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Chantal Soutarson

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Vous connaissez mon obsession pour le fond de teint parfait. Ah, je l’ai attendue la couleur qui matcherait parfaitement. j’ne ai fait des essais. Mais souvenez-vous. Les peaux noires ne sont quasiment jamais concernées par ce genre de produit en France, très peu de make-up d’ailleurs. Relisez mon post sur La problématique du fond de teint. Récemment, j’ai encore reçu un dossier où on me parlait d’un nouveau FDT, et au moment d’annoncer royalement 19 teintes, (super !) un astérisque indiquait que certaines teintes n’étaient disponibles que sur « certains marchés ». Affligeant et grosse erreur marketing à l’heure de la déferlante Fenti Beauty, vous ne trouvez pas ?

Car oui, Fenty Beauty a bien fait bouger les lignes affolant les compteurs. en offrant pour la première fois à toutes les femmes du monde (rien que ça !), un éventail de nuances de fonds de teints jamais atteint auparavant dans la beauté mainstream. 40 Teintes !!! Avec les fameux under tones (sous-tons) qui font que deux personnes de la même couleur de peau en apparence n’auront pas forcément le même fond de teint à l’arrivée. On peut avoir plus de jaune, plus de rouge, plus de noir (même si on est blanche, aussi d’ailleurs !!!). Les boutiques Sephora sont en permanence en rupture de stock, c’est dire si la demande était en manque. Bon, j’ai prévu de faire une descente chez Sepho prochainement avec ma fille (nous on n’aime pas la foule et on préfère laisser passer toutes celles qui accourent comme si leur vie en dépendait…) afin d’acheter les teintes qui nous conviennent exactement. On s’en parle bientôt…

En attendant, privilège de journaliste beauté oblige, j’ai eu la chance de tester la première machine à fond de teint sur mesure en France. Comment une si petite boîte (évidemment bourrée de techno) peut-elle vous sortir le fond de teint qui matche avec votre peau à la perfection ? Eh, bien grâce à des algorythmes. Petit questionnaire rapide (sur votre type de peau, la texture désirée et la couvrance), puis la conseillère scanne votre visage et votre cou. Au bout de quelques minutes, apparaît sur la tablette le détail et le pourcentage de chaque tonalités (rouge, jaune et noir) qui constituent votre teint. ensuite la conseillère n’a plus qu’à placer un flacon vide dans la « boîte » et le produit se fabrique devant vous. Oui sous vos yeux : J’ai vu les différents constituants se déverser dans le flacon, comme à l’usine sauf que là tout est fabriqué en live, rien que pour vous. En une vingtaine de minutes, c’est plié !

Quand le flacon est au tiers, la conseillère interrompt le processus de remplissage, place le flacon dans une centrifugeuse pour homogénéiser le mélange et vous le fait tester. À cette étape, on peut encore modifier légèrement la teinte, mais pas la couvrance (donc faut pas se louper au moment du questionnaire). Et hop, le flacon repart au remplissage !

Pour la touche finale, vous pouvez choisir d’appeler votre fond de teint comme vous le souhaitez (au hasard ici, Chantal ! Ahahah), une étiquette personnalisée sera éditée avec le nom, mais également la référence de votre couleur, le N° de lot et la date limite d’utilisation (jusqu’à 12 mois). Tout cela est remis dans un sublime coffret. Le luxe à la française quoi ! Ce qui veut dire que si vous tombez en panne alors que vous êtes aux États-Unis (où la machine a été lancée en premier lieu), vous pouvez faire fabriquer votre FDT à l’identique. C’est pas un truc de malade, ça ?

Franchement, je vois beaucoup de choses en cosmétologie, mais là je dois dire que c’est unique. Le scan existait déjà m’a dit le staff de Lancôme, mais la petite machine-usine, elle, est une première. Il aura fallu attendre la bonne idée d’une femme (oui, on doit en être fières !) pour que le fond de teint sur mesure passe du rêve à la réalité. Mais comment personne n’y avait pensé avant ?

Alors moi je dis, bravo Lancôme, bravo d’avoir su repérer ce jeune talent et de l’avoir aidée à développer cet outil absolument incroyable. Respect total ! Le Teint Particulier par Lancôme, 89 €, 30 ml (oui, je sais c’est pas cadeau) aux Galeries Lafayette Paris uniquement. Vous voulez voir une mini vidéo du remplissage ? Direction la page Facebook de beautytoaster ou sur mon Insta 😉

 

Il est partout, le miel. Savon, démaquillant, soins, on le retrouve dans toute la cosmétique. Et vu la saison, c’est un peu l’actif de circonstance, ça tombe bien. Ce n’est pas nouveau l’industrie cosmétique qui utilise le miel, mais naturalité aidant, il est de plus en plus fréquent de voir des marques s’y intéresser de très, très près, avec pour certaines, en plus, une véritable démarche conservatoire. Et ça, c’est plutôt nouveau. Tant mieux parce qu’à l’heure où on parle tant des glyphosates et autres saloperies qui empoisonnent les champs, elles sont bien mal en point nos amies les abeilles et nous le seront définitivement aussi si personne ne s’en préoccupe. Pas vrai Bruxelles ? (voilà pour la parenthèse écolo-politique du jour 😉 ).

Avec Miracle de Miel, Exertier est allé chercher son précieux liquide dans les massifs de la Savoie. Récolté à Courchevel s’il vous plaît (#avoirlaclasseoupas), à 2000 mètres d’altitude, bien loin des nuages de pesticides. Là-haut, les abeilles butinent tranquillement différentes fleurs, résultat, un miel super riche en acides aminés, fructose et oligo-éléments. Le top pour booster la synthèse de collagène et la régénération derme et épiderme. Une ligne de quatre produits et toujours la même exigence, avec pour chaque soin, plus de 80% d’ingrédients naturels.

Chez Kiehl’s, avec Pure Vitality  Skin Renewing Cream, on mise sur le fameux miel de manuka. produit en Nouvelle-Zélande, il serait anti-inflammatoire, anti-microbien en plus d’être un cicatrisant hors pair. Son taux de polyphénols (vous savez ces puissants anti-oxydants) serait dingue. Du coup, on le retrouve à toutes les sauces si je puis dire.. Cette crème contient également du ginseng rouge qui renforce la barrière cutanée et améliore également le métabolisme cellulaire. Bon, dommage qu’il faille aller le chercher si loin ce miel (hein, le bilan carbone, on en parle ?), même si l’intention de départ est bonne. Allez un bon point tout de même : la marque fait de plus en plus d’efforts pour avoir des formules courtes, supprimant les ingrédients problématiques (huile minérale, colorants et parfums de synthèse, entre autres). Et hop, 99,6% d’ingrédients d’origine naturelle. Allez, c’est pas mal !

Guerlain utilise le miel de l’abeille noire d’Ouessant, un ingrédient ultra-régénérant tellement il est blindé en acides aminés et en oligo-éléments. Associé à la gelée royale de Sologne, exclusive à la marque, dont les vertus sont extrêmement nutritives, cela donne un cocktail anti-âge de choc, à retrouver dans la ligne Abeille Royale. Notamment dans l’Huile-en-Eau Jeunesse, mais également le Black Bee Balm, qui sauvera la peau de celles qui ont un peu trop abusé du soleil (non, ne vous cachez pas, on vous a vue 😉 ). La marque est partenaire de l’association Conservatoire de l’Abeille Noire Bretonne et et de l’Observatoire Français d’Apidologie.

Preuve qu’il très en vogue chez tous les cosmétologues, on en retrouve aussi dans les savons Melvita, mais aussi dans la Royal Honey Essential Queen’s Cream de Skinfood (en vente chez Sephora), dans le démaquillant Miel-en-Mousse de Lancôme ou encore dans la nouvelle ligne Soin Nourrissant de Dr Renaud.

 

Un lieu atypique, unique, voilà le genre de trouvaille  que j’aime faire. Et si en plus celle ou celui qui l’a rêvé et l’a créé est une personne passionnée, alors là c’est le Graal intégral. Suivez-moi !

J’ai rencontré Cécile Tall il y a quelques semaines. Je pensais passer 15 minutes chez Awesome (c’est le nom de sa boutique), j’y suis restée deux heures ! Une femme passionnée, passionnante,  au profil super atypique, pour ne pas dire hors-circuit, et ça j’adore ! Diplômée en Droit et en Finance, spécialisée en fusions-acquisitions, rien ne la destinait à la cosmétologie et encore moins à ouvrir Awesome en janvier dernier.

Mais voilà, comme beaucoup d’entre nous qui, arrivées à certaines périodes de leur vie ont une furieuse envie de changement, et parce qu’elle est fan de voyage, Cécile s’est mise à s’imaginer dans une autre vie, un autre job et c’est tout naturellement qu’elle s’est tournée vers la cosmétologie et la volonté de faire différemment. Plus les marques sont niches, inconnues plus elles lui tapent dans l’oeil. Dingue de sourcing, cette tête chercheuse accorde une grande importance aux ingrédients, qu’elle veut les plus naturels possible, ainsi qu’à leur origine, mais sans être une stakhanoviste du bio.

Elle connait les créateurs de chacune des marques qu’elle décide de vendre dans sa boutique. On sent son attachement à ces personnalités, toutes très inspirantes. Elle parle avec passion des textures, des parfums. Cécile n’est pas une commerçante. Elle aime VRAIMENT tous les produits qui franchissent le seuil de sa boutique, comme si elle les avait conçus elle-même. Sur les étagères de ses deux monumentales bibliothèques chics, 15 références et que le top du naturel et du bio. M Botanicals, Nathalie Bond Organics, Mel Millis, Mauli, Evolve, Liha, Guy Morgan, Le Pure… Cécile élimine 90% des produits qu’on lui envoie, c’est dire si sa sélection est pointue. Rentrer chez Awesome se mérite ! Alors, allez-y les yeux fermés et prévenez votre banquier. La CB va chauffer 😉 Et moi, je vous parlerai très bientôt de quelques pépites dénichées dans la boutique de Cécile.

Awesome 49, rue Saint-Georges. 75009 Paris.

Vous habitez à l’autre bout de la France ? Pas de panique, Awesome a également un site marchand https://mygreenbrands.com

Défilé Vanessa Seward

« Eh, cheveux! » C’est ainsi que ma fille s’est faite interpeler un jour dans le parc à côté de chez nous, par un garçon de son collège. Petit crétin ! Il avait oublié son prénom, en revanche, il avait inconsciemment perçu ce qui faisait qu’on pouvait la repérer entre mille. Ses cheveux châtains, sublime cascade de boucles sans fin (oui je reconnais que je ne suis pas très objective, mais c’est pourtant vrai, allez voir mon Instagram 😉 ). Mais, on a de l’humour dans la famille et ça nous a bien fait rire ce « Eh, cheveux ! »

Blague à part, c’est bien grâce à ma fille si j’ai retrouvé le chemin de ma vraie nature de cheveux. Depuis toute petite, elle a toujours voulu les raidir (et bam ! Le brushing d’une heure et demi le mercredi soir en rentrant du taf !). Elle me demandait quand elle pourrait se faire faire un lissage qui la débarrasserait définitivement (croyait-elle) de cette toison vraiment trop envahissante.

Pour moi, pas question de « défriser » les cheveux de ma fille. Soude, ammoniaque, le meilleur moyen de bousiller son jeune cuir chevelu à vie et sa santé avec. Quand je pense que certains produits de ce type sont en vente libre (en grande surface notamment, si, si !) à destination des mamans qui souhaitent faire subir ça à leur(s) fille(s). Au secours ! Pour moi, c’était hors de question.

Mère et fille

Accepter ses cheveux ou pas, être visible ou pas…

Et puis ma fille a grandi (oui, c’est elle à gauche…j’ai l’autorisation 😉 ). Et moi (c’est moi à droite, une première et une dernière…) aussi j’ai grandi avec elle. C’est fou comme on apprend au contact de ses enfants. Comment pouvais-je continuer à lui dire : « mais tes cheveux sont tops ! », quand de mon côté je ne sortais jamais sans un brush impeccable ? ÇA N’AVAIT PAS DE SENS ! Tôt au tard, elle m’aurait balancé cette contradiction à la figure et n’aurait pas eu tort.

Alors j’ai tout arrêté il y a deux ans pile. Ça tombait bien, j’avais de moins en moins envie de chimie et je voulais voir à quoi ressemblaient mes cheveux après toutes ces années à les raidir. Pourtant, les lisser me facilitait la vie, c’était aussi sans doute une façon de me conformer, de tirer un trait sur un passé pas fun aussi…

Y’a plein de raisons et de croyances qui poussent à contrarier la nature de ses cheveux. Changer leur couleur pour être « plus sexy ». Changer de coupe pour montrer qu’on a le bon « flow » comme dirait ma fille. Les lisser un max parce qu’au boulot, ça fait plus crédible, plus sérieux, plus clean… J’en passe et pas des meilleures !

crème Karina

Comme je l’ai déjà dit, le cheveu frisé, c’est du taff. Trouver les bons produits, empêcher les longueurs de se dessécher, donner une belle définition à ses boucles… Sérieusement, c’est parce que l’industrie capillaire s’est bougée ces 5 dernières années qu’on peut aujourd’hui vivre avec ses boucles. Certains labos ont pris la peine d’étudier ces cheveux si particuliers et ont compris qu’on ne pouvait pas les traiter comme les raides. N’empêche que c’était pas si évident. Quand j’avais l’âge de ma fille, 15 ans (y’a très, très longtemps 😉 ), il n’y avait rien, mais quand je dis rien, c’est vraiment rien. Ou alors il fallait aller dans Paris, à Château d’Eau, le quartier africain pour trouver des produits aux formules pas toujours très transparentes… Après, il a fallu passer par de sales périodes : genre les soins ultra siliconnés censés discipliner la frisure et dont le résultat était un cheveu encore plus secs et incontrôlable. Oui, on revient de loin.

Cette période est derrière nous et c’est tant mieux ! Mais comme toujours, rien ne vaut le testing, le vrai, pour savoir ce qui convient ou pas à sa nature. Clairement, il y a encore un gap entre les produits pour cheveux bouclés-frisés de type européen et les crépus d’origine africaine. Car non, un soin formulé pour les premiers ne convient pas systématiquement aux seconds. Sans parler du métissage qui complique encore le choix. Ce qui fonctionne chez ma fille, ne fonctionne pas toujours sur mes tifs dont le métissage remonte à plusieurs générations.

Une chose est sûre. Moins les produits contiennent de S (sulfates et silicones entre autres) mieux mes cheveux se portent. Comme ils ne sont ni vraiment crépus, ni franchement bouclés, et qu’ils sont souples, je dois adapter l’utilisation des produits. J’utilise certaines formules (qui peuvent beaucoup graisser et « salir » le cheveu) avec parcimonie ou alors de façon différente. Le fameux reverse shampoo dont je voulais parlais dans ce post sur le démêlage LIEN et dont je suis toujours très fan.

L’astuce pour avoir des boucles toniques et bien définies : je démêle toujours au conditionner et surtout j’évite de frotter les longueurs pour les sécher. Depuis des années, j’utilise une serviette et un turban Aquis (en vente depuis peu chez Sephora d’ailleurs). Cette matière permet de sécher les cheveux en un temps record, sans les agresser.

Et le soir, je mets un foulard en soie, comme me l’avait conseillé Aude Djampou pour éviter que le démêlage suivant ne vire à la torture.

Je vous en ai déjà parlé dans de précédents posts, mais voici une sélection que j’aime particulièrement pour les cheveux frisés/bouclés/crépus.

Pour les cheveux crépus… la ligne Furterer Karinga qui démêle et nourrit super bien.

Pour les cheveux bouclés… mais ça marche aussi sur les plus frisés : la ligne Curl Fabio Salsa. J’aime aussi la ligne Monique by David Lucas, qui apporte de la matière et fonctionne sur toutes les fissures. Toute nouvelle, la nouvelle ligne Twisted Sebastian Professional. J’ai testé sur mes cheveux, mais le conditionner n’est ni assez nourrissant ni assez démêlant, donc c’est vraiment une ligne pour les cheveux juste bouclés qui cherchent un peu de ressort, pas plus.

Si vous avez vous aussi des astuces ou des produits tops pour votre frisure, faites-nous partager 😉

 

On n’a jamais vu une aussi belle crème pour les mains…
Les crèmes pour les mains. Jamais fait de post sur ce sujet. Pourtant, je crois bien que c’est le seul produit que j’utilise d’un bout à l’autre de l’année et plusieurs fois par jours. C’est vraiment un indispensable pour moi. Mais comment un soin aussi utile peut-il être aussi moche ?

C’est peut-être pour cette raison que je n’en ai jamais parlé. Car oui, les crèmes pour les mains sont rarement des soins qu’on a envie de montrer. Allez prendre une photo sympa avec un banal tube blanc ou pire bourré de texte. D’ailleurs, plus elles sont efficaces plus elles sont moches, vous avez remarqué ? Sérieusement la question mérite d’être étudiée. Non, je plaisante, on s’en fout en fait. Moi, tout ce que je demande à une crème pour les mains c’est qu’elle les empêche de ressembler à celles d’une centenaire après chaque lavage. Basta !

Du coup, j’en ai partout. Sur ma table de nuit, sur mon bureau, dans ma salle de bains of course, dans l’entrée et toujours une dans mon sac… Je peux même vous dire que je suis une inconditionnelle de la Multi-Intensive de Clarins. Parfum, texture, tout me va. Pourtant, dernièrement, j’ai trouvé mes mains  particulièrement sèches. On ne peut pas dire que j’ai abusé du soleil cet été, hein, mais plus ça va plus la situation s’aggrave. Pour les « relipider » (ahahah !), j’ai dégainé pendant plusieurs jours d’affilée le Masque Cristal pour les Mains Herobrist. Un gel crème bleu glacier, frais, léger (bourré d’anti-oxydants et de ginseng anti-vieille peau) super agréable à laisser pauser une dizaine de minutes. Mon truc : je le mets sur le dos des mains et je continue à travailler sur l’ordi tandis que ma peau boit, boit,  boit !

Mais non vraiment, la crème pour les mains n’est pas le soin le plus sexy du monde. C’est pas comme un beau tube de rouge. Enfin, ça c’était avant, avant que Chanel se penche sur la question et ne lance ce magnifique galet. Une forme elliptique, un blanc brillant, la typo noire et fine qui va bien. Et elle sent divinement bon en plus ! Mention spéciale pour la formule : .à base de cire de rose de mai, d’iris, de glycérine, de beurre de karaté et d’acide hyaluronique. Ni trop riche ni trop light, elle est juste parfaite. Et à ce prix-là, ça vaut mieux, on est d’accord Et hop, dans mon sac. La Crème Main Chanel, 50 ml, 49 €.

Toutes les astuces anti-sèche sont bonnes à prendre. Si vous en avez une efficace, partagez !