toute la journée et en ces temps de froid polaire, c’est bien plus sympa à avaler. On est quand même à moins de 1500 calories par jour (ça peut paraître un peu juste le 1er jour), et c’est un bon moyen pour mettre son organisme au repos. Ca ne dure que 3 jours. Aucun risque de se désocialiser, ni de devenir dingue en pensant à la bouffe H24. Et en plus, on mange des préparations de chef. Que demander de plus ? Eat Lean Delight, à shopper sur le site de Pure Delight.

Episode 1. Charlotte Husson était styliste et plutôt fashion addict. Mais ça, c’était avant. Avant que le cancer ne s’invite dans sa vie et ne la lui pourrisse pendant deux longues années.
Sorties de la chimio et des opérations, Charlotte crée son blog afin d’offrir à toutes les femmes malades, quelques clefs pour rester fortes, et parmi ces clés, il y a des conseils beauté.

Bande annonce; Et maintenant, la voix. Je suis heureuse de vous annoncer que le premier épisode de mon podcast, Beauty Toaster, sera diffusé le 31 janvier. Chaque mercredi vous pourrez écouter une nouvelle conversation et découvrir ces femmes (et ces hommes aussi), qui font le monde de la beauté et du bien-être d’aujourd’hui et de demain. Vous verrez que, sous l’apparente légèreté de cet univers, la profondeur affleure toujours.

Vous pouvez me contacter via le formulaire de contact du blog beautytoaster.fr

Sur Instagram @beautytoaster et sur la page FB beautytoaster

Je remercie Virginie LEDUC, Directrice Artistique (lutaonthemoon@gmail.com) pour la conception du logo Beauty Toaster , et Gabrielle FONTAINE, Ingénieur du son pour le mixage et le montage.

 

Oui, ça fait longtemps, c’est vrai… J’ai eu beaucoup de choses à mettre en place et à boucler en cette fin d’année (un peu chaotique je dois dire…), raison pour laquelle le blog est resté en stand-by. Pour me rattraper, voici une petite rétro ou plutôt quelques liens parmi les posts que vous avez adorés en 2017.

1. Un nouveau mascara qui fait des cils en éventail irrésistibles http://www.archive.beautytoaster.fr/maquillage_mascara_noir_volume/

2. La beauté made in Asia de plus en plus incontournable http://www.archive.beautytoaster.fr/rentree_beaute_cosmeto/

3. La pédicure du célèbre Bastien Gonzalez et ses conseils de pro http://www.archive.beautytoaster.fr/bastien_gonzalez_pedicure_luxe/

4. La crème sur mesure de Laboté. Le luxe au prix du prêt-à-porter http://www.archive.beautytoaster.fr/cosmeto_cremes_sur_mesure_labote/

5. Prendre soin de son contour de l’oeil http://www.archive.beautytoaster.fr/cosmeto_oeil_anti_age_rides_cernes_poches/

Je vous remercie toutes pour votre fidélité et votre soutien. Faire exister Beautytoaster relève parfois du tour de force, mais quel plaisir de vous faire découvrir chaque mois de nouveaux produits, des marques en devenir et des lieux inspirants.

En 2018, on vous prépare un nouveau look pour Beautytoaster, mais pas que… Je vous en dis plus très vite (le site sera en maintenance dans quelques jours). En attendant, je vous souhaite à toutes une sublime année 2018. Santé, amour, gloire, succès et beauté. Et que tous vos souhaits et projets se réalisent. On se retrouve très vite.

 

Je crois que c’est la première fois que j’écris un post sur le vernis. Il faut dire que rien ne ressemble plus à un vernis qu’un autre vernis. Les collections s’enchaînent comme en mode, une couleur chasse l’autre. Sorti de ça, pourquoi faire des posts sur le vernis ? En plus le nail art et moi, ça fait deux. J’ai déjà du mal à garder mes ongles nickel sans vernis, alors avec du vernis, comment vous dire ? Et puis, et puis… le vernis est quand même l’un des produits les plus toxiques en cosméto.

Oui, parlons des choses qui fâchent. Le vernis c’est quand même pas très, très clean. Il faut que ça brille, il faut que ça reste impeccable plusieurs jours, bref, tout ça ne s’obtient pas sans un max de pétrochimie. Et pas de bol, c’est notre santé qui en pâtit.

Le toluène qui permet d’avoir une surface toute lisse serait neurotoxique. Le formaldéhyde ? Parfait pour la tenue du vernis, il serait cancérogène. À ces deux-là, il faut ajouter, le styrène, le xylène, le colophane etc. N’en jetez plus ! Ca craint, on est bien d’accord et pourtant on ne peut s’empêcher d’en porter. C’est quasiment le premier geste que les filles apprennent à faire en maquillage. Avec les tutos, les chaînes youtube etc., ça devient même addictif chez certaines ados. Je parle d’expérience…

vernis green manicurist
vernis-manucurist

Du coup, certaines marques élaborent des formules alternatives avec un max d’ingrédients naturels. Un pari fou, vu le produit et l’attente de résultat des consommatrices (parfois un peu schizophrènes, il faut le dire). La formulation est tout sauf évidente. Dernière formule 7 free (sans les 7 ingrédients les plus louches) en date, la collection Green lancée par Manucurist. Elle est à 84% composée d’ingrédients d’origine naturelle.

Oui, on peut faire du vernis avec des extraits de blé, de pomme de terre, de coton coco, de maïs, de manioc etc. Ici, chaque ingrédient chimique a été remplacé par son équivalent végétal lorsque c’était possible. Et les 16% de composés chimiques (résine, agent de brillance etc.) ont été réduits à leur minimum, soit 1% chacun. Donc, ce n’est pas une formule bio, on est d’accord, mais elle est tout de même moins toxique. Pour celles que ça intéresse, elle est également vegan.
Et la tenue ? Surprenante, quasiment la même qu’un vernis tradi, de belles couleurs (le gris souri est magnifique et le rouge sombre, une tuerie), de la brillance. Pas mal, pas du tout. Well done Manucurist !

Collection Green de Manucurist, 15 couleurs, une base et un top coat, 14 €. Points de vente sur le SITE de la marque.

 

 

Ou comment sécher les cours pour des boutons

L’acné. J’ai jamais trop su ce que c’était. Ado, je n’ai pas connu, mais j’ai eu d’autres trucs, hein, rassurez-vous ! Des petits boutons de temps à autres, mais rien d’alarmant. Or c’est le problème number one de ma fille en ce moment. Cette grande tige trouve qu’elle a des boutons. Beaucoup trop et c’est un drame !

 

« Nan, mais je peux pas aller en cours comme ça !!!! ». Donc ce matin-là, quand elle m’a asséné cette phrase décrivant l’état de détresse de sa peau, j’ai halluciné. Je me suis imaginée au même âge devant ma mère. Hum… autres temps autres moeurs, je n’aurais même pas osé sortir la moitié d’une telle excuse pour sécher les cours.

C’est vrai: elle a bien quelques petits boutons, ça et là, mais rien à voir avec une acné sévère comme en ont certains ados. Elle s’en sort plutôt bien. Sauf que de son point de vue à elle, la moindre petite imperfection prend des allures d’explosion nucléaire. C’est un point de vue d’ado. Vous le savez bien, vous qui avez des ados (ça peut même commencer avant…), tout prend des proportions de dingue à partir de 12 ans. Ma réponse a fusé, vous vous en doutez : « et si tu mangeais moins de saloperies ? » Ah oui, je suis comme ça, moi, cash, cash !

Son problème est plus d’ordre alimentaire, avec en tête de gondole, le sucre. Elle en mange souvent et trop. Le moindre stress et hop, un sac de 300 gr de Dragibus ou de trucs gélifiés ne  lui fait pas peur. Je n’en achète pas (allez une fois tous les 3 pleins de courses et encore !), mais à cet âge, ils ont toujours deux-trois euros qui traînent pour assouvir leurs envies. Au moins c’est pas la clope. On se rassure comme on peut, hein ! Ok, elle n’a ni caries, ni problèmes de poids, mais franchement si elle pouvait freiner, ça m’arrangerait. Et sa peau s’en porterait dix fois mieux.

J’ai remarqué récemment qu’elle avait beaucoup moins de boutons quand elle limitait sa consommation de bonbecs. En interviewant une dermatologue et une naturopathe pour le magazine Elle il y a quelques mois, j’ai d’ailleurs eu la confirmation que le sucre était évidemment un facteur aggravant. Explication : tel un poison, le sucre crée de l’inflammation en jouant sur le fragile équilibre chimique interne, comme il joue sur celui du cerveau d’ailleurs. Eh non, les boutons ne sont pas qu’une affaire de cycle ou d’hormones. Ce qu’on avale influe aussi énormément.

Bon, si quelqu’un à la solution pour lui faire arrêter cette manie, je prends ! Et en attendant quelques conseils de base pour celles dont les enfants sont confrontés, parfois très tôt, au problème : ils doivent éviter de toucher leur visage avec les doigts, histoire de ne pas ajouter de poussière ou de microbes à la flore cutanée qui n’en demande pas tant. Ça paraît con, mais on en voit combien qui se touchent sans arrêt le visage avec les doigts qui viennent de glisser sur la rambarde de l’escalier et d’agripper la barre du métro. Autre truc de bon sens, ils doivent absolument éviter de se charcuter. Ça laisse des taches, des cicatrices quasi indélébiles, surtout si on a la peau mate ou noire. Nettoyage doux tous les soirs (même si on ne met pas de fond de teint), voire le matin aussi si la peau est luisante de sébum au réveil et on l’hydrate tous les matins. Eh oui, une peau grasse peut manquer d’eau, ce qui la déséquilibre encore plus, donc l’hydrater n’est pas du luxe. Et non, si l’on choisit bien son produit, on n’aura pas la peau plus grasse ! Bon, ça  c’est pour les cas légers, bien entendu, s’il y a des kystes et autres bubons pas très sympa, la consultation chez le dermatologue s’impose, n’attendez pas que la situation s’aggrave ou qu’il ou elle se sente vraiment mal. Les ados ne se font pas de cadeaux !

Dans les sorties récentes, voilà quelques produits à leur mettre sous le nez. Viendra bien le moment où ils auront envie (voire besoin) de les utiliser ;-). En attendant, ami(e)s parents, bon courage !

Du bio, avec la ligne Z&Ma, une ligne de produits bio pour ados crée par deux mamans. Aucun dérivé de prétrochimie, mais des extraits naturels  (huile de tournesol, jojoba, aloe vera…). En vente sur www.z-et-ma.com

Spécial acné tardive. Il paraît que 4 femmes (plus ados depuis longtemps) sur 10 seraient touchées. Riche en zincol, en AHA et BHA, ce fluide nettoie la peau sans l’irriter, la répare et la rééquilibre aussi grâce à  de l’acide hyaluronique et de la glycérine. Phys-AC Perfect Fluide Anti-Imperfections A-Derma, En pharmacie.

Millenials only. Nia a été créé par le labo qui fabrique Strivectin. Ludique, ce masque peel-off est riche en argile blanche, poudre de charbon, AHA (extraits de la mangue et du caja).  Sunday Detox Masque Mousse Peel-Off à l’Argile Nia, en exclu chez Sephora.

Waso est la ligne jeune lancée par Shiseido. Je vous en avais parlé dans un post de rentrée sur la vague de soins made in Asia. L’Hydratant Matifiant Express mate les brillances générées pas l’excès de sébum.

Et vous les boutons ? On en parle ? Vous gérez comment ?

 

Nouvelle étape dans l’ultra-personnalisation

Je vous avais parlé de Laboté il y a peu. J’avais littéralement craqué sur le concept novateur de cette marque de cosmétique fraîche. Des formules sur mesure, des soins complètement adaptés aux problématiques de la peau à l’instant « T ». Lucie Bataill, sa créatrice, récidive. Décidément, le sur-mesure est de plus en plus incontournable.

Fidèle à son concept et toujours à l’écoute d’une communauté grandissante de fans, Laboté étend cette fois son idée au démaquillage. Quoi de plus logique effectivement ?

Si votre diagnostic de peau est déjà enregistré, la formulation de votre huile démaquillante, votre Beauty Wave, ne prendra pas plus d’1/2 heure. Dans cette Infusion Florale enrichie en vitamine E, des extraits huileux de fleurs (hibiscus, magnolia, thé vert) dosés selon les besoins de ma peau. À ce moment précis : la mienne est sèche, déshydratée et un peu terne. Mon cocktail : un extrait d’huile de thé vert anti inflammatoire et hydratant, d’hibiscus pour ses propriétés régénérantes et anti-âge et des pétales de bleuet, apaisant et riche en polyphénols.

infusion démaquillante Labote

 

J’ai choisi d’ajouter un léger parfum, mais on peut en varier la concentration, voir ne pas en mettre du tout ! La date limite d’utilisation est indiquée sur le flacon comme pour les soins.

Je l’utilise à ma façon. Si j’ai du fond de teint (ce qui arrive tous les matins maintenant. Ahahaha !) et que je n’ai pas la flemme, je passe d’abord un coton d’eau micellaire pour en éliminer un max. Sur peau sèche, je masse l’huile avant de l’éliminer avec une petite serviette humide et chaude, comme en institut. La bonne surprise : la Beauty Wave élimine tous les résidus de soin et de make up.  Elle ne laisse pas de film gras et on a une grande sensation de confort une fois que la peau n’est plus humide.

Beauty Wave, 100 gr, 28 €. Laboté, 11 Rue Madame, 75006 Paris. Tél. 01 45 48 97 48

 

 

J’ai connu une époque où l’on disait que les meilleurs pinceaux et les plus durables étaient ceux en poils naturels. A l’époque, les pinceaux étaient effectivement en poils de martre et même de poney, si si, c’est pas une blague, hélas.

Et tout le monde trouvait ça normal et génial.Depuis, quelques consciences se sont éveillées. Aujourd’hui, on s’émeut du sort des animaux (enfin !), on veut du vegan et puis, les pinceaux  en poils synthétiques se sont vachement améliorés et font très bien, voir mieux, le job.

Mais au-delà de l’aspect protection animale, c’est le maquillage qui a changé la donne. Si les poils naturels étaient géniaux avec certaines textures, aujourd’hui, où il faut travailler les matières différemment, en mettre le moins possible pour un effet à la fois no make up et zéro défaut ou au contraire multiplier les couches pour un résultat Whaou et surchargé, comme l’aiment les stars d’Instagram.

Les poils synthétiques sont moins fragiles et semblent mieux adaptés aux textures liquides notamment. Après, à mon petit niveau, j’ai toujours eu un peu de mal à utiliser le pinceau pour appliquer du fond de teint par exemple. J’utilise mes doigts ou des éponges. Justement, parlons-en des éponges. Non seulement, elles pompent beaucoup de produits. Et ça, ça devient un vrai problème quand on a un fond de teint exceptionnel (et ruineux !), comme Mon Teint Particulier dont je vous ai parlé la semaine dernière.

Récemment, j’ai acheté des éponges en silicone. Oui, bon c’est pas nouveau nouveau, mais on s’en fout, je suis certaines que certaines de mes lectrices ne passent pas leur vie sur les RS et ne savent pas ce que c’est. Ça ressemble à un morceau de prothèse mammaire. dit comme ça, c’est pas très glam’. Et comme pour tout ce qui fait étrangement le buzz, j’ai pris du recul. Vieux réflexe de journaliste 😉 . Donc oui, j’ai mis le temps pour en parler.

Au premier abord, c’est surprenant cette matière souple qui glisse sur la peau comme un morceau de plastique. L’avantage, c’est qu’on peut bien étaler et travailler la matière si elle n’est pas trop liquide. Pas de démarcations, le produit s’étale bien, même sur les ridules. C’est parfait pour estomper les correcteurs, comme ce fard crème rouge que j’affectionne particulièrement pour planquer les cernes (je vous en parlais sur ce post consacré à Becca), le résultat est vraiment super, pas de sur-couche de gras, le  produit se fond dans la peau nickel. On estompe ensuite le fond de teint par-dessus. Et là, je préfère me servir des doigts.

Car à mon avis, le silicone, c’est pas mal pour une peau jeune, sur laquelle il glisse. Pour des peaux avec 20 ans de plus ou un peu marquées, moins toniques, ça se complique, alors mieux vaut s’en remettra à l’éponge tradi ou alors au pinceau. L’application au doigt restant pour moi super la plus efficace. Evidemment, quand on compare le silicone avec une éponge classique y’a pas photo. On économise du fond de teint déjà et ensuite niveau nettoyage et hygiène, le silicone l’emporte haut la main ! Je vous mets au défi de récupérer votre éponge classique blanche comme au premier jour après une seule utilisation…

Où j’ai trouvé mes éponges ? À Londres ! So chic ! Bon, j’avoue, je les ai achetées chez Primark 😉 à 2 livres, donc je ne sais pas combien de temps elles vont durer avant de se casser en deux (ou pas), mais pour un premier essai, j’ai préféré ne pas « investir ». Je voulais savoir si ça en valait la peine. La réponse est oui, mais pas au point de les acheter trop cher.

Et vous ? Vous en utilisez, quelle est votre expérience ? Le fond de teint, vous l’appliquez comment ?