Il y a quelques semaines, je me suis rendu compte que mes jambes n’avaient plus l’allure que je leur connaissais, pire que ma souplesse musculaire avait du plomb dans l’aile. Effet collatéral du confinement et conjoint de la péri-ménopause, je me suis retrouvée avec des guiboles moins fermes, la peau flappie en plus d’articulations et de ligaments bien trop raides… Ca m’a fait un choc et j’ai décidé de réagir. Mais bon, pour les miracles, on repassera.
Dans les années 50 et jusqu’aux années 60-70, les femmes de la « bonne société » française se rendaient chez l’esthéticienne et le coiffeur, toutes les semaines. Je me rappelle, quand j’ai débuté dans la presse (dans les années 90, hein 😉 ), j’ai connu des rédac’ chefs pour qui il était impensable de se faire un shampooing elles-même et je ne vous parle même pas du brushing ! En même temps, elles ne payaient pas, c’était pratique.
J’ai testé 3 huiles
Se démaquiller à l’huile, ça ne fait pas rêver dit comme ça. Pourtant, pourtant, à l’heure où tout le monde rêve de formules plus saines, plus pures, l’huile apparaît comme une bonne alternative aux démaquillants classiques.
Depuis quelques mois, j’ai switché pour le démaquillage à l’huile. Pour des raisons pratiques d’abord, parce que l’huile est le meilleur moyen d’éliminer make up, poussières et autres polluants oxydants. Surtout ces derniers qui mettent à mal les cellules. Je ne me maquille pas énormément, mais j’ai toujours mis un point d’honneur à me démaquiller correctement. C’est selon moi le premier geste anti-âge.
D’ailleurs, je me « bats » régulièrement avec ma fille pour qu’elle en fasse de même, mais ma parole ne porte PAS DU TOUT ! Normal, elle a 16 ans (l’anti-âge c’est loin pour elle, certes, mais l’inflammation, pas tant que ça…). Et puis, je suis sa mère et ma qualité de journaliste beauté ne fait pas de moi une experte à ses yeux. Faut pas rêver 🙂
Bref, L’huile est devenue mon nouveau démaquillant. C’est le meilleur moyen de me démaquiller correctement et de ne pas martyriser mon pauvre film hydrolipidique. Eh oui, c’est lui qui me dicte ma conduite, de plus en plus… Le manque de confort, l’impression de peau qui tire. A 20 ans, ce n’est pas gênant, à 50+ c’est le signe d’une peau qui va manque de quelques chose.
Je ne crains pas les rides, elles font partie de la vie. Je crains la peau inconfortable qui se marque par négligence. Manque d’hydratation et de nutrition, Joelle Ciocco en parlait sur Beauty Toaster il y a quelques mois. Mais revenons au sujet qui nous intéresse : le démaquillage à l’huile.
Bon, j’entends d’ici les « Ouais, mais moi, j’aime pas la sensation », « ça démaquille pas super bien »… Il faut savoir ce que l’on veut. L’huile c’est l’éloge de la lenteur, du massage, du modelage… Si l’on veut un démaquillant rapide, on prend une eau micellaire (vous saurez tout le « bien » que j’en pense dans le post Faut-il encore se démaquiller à l’eau micellaire) ou un démaquillant moussant bourré de sulfates et basta. Perso, j’estime que le démaquillage ne peut pas être bâclé et qu’il faut choisir en connaissance. L’huile est la BFF (best friend Forverver 🙂 ) des peaux sèches et des peaux matures. Il faut que je me fasse une raison, j’appartiens désormais à la seconde catégorie…
J’en ai testé trois récemment, l’huile démaquillante c’est la formule qui buzze en ce moment.
L’Huile Démaquillante On the Wilde Side : super marque dont j’ai eu la chance d’interviewer sa créatrice, Anne-Sophie Nardy. Totalement naturelle et bio, cette huile a l’apparence d’un lait très fluide. A base majoritaire d’huile de prune (aux vertus anti-oxydantes), elle contient de l’eau de camomille, des bourgeons de hêtre et de la sève de bouleau, deux extraits végétaux aux qualités régénérantes et même détoxifiantes. Je l’applique sur peau non humidifiée, du coup, en la massant elle devient rapidement plus épaisse. Pour l’éliminer, j’utilise une petite serviette invité humide, pas forcément chaude. Après deux-trois passage, la peau est douce, sans aucun résidu gras. A shopper sur www.onthewildeside.com
L’Huile Démaquillante Filtre Sacré L’Odaïtes. Je vous avais déjà parlé de leur super gommage dans Ma Liste de Rentrée 2018. A base d’huile d’olive (non, elle ne sent pas du tout l’huile d’olive !!!), d’huile de dattier et de vitamine E, elle est plus épaisse que la précédente, mais la masser la réchauffe et la fluidifie. Pour la rincer, je l’émulsifie avec un peu d’eau, je masse et ensuite j’élimine avec ma fameuse serviette invité, mais chaude cette fois, pour une élimination optimale. Elle sera parfaite pour les peaux matures, les peaux déshydratées ou en hiver. A shopper sur www.lodaites.com
La Cleansing oil de Votary. Cette marque a été créée par deux anglaise. Cette huile démaquillante fabriquée au Portugal ne contient que des huiles extraites du tournesol, de l’abricot, des pépins de raisin, de géranium…Très fluide, avec un léger parfum hespéridé, elle s’élimine parfaitement avec la même méthode que précédemment. A retrouver au Bon Marché ou sur www.votary.co.uk
Et le démaquillage des yeux ? @the.mess.eye qui me suit sur IG, m’a posé la question du démaquillage des yeux à l’huile effectivement. Perso, pour moi, c’est non. J’utilise toujours un démaquillant pour les yeux (biphasé tout de même !) car les fards actuels et le mascara en particulier, sont hyper résistants. Donc effectivement, j’ai une étape en plus qui est le démaquillage minutieux des yeux. Mais au moins, je n’ai pas le désagrément de l’huile dans les yeux. Que voulez-vous, j’aime mon petit confort !
Et vous l’huile démaquillante ? Vous avez testé ? Approuvé ou détesté ?
Pour info : la petite brosse japonaise, l’éponge konjac, le disque exfoliant et la serviette viennent du site www.chut-cosmetiques.com, le site consacré au démaquillage crée par Clémence Guillaussou et son ami Mathieu Pecqueur. J’ai partagé mon bureau avec Clémence pendant quelques mois du temps de Votre Beauté, c’est une fan de beauté et c’est vraiment une super nana ! Je vous encourage à aller visiter son site www.chut-cosmetiques.com
Le retour en grâce de l’huile
Les PEGS, les silicones, les conservateurs (bon, ça dépend lesquels, quand même…) et tout le reste, on a décrété qu’on n’en voulait plus. Bon alors on fait quoi ? On arrête tout ? On sort dans la rue sans crème, sans protection aucune et on s’en remet à la chance ? Dans un environnement sain, sans pollution, sous un climat tempéré ou sous une cloche de verre tiens, en mode aquaponie, ce serait peut-être jouable. Mais on le trouve où l’environnement sain quand on vit en ville ? Partir se mettre au vert ? Même en rase campagne les abeilles sont plus vulnérables que sur les toits de Paris. Quelque chose ne tourne pas rond, effectivement… Au quotidien, 365 jours par an, on doit sortir, travailler, emmener les enfants à l’école, se nourrir, voyager dans les transports en commun, faire du sport, avoir une vie sociale quoi !
Green, vegan, humanitaire, cette marque coche toutes les cases !
Lorsqu’Helena Mendes se lance dans les cosmétiques, elle a déjà derrière elle, malgré son jeune âge (même pas 35 ans), une carrière bien remplie de diplomate internationale, spécialisée en écologie et conflits armés. Une tête bien faite et bien pleine (que n’aurait pas renié Montaigne), qui ne parle pas moins de 7 langues ! Qui dit mieux ? le parcours de cette jeune femme m’a scotchée. Si ce n’est pas encore fait, je vous invite à écouter son interview, Helena Mendes Beauty Trotteuse passionnée disponible depuis mercredi dernier, où elle raconte son parcours et sa plongée involontaire dans le monde de la cosmétique.
Car oui, la création de Mawena, sa marque de soins s’est comme imposée à elle. Elle adore son métier négociatrice internationale et n’avait aucune envie, ni besoin d’en changer. Pas le genre de métier dont on fait le tour en quelques années, ni celui dans lequel on s’ennuie. Chaque jour, les nouvelles nous le rappellent…
Créer une marque de cosmétiques de toute pièce, lorsqu’il y a nécessité de faire analyser et valider des actifs, d’assurer leur extraction en respectant la nature etc. , trouver des partenaires d’un bout à l’autre de la chaîne, c’est beaucoup, beaucoup d’investissements. A la fois personnels et financiers. Oui, comme dans tout, l’argent est le nerf de la guerre. Et même si l’on voit plein de start up fleurir, l’envers du décor, c’est la voiture qu’on vend pour se lancer parce que les banques n’ont pas confiance, zéro salaire, quelques fois même le retour chez les parents, des nuits sans sommeil, des galères de fournisseurs… Tous le monde n’est pas Glossier et même pour Emily Weiss, j’imagine que ça n’a pas dû être facile tous les jours. Bref, lancer sa propre marque, certaines d’entre nous en rêvent peut-être, mais peu se lancent. Mais lorsque l’on a dû ferrailler avec le sommet d’Etats, pour certains peu scrupuleux voire crapuleux, on n’a plus peur de rien, rien n’est impossible.
Helena s’est donc lancée, tête baissée, ou presque. Même pas peur ! Le vegan est à la mode ? Elle n’est pas du genre à surfer sur la vague. Alors tant qu’à éliminer les ingrédients issus du monde animal et à apposer le petit lapin sur tous ses produits, elle refuse aussi de vendre dans les pays qui continuent à pratiquer des tests sur les animaux et/ou utilisent des ingrédients animaux dans leurs produits. En clair, elle n’hésite pas à se couper du marché chinois, pour lequel tester sur les animaux et utiliser des matières animales ne constitue en aucun cas un problème. Et ouais, vouloir gagner des sous ne justifie pas tout. Alors bravo à toi Helena, car je sais que c’est un vrai « sacrifice » en ces temps de concurrence acharnée. Ne serait-ce que pour ça, je trouve qu’il est important de soutenir Mawena !
Autre bonne raison, ce sont les produits vraiment super ! Les textures, les parfums… Arriver à faire des produits majoritairement bio, jolis, sexy et efficaces en éliminant tout ce qui fâche, c’est un sacré pari. Relevé haut la main par Helena qui a su bien s’entourer 😉
J’adore les formules polymorphes, celles qui se transforment en quelques secondes. Vous aimez également ? Vous ne résisterez pas au Baume-en-Gel Nettoyant Illuminateur Rose Papaya. Sa couleur irréelle (due à la fleur d’hibiscus et non à la cochenille, ni à un colorant de synthèse !) constellée de petites bulles d’air, son parfum… Vous l’appliquez sur le visage, vous massez et au contact de la chaleur de la peau, le gel devient une huile à la fois démaquillante et bienfaisante. Je rince avec une serviette chaude, comme dans les spas.
La peau est nickel et pour qu’elle reste bien hydratée, je fais suivre d’un splash d’Essence Florale Rose Bamboo. Elle est blindée en eaux végétales (litchi, citron, rose et bambou), aloe vera et acide hyaluronique végétal. La peau reste hydratée jusqu’au matin. Une tuerie que j’utilise également un peu comme un sérum le matin, avant ma crème de jour.
A mon avis l’Huile Démaquillante Rose Moringa et le Sérum-Huile Rose Marula ne doivent pas être mal du tout, puisque formulés sur le même principe. De quoi simplifier sérieusement ma routine beauté.
Si vous aussi vous avez craqué, dites-moi ce que vous en avez pensé et sinon, vous n’avez plus aucune hésitation à avoir ! Ne serait-ce que parce que c’est très rare de voir une marque cocher toutes les cases comme on dit : elle est écoresponsable (je vous ai dit que les flacons étaient en verre ?), clean, bio, équitable, avec comme objectif un vrai projet de développement pour une communauté. C’est un projet porté par une femme pour les femmes. Moi, ça me parle et ça suffit pour me motiver à la soutenir, pas vous ?
A découvrir sur le site mawenaparis.com, mais également chez Birchbox et sur le site Ohmycream
Maman, c’est quoi ce machin rose ?
Aujourd’hui, je début une série de posts sur ces home devices qui s’installent doucement mais sûrement dans nos routines beauté, bien-être et même santé, enfin dans nos vies quoi.
Je commence par la cosméto mais pas pour vous parler de brosses nettoyantes. Non, c’est bon, je crois qu’on a fait le tour. Non, je préfère m’intéresser aux appareils qui veulent booster l’efficacité des soins anti-âge.
En ce moment j’utilise matin et soir (et ça fait plusieurs semaines que ça dure déjà), ce petit objet beauté non identifié. Alors évidemment, je n’ai pas pu résister à l’envie de faire une photo un peu décalée. Mais oui, quand je regarde Iris, c’est son nom, je ne peux m’empêcher de de me rappeler ces visuels hallucinants dans le catalogue de La Redoute de mon enfance.
Alors pour celles qui n’ont pas connu, voici une anecdote très perso mais qui parlera à beaucoup, j’en suis certaine. La Redoute a longtemps eu un gros catalogue bi-annuel où l’on trouvait tout : vêtements, électroménager, jouets, meubles. TOUT. C’était un peu notre Amazon mais sur papier et certainement plus vertueux (impôts payés en France, méthodes de management certainement moins horribles… Passons. Et donc on trouvait des balances, des des combinaisons de sudation pour maigrir et, et… des vibromasseurs ! Oui, oui, vous avez bien lu, des vibro ! Seulement, ils ne pouvaient pas afficher clairement la couleur (eh oui, ce catalogue était vraiment un truc familiale, il trônait dans le salon à la vue des parents et des enfants). Alors le mannequin posait avec un sourire béat et le vibromasseur collé à la joue comme si c’était un objet de massage. Evidemment, moi petite, je me demandais à quoi ça pouvait bien servir de se masser le visage avec un truc pareil. Ce n’est que bien plus tard, évidement, que j’ai compris l’utilité de l’appareil, le ridicule de la situation et surtout pourquoi ma mère avait été si gênée de me répondre quand je lui avais demandé à quoi pouvait bien servir cet appareil. Ouais, on était quand même moins à l’aise avec sex toys dans les années 70-80.
Voilà, ça c’était pour le retour historique. Bref, aujourd’hui, moi je dis que sans le savoir, La Redoute a anticipé l’avènement des appareils de massage anti-âge. Ok, je sors… Blague à part, j’aime beaucoup ce petit device crée pour masser le contour des yeux, donc, améliorer le drainage (pour celles qui ont des poches, ça peut être pas mal), la micro-circulation (pour les cernes des lendemains fête 😉 ) et accessoirement prévenir peut-être quelques ridules (bon, si la patte d’oie est déjà bien installée, ce ne sera pas miraculeux…).
Il coche toutes les cases : il est petit (il partira en vacances avec moi celui-là), léger, se prend bien en main (Ahahah !) et se recharge comme un portable (pas de piles !). Il a un toucher peau de pêche vraiment agréable. Il utilise la techniques des nano-vibrations et on peut varier la vitesse ou l’intensité du massage. Perso, j’utilise toujours la même intensité. Tester les 8 fréquentes juste pour déterminer celle qui me convient, j’ai trop la flemme ! C’est intense, mais vite fait : 30 secondes pour chaque oeil. Si moi je le fais…
Mon conseil : l’utiliser après avoir appliqué un soin contour des yeux (perso, je suis une grande fan d’Advanced Night Repair Eye Concentrate Matrix d’Estée Lauder pas donné mais il vaut vraiment ses 68€) afin que l’embout glisse sans tirer la peau, en particulier si elle est sèche. Et en plus le soin pénètre bien mieux.
Mon astuce : je l’utilise aussi sur le reste du visage avec des mouvements ascendants notamment dans la zone inter-sourcilière, au niveau des joues et des sillon nasogéniens.
Iris de Foreon, 139 €. A shopper sur le site Foreo
Vous connaissez ? Vous l’avez testé ? Dites-nous ce que vous en pensez.
Haro sur la peau sèche !
Ca faisait longtemps que je n’avais rien posté. Fin d’année compliquée, projet à mettre en route… Mais on s’en sort toujours. Aujourd’hui, je reviens avec une routine cosméto.