Episode 244. Pour ce nouvel entretien, je reçois Lucie Rupt, qui a lancé Størm Skinwear. Fan de ski et plus largement de sport outdoor, Lucie est partie de sa propre expérience. Au moment où elle en avait le plus besoin, elle s’est rendu compte que l’offre d’hydratation et de confort pour les pratiquants outdoor était vraiment pauvre (euphémisme !).
Episode 241 [part 1]. Certains projets vous portent plus que d’autres et peuvent même vous entraîner sur des chemins de traverse.
[Rediffusion Episode 2] Aujourd’hui, je diffuse la seconde partie de mon interview de Marie Dehlinger, spécialiste en communication scientifique et surtout ultra fan de beauté. Qui de mieux pour répondre à vos interrogations ?
Avant, quand je travaillais dans la presse féminine, la femme idéale en couverture était forcément blonde au yeux bleus, et mince et jeune. Pas question de mettre un autre type en avant au risque de faire moins de ventes. La blonde « ça vendait mieux » que la brune ; la rousse, c’était hors de question ; quant à la noire, l’orientale ou celle aux yeux bridés, c’était même pas la peine d’y penser. Chronique d’un racisme ordinaire au pays de la beauty…
Je ne sais pas si c’est la même chose pour vous, mais en ce moment, je trouve que ma peau est particulièrement sèche. Bizarrement sur le visage tout se passe plutôt bien. Mais sur le corps, c’est le désert d’Atacama depuis quelques semaines que nous vivons enfermés. La faute à qui ? A quoi ? Et comment faire pour ne pas terminer ridée comme une pomme à la fin de cette période ? Car oui, le manque d’eau, c’est aussi un vieillissement accéléré à la clef.
Nadia Gabriel a créé Mon Vanity Idéal en 2015, un site où l’on retrouve les avis et recommandations d’utilisatrices (il y a aussi quelques utilisateurs) de produits de beauté. L’idée : avoir un conseil vraiment adapté et objectif, de consommatrices comme vous et moi. On gagne du temps et de l’argent, puisqu’on évite d’acheter tout et n’importe quoi en cédant aux sirènes de la pub et des réseaux sociaux sociaux.
Erwan et Flora de Brugière ont une passion, le Pays Basque. Ses paysages, l’Océan et l’esprit surfeur… Et ensemble, ils ont imaginé Oskol. Une ligne cosmétique inspirée, dans les moindres détails, de cette région chère à leur coeur. Look épuré et choix de matières premières locales, mais également textures très élaborées, le couple n’a rien laissé au hasard.
Un post cosméto, ça faisait longtemps. Je pensais ne plus avoir grand chose à dire, et puis non finalement… Le froid, l’hiver, les grèves, tout ça m’inspire 😉 Ok, c’est de l’humour, mais y’a du vrai.
Le froid, l’hiver et moi, on n’est pas amis du tout ! J’ai toujours eu un mal fou à me réchauffer quand la température tombe sous les 18 degrés et ça ne s’arrange évidemment pas en vieillissant. Du coup, lorsqu’il faut sortir et, accessoirement puisque c’est d’actualité, attendre le bus pendant de longues minutes au coin d’une rue, ça devient vite problématique.
En plus , je dois gérer la faible hygrométrie hivernale qui fait que ma peau, que ce soit sur le corps ou sur le visage, se déshydrate en accéléré. Alors, depuis quelques années, j’ai appris à mieux adapter ma routine en fonction des aléas climatiques.
Déjà, je m’hydrate un max de l’intérieur. C’est vrai que l’hiver, on ressent moins la soif, mais ce n’est pas pour autant qu’on ne se déshydrate pas. C’est d’ailleurs pire qu’en été puisque là, sans sueur et ni chaleur, on ne ressent presque rien. Erreur ! Le corps subit des pertes insensibles en eau H24, 365 jours par an, il faut donc y faire très attention. Je bois de l’eau, 1,5 l (même si j’ai moins soif, évidemment). Comme c’est l’hiver, je bois également des infusions : j’adore l’hibiscus et le roiboos. J’ai largué le café du matin il y a des années maintenant.
Et puis, j’ai mon petit rituel du matin : eau chaude mais pas brûlante, poudre de cannelle, rondelle de gingembre frais et quelquefois 1/2 citron mais pas tous les matins parce que c’est un peu hard pour l’émail des dents à la longue. J’avale ce « cocktail » pendant environ 15 jours à jeun, tous les matins. C’est pas mal pour retrouver une peu de chaleur au saut du lit et bien attaquer la journée après une nuit à jeun. En plus, la cannelle est un excellent anti-bactérien, elle a également des vertus anti inflammatoires et anti-oxydantes. J’en gratte un tout petit peu, pas la peine d’en utiliser un bâton entier. Et ça, je le fais toute l’année. J’ajoute le gingembre et le citron par intermittence seulement et pas tout l’hiver.
Pour la peau, je fais simple, pas de changement de routine radicale, juste des ajustements. Si je sens que ma peau tire trop le jour, j’applique en sous couche un sérum ou un pschitt d’eau blindée en acide hyaluronique juste avant ma crème, comme ça je scelle l’eau dans les couches supérieures (enfin, c’est l’illusion que ça me donne 😉 ). C’est vraiment en fonction de mes sensations. Et puis, le plus important, je switche de crème, je vais vers des textures plus nourrissantes pendant les mois de grand froid.
Pour le soir, puisque je ne suis pas fan de crèmes de nuit, j’applique quelques gouttes d’huile avant d’aller me coucher s’il a fait vraiment froid dans la journée et que ma peau tire après le démaquillage. Je la choisis riche en vitamines anti-oxydantes. Idéal pour éviter d’apporter trop de choses inutiles à la peau qui a plutôt besoin qu’on la laisse tranquille pendant la nuit. Quelques gouttes d’huile c’est bien aussi pour enrichir un lait corps certes hydratant, mais pas toujours assez costaud pour éviter la peau de croco.
En cosméto, on me demande souvent quels produits j’utilise. Alors malgré la découverte régulières de nouveaux produits et de nouvelles marques, je mets un point d’honneur à terminer les produits que je commence. Pas de gaspillage ! Et avec certains produits, comme les huiles, ça peut durer très longtemps, puisqu’on en met finalement très peu. Mais voici tout de même une petite sélection de soins (pas tous encore testés) qui rempliront leur rôle de bouclier anti-froid à merveille. Bon accessoirement vous pouvez entendre leurs créateurs sur le podcast sauf celui du créateur d’Oskol qui arrive à la fin du mois.
La Universal Emulsion de Lixirskin : un soin hybride qui sait tout faire. Et peut même faire office de crème de nuit pour celles qui ne peuvent pas s’en passer. A noter : sa formulation permet d’obtenir un SPF10 sans aucun apport de filtre solaire. En même temps, c’est Colette Haydon qui est à la manoeuvre, donc… Sur lixirskin.co.uk
L’Huile d’Argan True The Argan Company : une huile pure et bienfaisante, naturellement riche en vitamine E anti-oxydante. Elle est parfaite et ne laisse pas de film gras. Je l’adore ! Sur truetheargancompany.com
Et il y en a plein d’autres à la Rose de Damas ou encore à la bourrache (top pour les peaux matures) dont je vous ai déjà parlé. A découvrir chez Vitner’s Daughter (un cocktail précieux mais ruineux), Amalthéa, Oden etc.
L’Huile Repulpante N°3 Oh My Cream Skincare : un savant cocktail d’huile (avocat, marula, jojoba etc.) d’aloe vera et d’acide hyaluronique. Elle est riche en vitamines A, E et C. Elle est parfaite pour booster les peaux sèches en hiver. Sur Ohmycream.com
Le Baume Régénérant de l’Atlantique Oskol : une jolie marque découverte récemment et dont vous entendrez bientôt le créateur sur Beauty Toaster. 99% d’ingrédients naturels (eau de camomille, huile de prune, de chanvre, algues…) dont la majorité sourcés dans la région de Biarritz. Il est riche en omégas 3 et 6. On peut même l’utiliser en masque. Sur Oskol.fr
La Crème de Jour On the Wild Side : une jolie marque qui suit la route du succès. La cueillette manuelle de bourgeons sauvages et la récolte de sève de bouleau font l’originalité de sa formule. Et bien entendu, elle est blindée en huiles made in France. Sur onthewildsidecosmetics.com
Et vous, quelle est votre routine d’hiver ? Quelle est votre dernière découverte cosméto.
Quand j’ai décidé de me rendre à Londres pour découvrir le salon Indie Beauty Expo (#IBE pour les intimes 😉 ) en octobre dernier, je m’attendais à un « truc » énorme, vraiment énorme, avec genre 200 marques indépendantes venues du monde entier. Mais non, 85 marques tout au plus (ce qui est déjà pas mal, je vous l’accorde !). Et bon, pas de quoi y passer 2 jours non plus. Mais ce fut très instructif quand même, alors j’ai décidé de vous faire un petit compte-rendu sur ce salon pro qui donne un tout petit aperçu de la cosméto actuelle.
Une foire à tout
En fait, c’était un mélange de plein de marques et de concepts très différents. Certaines ayant à peine quelques mois en côtoient d’autres qui bourlinguent depuis 10 ans. L’objectif pour toutes ces marques : trouver des distributeurs en Angleterre. Mais l’Angleterre est-elle une bonne option quand on nage en plein psychodrame pré-Brexit ? Il n’empêche que toutes ces marques étaient là pour faire du business. Une entreprise reste une entreprise, quelles que soient les bons sentiments.
Côté tendance, le CBD et la cup sont les grands gagnants. D’ailleurs, je me disais que j’allais faire un post sur le CBD, vous en pensez quoi ? Bref, ces deux sujets sont très à la mode chez les anglo-saxons en ce moment.
Des apparences tellement trompeuses
Côté formules, on est loin d’être dans le clean, green. Certaines marques flirtaient avec le green washing de façon vraiment indécente. Je pense à une marque de soin cheveux et visage en particulier. Elle affichait des fruits et des végétaux sur ses flacons (des tubes en plastique, ahaha !), le 0% qui va bien ( 0% paraben, paraffine, MIT, huile minérale, colorant), mais là où ça ne le fait pas du tout, c’est qu’elle arbore un pseudo logo Bio bien trompeur car non officiel. Et ça se gatte quand on jette un oeil plus attentif à la liste INCI, en particulier dans les tous premiers ingrédients. Entre autres, on trouve du dimethylamine, un remplaçant des silicones moins nocif pour les cheveux que ces derniers mais dont le procédé de fabrication l’est (nocif) pour la nature. D’ailleurs, cet ingrédient n’est pas autorisé en bio (en France en tous cas). Mais je vous rassure, on retrouve du dimethicone (un silicone donc !) pas loin et même avant et des laureth sulfates aussi, bien entendu… Et on affiche qu’on est « suitable for vegetarians » (des fois qu’on voudrait boire son conditionner, ahaha !). Bref, ceux-là ont parfaitement compris comment hameçonner le chaland. De gros logos, du 0% ceci 0% cela et voilà comment on se fait passer pour green, voire carrément bio, alors qu’on ne l’est clairement pas.
Un exemple parmi d’autres. Je ne dis évidemment pas que toutes les marques présentes à ce salon étaient dans une démarche similaire, mais force est de constater que toutes les marques indépendantes n’ont pas pour objectif de faire bouger les lignes de la cosmétique. Décevant, mais pas étonnant… Il y a de l’argent à se faire à l’heure où le consommateur veut tout savoir, prendre le contrôle sur ce qu’on lui vend. Se faire passer pour ce qu’on est pas est d’autant plus facile.
Moralité : restez vigilants, très… Vigilants !
D’une manière générale, je trouve que ceux qui en font trop sur les logos, les 0% etc. sont toujours un peu suspects. Et ça se confirme.
Autre travers répété dans ce salon : on continue de trouver des produits avec moult packaging et sur-emballages (blister pas mort 🙁 !). Et à quelques exceptions près, comme la marque de soins Maiiro, fabriquée à Guernesey, l’écologie ne semblait pas être un sujet chez les exposants de ce salon. Dommage !
En tous cas, ça m’a permis de me rendre compte à quel point certaines (mauvaises) habitudes restent tenaces. Interroger les marques, les interpeler via les réseaux sociaux reste plus que jamais une nécessité pour le consommateur, dans ce secteur où tout le monde cherche à se faire une place un peu trop rapidement.
Mais tout n’est pas si sombre : à IBE, j’ai croisé Julie Exertier de la marque éponyme et Alexis Robillard le créateur de All Tigers, deux dignes représentants de la cosmétique à la française. N’hésitez pas à les réécouter sur Beauty Toaster le podcast (#Exertier épisode 23 et #AllTigers Episode 48 of course !
L’huile de palme, on en parle ?
Au milieu des années 90, le graal du secteur cosmétique, c’était les silicones. Je me souviens de ma collègue de bureau qui avait lâché un jour : « chez XX, ils ont dû acheter une mine de silicones, c’est pas possible, ils en mettent partout ! ».
Bon, le silicone à l’état brut n’existe pas bien sûr. Mais ce qu’elle disait en exagérant à mort était vrai. Les silicones étaient partout. Pas chers, ils permettaient d’avoir un rendu cosmétique velouté, non gras, brillant… Crèmes, shampooings, sérums, aucune texture « confortable » digne de ce nom sans silicones.
Sur les cheveux on s’est assez vite rendu compte que c’était une plaie avec les shampooings 2 et même 3-en-1 notamment. Remember ces produits qui rendaient les cheveux secs comme des coups de trique (c’est une expression de vieux pas vraiment appropriée, mais j’adore !).
Mais la vague du naturelle a eu raison d’eux. Et il aura fallu attendre une vingtaine d’années tout de même. Les silicones ne sont plus du tout en odeur de sainteté et font désormais partie de ces ingrédients décriés pour des tas de raisons justifiées. Dimethicones, dimethiconol, et autres cyclopentasiloxane sont relargués en quantités démentes dans les eaux usées tous les jours sur toute la planète et se retrouvent dans les océans où leur présence affecte forcément l’éco-système.
Problème : par quoi les remplacer ? J’ai assisté à une conférence au salon In-Cosmetic qui se tenait à Paris il y a quelques semaines. C’est un grand salon qui rassemble cosmétologues, chimistes et autres fournisseurs d’ingrédients. Et j’avoue que j’en suis sortie absolument dépitée. Les silicones étant devenus persona non grata, l’industrie a trouvé comment les remplacer. Et vous savez quel est le nouveau Graal ? L’huile de palme ! Franchement j’en croyais pas mes p’tites oreilles. L’huile de palme quoi ! Celle qu’on traque dans tous nos produits alimentaires (je sais pas vous, mais moi, j’achète le moins de produits transformés possible car elle y est présente à des doses élevées) parce qu’elle est mauvaise pour la santé, n’en déplaise aux fans de cette « pâte à tartiner » !
L’huile de palme qui détruit des hectares de forêt partout dans le monde (de l’Asie à l’Amérique du Sud), qui décime la faune, épuise les sols, appauvrit et chasse les populations autochtones. Le calcul est simple : quelques arbres produisent tellement et pour pas cher ! Et en plus, l’huile de palme, c’est NA-TU-REL ! Et n’est-ce pas ce que veulent les consommateurs ? Et voilà comment les industriels retournent et pervertissent un argument qui était à l’origine plutôt de bon sens. J’ai interviewé Gay Timmons, la fondatrice de Oh Oh Organic, une entreprise californienne spécialisée dans les matières premières bio, durables et non OGM, à destination de l’industrie cosmétique.
Elle m’a montré un schéma : 1 hectare de palmiers produit 37 tonnes d’huiles par an. Contre 4 tonnes pour un hectare de soja ou encore 5 pour l’huile tournesol. Vous voyez le problème ? Evidemment avec un tel rendement, celui qui détient la terre où poussent ces palmiers peut se faire un paquet d’argent. Alors comme dans beaucoup de pays, si vous avez le pouvoir, vous avez l’argent et vice versa, on exproprie et on expulse les petits propriétaires, on crée de grandes exploitations de palmiers hyper rentables qui sont dirigées par des familles puissantes ou par des compagnies étrangères tout aussi puissantes et voilà ! L’huile de palme est massivement utilisée dans les cosmétiques et depuis des années. La demande est forte. Les producteurs et les industriels ne s’embarrassent pas de considérations écologiques, sanitaires ou humanistes.
Alors certains (surtout dans l’agro-alimentaire, suivez mon regard…) ont voulu nous faire avaler qu’on pouvait produire de l’huile de palme éco-responsable, bio et je ne sais quel autre argument pourri encore. Dites-vous bien que les contrôles sur les modes de production sont quasi inexistants. En tous cas ceux qui importent cet ingrédient n’ont aucune garantie qu’il soit produit de façon éco-responsable, surtout lorsqu’ils passent par tout un tas d’intermédiaires qui se « rincent » au passage. Et pour l’huile de palme à visée cosmétique, même punition. Caroline Greyl, lorsqu’elle a arrêté d’utiliser l’huile de palme pour fabriquer l’Huile Leonor Greyl, l’a fait non seulement suite à une prise de conscience écologique, mais également parce qu’elle avait découvert que son fournisseur n’avait rien de vertueux, contrairement à ce qu’elle croyait (réécoutez son interview épisode 44). Eh oui ! Comment être certaine quand vous vivez à des milliers de kilomètres du pays fournisseur, que ce qu’on vous dit est vrai ? L’huile de palme est massivement utilisée dans les cosmétiques et depuis des années. La demande est forte. Producteurs et industriels ne s’embarrassent pas de considérations écologiques, sanitaires ou humanistes.
Gay Timmons a choisi une autre voie. Les palmiers, qui produisent cette huile, poussent sur toute la ceinture équatoriale. Gay a choisi une huile produite en Equateur. Déjà, c’est plus près de chez elle que l’Indonésie. Elle travaille, non pas avec une grosse firme, mais avec environ 200 petits propriétaires. Le regroupement Palm Done Right intègre culture bio, commerce équitable et surtout éducation auprès de ces petits producteurs. L’éducation est la clé, comme souvent. Il apprend aux paysans locaux à bien faire pousser les arbres, à les traiter sans pesticides, à alterner les cultures pour ne pas épuiser les sols, à replanter quand c’est nécessaire… L’idée étant d’en faire une ressource durable. Si vous êtes comme moi, plutôt sceptique, il existe un site sur la production d’huile de palme durable. Il s’appelle palmdoneright.com et Oh oh Organic en est partenaire.
Malheureusement, je doute que les gros industriels se tournent vers de petits producteurs pour se fournir dans cet ingrédient tant la demande est forte. Ce marché a aiguisé bien trop de gros appétits. BASF a ainsi présenté son déviré d’huile de palme soit disant vertueux parce que labellisée Cosmos, Natrue (je vous rappelle qu’on paie pour obtenir un label !) et forcément (ahaha !) compatible avec la norme Iso 16128 (celle-là même qui accepte les ingrédients synthétiques, cherchez l’erreur…). Tu parles d’un gage de qualité et de transparence ! Croyez-vous que cette entreprise, fournisseur mondial, se tournera vers de petits producteurs pour fabriquer son « super » ingrédient ?
L’huile est le deuxième ingrédient le plus utilisé dans l’industrie cosmétique (après l’eau j’imagine) et la production vertueuse ne fait pas encore partie de son cahier des charges. Le pas cher, le rentable, oui, et tant pis s’il faut déforester, exterminer, et à terme menacer notre survie. L’industrie cosmétique qui aurait gagné à se débarrasser de cette plaie va donc continuer à aggraver la situation de l’Indonésie et dans tous les pays où poussent ces palmiers. Mon conseil : regardez bien, encore une fois, la liste des ingrédients sur vos produits et si vous voyez coco caprylate, oleyl linoleate, caprylic capric tryglicéride, isopropyl palmitate… C’est de l’huile de palme ! Vous savez ce qu’il vous reste à faire.
Pour info : les photos de palmiers que j’ai choisies pour illustrer ce post n’ont rien à voir avec la production d’huile de palme. Ceux-là poussent heureux au milieu d’autres espèces et essence préservées, dans le magnifique Jardin de Balata en Martinique. L’un de mes endroits préférés sur terre. Si vous avez la chance d’y aller un jour, faites-leur coucou de ma part 😉