Episode 232. Aujourd’hui, je reçois Stéphanie Bozonnet, coiffeuse de formation, coach et surtout Présidente-fondatrice du Cercle des Femmes de la Coiffure. Connue et appréciée pour son franc-parler, Stéphanie a de l’énergie à revendre.
Quoi de neuf ?
Allez, une speed list pour marquer (et non fêter) l’arrivée de novembre, le changement d’heure (que je déteste !) et la froidure… C’est comme ça, c’est novembre. Mais vous savez quoi ? Ca va bien se passer. Tous les ans, ça nous fait ça. On commence à déprimer, on a envie de rester en boule au fond de son lit, on a l’impression d’être au ralenti. Mais non, mais non, il y a plein de choses sympas à découvrir, à faire, c’est pas le moment d’hiberner. Allez, hop, hop, hop !
1. La bonne action. J’aime beaucoup ce que fait la Maison Fragonard, en particulier ses workshops sur le parfum dont je vous avais déjà parlé notamment dans le post Parfums: Sang, Sécrétions et Momies que je vous invite aller lire si vous ne l’avez pas déjà fait. Vous serez surpris. Aujourd’hui, Fragonard est bien plus qu’une marque de parfums, c’est une marque de lifestyle raffinée. Mais pas que… Fragonard s’engage auprès d’Elise Boghossian acupunctrice parisienne dont l’ONG EliseCare vient en aide aux victimes des zones en guerre. Grâce à ses aiguilles, elle soulage la douleur, accélère la cicatrisation et aide même à opérer sans anesthésie chimique. Afin de l’aider dans son combat, Fragonard met en vente un savon coeur au jasmin, dans son magnifique porte-savon en forme de coeur (25€), dont tous les bénéfices sont reversés à l’association EliseCare. En vente dans les boutiques et sur le site de la Fragonard.
2. Motivation. Ce qui freine quand on veut se mettre ou se remettre au sport (surtout en cette saison), c’est en grande partie le prix du forfait annuel, souvent démentiel ! Mais c’est aussi qu’on est pieds et poings liés à une salle ou à son réseau. Je trouve ce système complètement obsolète, complètement à côté des envies de consommation d’aujourd’hui. Moi j’ai envie d’aller faire une séance de Pilates dans un studio à côté de chez moi et puis demain d’aller faire du yoga entre deux rendez-vous dans l’arrondissement où je me trouverai à l’instant T, parce que j’aurai 2 heures à tuer. C’est exactement ce que propose Urban Sports Club. Sur l’appli téléchargée, on choisit l’un des 4 forfaits (du plus basique à 29 € aux plus premium à 129 €) et ensuite on peut se rendre dans n’importe quelle salle répertoriée dans le réseau USC, pour suivre un cours ou accéder à la salle que l’on veut : escalade, yoga, crossfit, cycling, boxe… En plus, on peut pratiquer dans différentes villes, y compris en Allemagne d’où le système est originaire et où l’offre est ultra développée. Top ! Plus d’infos sur le site d’Urban Sports Club (en photo : un cours de Yoga Aérien au Centre Somasana, Paris 8ème. #jelaifait)
3. Attention pépite. J’avoue, je n’en avais jamais entendu parler. La Maison Delbôve a été fondée en 1967 (année chère à mes artères 🙂 ) par Marion et Roger Delbôve, un couple de belges passionnés de cosmétiques et de plantes. Madame était une disciple d’Helena Rubinstein, mais au fil du temps, la puissances des végétaux l’a convaincue de créer ses propres formules, avec l’aide de son mari, serial entrepreneur dans la coiffure. Leurs premiers soins : la Crème et l’Eau Sorcière. Ca ne s’invente pas à l’heure où celles que l’on chassait avec cruauté en d’autres temps connaissent un regain d’intérêt (n’est-ce pas Odile Chabrillac ? 😉 ). Le couple a ensuite formulé des une vingtaine de soins pour le corps, les cheveux… A la mort de ses créateurs, Gina d’Ansembourg reprend la marque et lui donne une seconde vie. Les formules botaniques (25 en tout) sont bio, contiennent très peu d’eau (voilà qui devrait en inspirer certains…) et leur objectif est d’aider la peau à se rééquilibrer toute seule, grâce aux plantes et à une gestuelle stimulante… magique, paraît-il. Perso, j’adore ! A retrouver sur le site de la marque Delbove Botanicals , au Bon Marché Rive Gauche et chez Nose à partir de Janvier.
4. Aller mieux. Cette femme est une guerrière. 25 ans dans la com’, 5 enfants et puis une séparation à presque 50 ans, d’une brutalité telle qu’elle pousse Anne Boutelant à se remettre totalement en question. Elle publie deux livres (Comment j’ai décroché de mon ex et Trop bonne trop conne, aux éditions Marabout), deux manuels qui retracent son expérience et donnent des clefs essentielles pour mieux vivre nos vies de femmes. Et puis elle s’est également formée en PNL (programmation Neurolinguistique) et à l’hypnose Ericksonienne. Aujourd’hui, elle vient en aide aux autres, elle les coache, les aide à cheminer dans leur vie, à surmonter les obstacles du quotidien, mais aussi ceux du passé qui entravent et font souvent perdre l’équilibre et beaucoup trop de temps. Elle vient également en aide aux enfants et ados atteints du cancer dans la gestion de la douleur. Physique et psychologique. Anne est dynamique, enthousiaste, elle adore ce qu’elle fait et ça se sent. Elle est désormais à sa place, comme elle dit. Vous n’êtes pas à Paris ? La bonne nouvelle c’est qu’elle a également un blog www.anneboutelant.com , où elle distille non sans humour, conseils et informations aussi bien sur le développement personnel que sur divers phénomènes de société touchant les femmes généralement (#bodypositive etc.). Ok, ça ne vaudra jamais une consultation, mais c’est déjà un bon moyen pour savoir si son approche vous parle. Si vous désirez la consulter, les rendez-vous sont à prendre via son site et son bureau est situé chez Bliss Home, 17 rue de la Pompe (16ème), une super adresse dont je vous reparlerai très bientôt.
5. Roulement de tambour. Ca y est ! Glossier débarque en France. Soirée de ouf mardi dernier chez Lapérouse pour fêter l’arrivée en France de la marque phénomène (j’avais posté des stories). Phénomène parce que tout est parti d’un blog, Into The Gloss, lancé en 2010 par une journaliste débutante, Emily Weiss, qui au fur et à mesure s’est construit une communauté puissante à faire pâlir d’envie les grosses marques traditionnelles. Forte de cette communauté d’expertes auto-proclamées qu’elle écoute religieusement, Emily lance Glossier en 2014. Ses produits, elle les conçoit avec l’aval de sa communauté qui font de certains produits de véritables block busters (comme le Milky Jellly Cleanser, Cloud Paint ou encore le Boy Brow). Cette jeune femme est à la tête d’un empire à 33 ans et contrairement à d’autres qui ont tout construit sur leur nom, leur célébrité, leurs fesses même (et aucun travaille derrière, si vous voyez de qui je veux parler…), elle, a bossé, c’est une vraie self-made woman, comme les américains les aime. Le bémol : au-delà du phénomène et de la hype qui l’entoure, n’allez pas y chercher des formules ultra clean, bio ou autre, en particulier dans le soin. Si vous êtes dans ce mood-là, passez votre chemin ! Si vous faites partie des fans absolus, bah, foncez quoi !