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Le cuir chevelu et sa faune

Un sujet cheveux, ça faisait longtemps. Mais là, je reviens pour vous parler d’une nouveauté qui pourrait bien transformer vos habitudes. Je vous ai déjà parlé de Gallinée, c’était dans le post Faut-il encore se maquiller à l’eau micellaire .

Au cours de mon échange podcast avec Marie Drago (épisode #39), la créatrice de la marque, avait évoqué un projet de soins pour les cheveux, sur lequel elle était déjà visiblement bien avancée puisque je peux déjà vous en parler. Pas de lignes pour cheveux gras, secs ou je ne sais quoi encore, Marie fait dans « l’essentialisme », et ça change tout. Autre différence, contrairement à une marque traditionnelle qui aurait décliné  sa gamme en types de cheveux, là ce n’est pas le cas. Chez Gallinée la star, c’est le cuir chevelu. Sain de préférence… Et qui dit cuir chevelu sain, dit cheveux plus toniques et donc plus beaux. Tout est logique.

Le microbiome du cuir chevelu existe ! Après tout, le cuir chevelu n’est jamais qu’une extension de la peau, sauf que c’est une extension recouverte de cheveux. Et donc avant de vouloir de beaux cheveux, il faut déjà s’occuper de l’endroit où ils sont implantés, de leurs racines, un peu comme pour une plante.

C’est la 1ère fois que je vois qu’on s’intéresse au cuir chevelu de manière « intelligente. On a bien vu ces dernières années tout un tas de sérums « dépolluants », de peelings spécial cuir chevelu… Ce que j’en pense ? Des formules décapantes, desquamantes (moi qui n’ai déjà pas besoin de ça…), parfois même j’avais l’impression de surcharger mon cuir chevelu et d’avoir à le laver encore plus (donc encore plus de décapage…) pour éliminer un film gras. Bref, perte de temps, zéro efficacité et éminemment contre-productif « par-dessus le marché », comme on disait au 20ème siècle. Ahahah !

Quand on pense que certains labos ont planché sur le microbiome du cuir chevelu sans jamais sortir un seul produit à la suite de ce qu’ils avaient découvert, là encore, quelle perte de temps, d’énergie et de moyens ! Mais voilà, le roi marketing était certainement passé par là…

soins cheveux, cuir chevelu, microbiome

Pour en revenir à Gallinée, pas de superflus dans les formules, et toujours une constante :  des prébiotiques pour nourrir les bonnes bactéries ; de l’acide lactique pour rééquilibrer le pH de cette boîte de pétri que constitue le cuir chevelu ; de l’eau de riz fermentée et riche en pré et post biotiques ; quelques extraits végétaux.

La ligne se compose de 3 produits. Un sérum rééquilibrant que l’on peut vaporiser en traitement sur le cuir chevelu la veille du shampooing ou après, pour apporter de la brillance aux fibres. Ah oui, ce shampooing possède la particularité de ne pas mousser. Normal, on ne va pas ajouter à une formule rééquilibrante des substances qui sont une source connue de déséquilibre. Donc, zéro sulfates, merci Marie ! Non, « mousse abondante » ne rime pas avec « propreté », mais  avec décapage, voilà la vérité. Donc si votre cuir chevelu est sujet aux irritations, le problème vient certainement en grande partie du fameux « shampooing ». Parenthèse fermée. Troisième et dernière formule, un masque que l’on peut utiliser à même le cuir chevelu, oui vous avez bien lu.

Alors, j’en pense quoi ? Après  seulement deux utilisations, je vois déjà que les choses changent. Avant, mon cuir chevelu desquamait dès le rinçage de l’après-shampoing, là pas de squames, rien. Pour mes cheveux frisés, le masque est peut-être un peu léger, et j’ai toujours besoin d’une crème pour reformer les boucles, mais malgré tout, même sans crème, le cheveu reste doux. Bon, il va falloir quelques utilisations, mais déjà j’ai remarqué qu’entre ces deux premiers tests, mon cuir chevelu n’a pas gratté et c’est bien la première fois que ça m’arrive depuis bien longtemps.

C’est une routine assez nouvelle, avec des usages inhabituels, ça bouscule pas mal d’habitudes, mais, je pense que c’est une voie super intéressante pour tous ceux qui, comme moi, ont un cuir chevelu caractériel. A suivre… Si vous avez des pellicules, je pense que cette routine mérite le détour.

Retrouvez le gamme capillaire Gallinée, sur www.gallinée.com

Faire un break au Château du Launay

Lorsque j’ai eu envie d’interviewer Carole Bogrand qui a crée les cures retraites bine-être et détox au Château du Launay, je me suis tout de même demandé sur qui j’allais tomber. Allais-je tomber sur des gens complètement allumés ? Sur une secte ? La vague actuelle autour du bien-être et du développement personnel est quand même le repaire rêvé pour toutes sortes de gourous pas toujours animés de bonnes intentions !

En parcourant le site du Château, j’avais vu des termes comme « jeûne », « hydrothérapie du colon »… le genre d’infos qui impose la prudence. Coïncidence, quelques jours avant de m’y rendre, j’avais vu sur Arte un documentaire très intéressant sur le jeûne. Alors bizarrement, je m’y suis rendue, plus curieuse que stressée.

retraite bien-être, jeûne, yoga

Carole est une femme accueillante et a les pieds bien sur terre. Elle m’a dit : « Ca ne m’intéressait pas de jouer les châtelaines ». Car lorsque l’on vient faire un séjour dans son domaine, on est véritablement chez elle, dans sa maison, où elle vit avec son mari. Ah ça non, Carole n’est pas du genre à se poser et regarder la vie s’écouler comme un long fleuve tranquille. Comme elle l’explique dans le podcast, elle a voulu crée un lieu multidimensionnel. Depuis plusieurs mois, Carole et son équipe accueillent donc des personnes ayant envie ou besoin de faire une pause, d’arrêter le temps et de se recentrer sur l’essentiel. L’endroit est chaleureux. Ce n’est pas un centre de détox médicalisé, froid et sans âme. J’ai pratiqué ce genre d’endroit où on se sent terriblement seule. Alors qu’au Launay, on est comme en famille.

On peut choisir parmi différentes cures. Cela va du jeûne hydrique (eau et bouillons uniquement, bon courage !) à la cure végétale (fruits, légumes, graines…), en passant par la cure détox, exclusivement à base de jus et de bouillons. D’après vous laquelle ai-je choisi ? La végétale of course. Je n’ai jamais caché que les cures de jus n’étaient pas pour moi. Je trouve ça trop violent (et souvent bien trop sucré) pour l’organisme. En plus en plein hiver, vous imaginez ??? De quoi me rendre complètement folle ! J’ai donc choisi la végétale.

 

A mon grand étonnement. C’était loin d’être triste et fade, mais si pas de pain, pas sucre et pas de dessert. Bizarrement ça ne m’a absolument pas manqué. En cuisine, un jeune chef inventif qui a travaillé à l’Elysée, au Pré Catelan et a su créer avec beaucoup de talent une cuisine fusion d’inspiration franco-vietnamienne surprenante. Les légumes sont de saison (plutôt racine en hiver donc) et sont relevés par des sauces et bouillons très originaux. On mange cru, cuit, on mange des fleurs aussi et on n’a jamais faim, alors que les quantités pourraient laisser craindre le contraire.

Le matin, on se réveille aux environs de 7 heures et on s’adonne, si on le veut, à un rituel ayurvédique (le oil pulling) qui consiste d’abord à nettoyer sa langue à l’aide d’un gratte-langue avant de malaxer une petite quantité d’huile dans la bouche pendant 10 minutes. C’est un moyen efficace pour purifier l’organisme de tout le mucus accumulé pendant la nuit et de renforcer le système immunitaire paraît-il… Ensuite direction le studio de yoga pour suivre un cours de yoga Vynyasa avec Monique, une super prof venue d’Australie. C’est tonique le yoga Vinyasa, ça demande de la souplesse et ça réveille. Super attentive, elle propose toujours des options pour ceux et celles qui sont un peu rouillés ou sont moins flexibles.

yoga vynysa

Après une heure de respirations et de postures, c’est l’heure du petit-déjeuner où l’on a droit à un bol de porridge à base de graines de chia. Pour moi la toxico de la tartine beurrée, ce fut une expérience, mais pas du tout frustrante. Ca m’a juste prouvé que je pouvais manger autre chose le matin et je me suis promis de le refaire à la maison. Euh, bon, j’ai pas encore commencé, mais j’ai acheté mon sachet de graines de chia, c’est déjà ça 😉 !

Puis, en route pour une bonne dizaine de kilomètres de randonnée. C’est top ! Je n’ai jamais randonné de ma vie. J’associe cette activité au 3ème âge. Ridicule ! C’est super la rando ! On dépasse ses limites, on découvre des lieux uniques et préservés, on écoute les sons. Je n’avais plus fait de balade en forêt depuis que j’étais enfant. Ce fut une vraie redécouverte. J’essayais de méditer en marchant, de porter mon attention sur les bruits, les odeurs, de faire continuer mes 5 sens plutôt que d’être en pilote automatique, quoi ! Et bizarrement, zéro fatigue, zéro envie d’arrêter… je me suis sentie portée pendant 3 heures. Et toutes ces couleurs. J’avais complètement oublié que la forêt pouvait être aussi verte en hiver. Certains arbres sont couverts d’un manteau de mousse, comme s’ils se protégeaient du froid. Un bon moyen de prendre conscience, si ce n’était pas encore le cas, de l’urgence de préserver la planète.

forêt, écologie, demain

Un grand merci à Ana pour son massage d’inspiration ayurvédique qui a contribué à détendre mon dos qui depuis l’automne ne m’a laissée jamais tranquille. Ana était une juriste de haut vol avant de changer de voie, ou plutôt de trouver SA voie. Elle m’a dit quelque chose d’intéressant  : « laissez l’univers gérer vos problèmes plutôt que de tout porter tout le temps sur votre pauvre dos ».

Il y a plein d’autres choses/activtés à faire sur place. Consultation en naturopathie, massages, hammam, sauna, bol d’air Jacquier, sans parler des conférences du soir. Celle de Karen sur le foie m’a appris beaucoup de choses (entre nous, c’est le meilleur moment de l’année de le détoxiquer ce bon vieux foie ;-)). Inutile de vous dire que ces 3 jours m’ont donné très envie d’y retourner, mais cette fois pour une semaine. Trois jours c’est trop court pour ressentir la nécessité de changer des choses dans sa vie… Cette courte pause en Bretagne, à Ploërdut très exactement,  fut vraiment salutaire au coeur de l’hiver.

Vous aimeriez en savoir plus ? Je vous invite à écouter mon interview avec Carole Bogrand voire à la réécouter et à naviguer sur le site www.châteaudulaunay.fr 

 

Mon histoire avec Portrait of a Lady

Je me suis toujours sentie illégitime pour parler de parfums. Incapable de rédiger un papier autre que le truc bien commercial et sans intérêt. Il faut dire que, vu le nombre de parfums qui sort chaque année, cette spécialité où de vraies plumes racontaient des histoire autour des parfums, a très vite laissé place à des catalogues plutôt qu’à de talentueux papiers. Il faut dire aussi que les gens qui connaissent le parfum, son histoire et savent bien écrire sur le sujet sont toujours été rares.

J’aurais pu aller me former à l’Isipca (l’école du Parfum à Versailles). Mais pas envie, pas le temps, pas assez de passion non plus. Pourtant, je me souviens comme si c’était hier du 1er parfum que j’ai porté. C’était un « vrai » parfum. C’était Jicky de Guerlain. Je suis passée d’Eau Jeune (qui se souvient du flacon vert et de la fragrance hespéridée ?) à Jicky parce que la maman de ma meilleure amie travaillait dans une parfumerie et me ramenait les testeurs, des flacons en aluminium bleu nuit, que je trouvais magnifiques. Je devais avoir 15 ans. Quand j’y repense, c’était jeune pour porter du Guerlain, en particulier un Jicky, qui, comme je l’ai appris plus tard, avait été un jus pour homme avant que les femmes ne se l’approprient. Déjà mon côté anti-conformiste…

Je l’ai donc porté longtemps avant de voguer vers d’autres cieux olfactifs, un peu avant la trentaine. Et puis, très récemment, j’ai senti Portrait of a Lady sur une femme. J’ai trouvé le parfum sublime, je pensais même que la nana avait superposé deux jus tellement je le trouvais différent de tous ces accords autour de la rose. La rose que je n’aimais pas beaucoup ! Oui, j’ai un vrai problème avec les parfums qui sentent la rose, sauf le très romantique et injustement méconnu Rose Desgranges dont je vous racontais l’histoire dans le post Amour, Roses et Parfums.

parfum Portrait of a Lady Michelle Obama Rose passion parfum

Portrait of a Lady n’a rien d’une rose classique. Il casse les codes. Il mêle habillement la rose Turque au patchouli, au santal et à l’encens. Le tout saupoudré de clou de girofle, de cassis et de framboise. Un travail ciselé, dont l’originalité interpèle.

Mais, celle qui portait le fameux Portrait était… ultra féminine. Toujours maquillée, toujours en robe et talons. J’étais juste aux antipodes, oui c’est ça, aux antipodes. Quand je portais une jupe et des talons, je répondais à ceux qui me le faisaient remarquer : « oui, aujourd’hui je suis habillée en fille ». Et logiquement j’ai fini par associer cette création olfactive à une femme sophistiquée, que je ne serai jamais. 

Et puis, les années passent, la paix avec soi, la maturité (c’est ce qu’il y a de bien avec la vie, on évolue en continu), j’ai lâché quelques peurs et complexes irrationnels, j’ai repoussé certaines limites tout aussi irrationnelles… En clair, j’ai compris que personne ne m’avait jamais interdit de porter ce parfum si ce n’est moi et je me suis « autorisée » à le porter. Et non je ne suis pas devenue la « meuf » en robe et à talons hauts, mais ça va merci 😉 . Tout ce que je sais, c’est que quand je le porte, je me sens plus que jamais bien dans mes bottines plates ou mes baskets, bien dans mon jean et mon col roulé ! Ce portrait me donne de l’assurance et même une certaine popularité. C’est quand même top de s’entendre dire qu’on sent bon !

Portrait of a Lady est une création du parfumeur Dominique Ropion pour Editions de Parfums Frédéric Malle.

Et vous, vous avez ou avez eu une histoire avec un parfum ? Est-ce facile pour vous d’en changer ou êtes-vous accro au même depuis 20 ans ? Peut-être avez-vous arrêté d’en porter, pour X raisons aussi… C’est toujours intéressant, je trouve, de partager ce genre d’expérience. Je serais ravie de lire vos commentaires.

 

La pause de l’hiver

J’ai souvent entendu dire que ce que l’on faisait en janvier est le reflet de ce que sera le reste de l’année. Il faut croire que cette année sera celle où je m’autoriserai à appuyer sur le bouton stop un peu plus souvent. D’ailleurs, cela faisait des mois que j’avais promis à Cécile de passer faire un soin chez elle et puis… Et puis, au début du mois, lorsque j’ai reçu son gentil SMS de bonne année, j’ai pensé que c’était maintenant.

Son Atelier ne ressemble à rien que je connaisse. Tout en pierres apparentes, c’est une jolie cave voutée à laquelle on accède par un escalier étroit et très raide (#euphémisme). Aller faire un soin chez Cécile se mérite 😉 . Lorsque je m’y rends il y a quelques jours, il fait déjà froid, je sors à peine d’une période pas top, faite de doutes  et d’incertitudes qui m’ont littéralement plombée. En apparence, j’ai réussi à surmonter, mais dans les faits, mes cervicales sont en vrac et j’ai une douleur lancinante dans les lombaires. En clair, j’en ai plein le dos.

Aller chez le médecin ? Il va me prescrire des décontractants, des antidouleurs, le genre de trucs que je ne prends que lorsque la douleur devient vraiment insupportable (genre à s’en réveiller la nuit), ce qui n’est pas le cas en ce moment. Je peux me déplacer, aller faire du Body Balance, du yoga ou du Pilates, je marche (j’ai pas encore repris la course), je ne suis pas gênée dans mes déplacements, donc ça va quoi ! Pas de quoi flinguer mon estomac et mes reins avec de la chimie.

Cécile me demande de quoi j’ai envie. Je lui dis d’emblée que mon dos est mal en point. Je rêve depuis des semaines d’un bon massage pour le soulager. Après un thé, Cécile me propose de m’installer sous l’Honotori, le fameux dôme à infrarouge japonais (souvenez-vous, je vous en avais parlé dans la Speed List #4 du Vital Dome, eh bien c’est le même). L’effet relaxant de la chaleur est instantané. Typiquement le truc qu’il me faut en hiver et en ce moment en particulier.

Pendant ce temps, Cécile s’occupe de mon visage. Elle n’utilise que des hydrolats, des huiles essentielles et des huiles végétales. Tout est 100% bio et comme elle le dit :  » tout ce que j’utilise peut se manger ! » C’est difficile de décrire le soin de Cécile car il est atypique. Il est ultra-personnalisé évidemment, toujours adapté à la personne qui passe sous ses mains. Elle sent à l’instant T ce qu’elle « doit » faire, elle se laisse guider par son instinct. Elle n’a pas de protocole fixe. Elle utilise plusieurs techniques à la fois, somme d’un savoir qu’elle engrange depuis des années comme elle l’expliquait dans le podcast  que je lui avais consacré en juin dernier (Cécile Cotten, à l’écoute du corps). Mais son pétrissage-modelage est fondamentalement japonisant. Un mélange de douceur et de fermeté. On en ressort avec une peau lumineuse, qui a absorbé tout ce qui a été vaporisé et massé. Même les cernes sont moins marqués.

Cecile Cotten Soin visage soin corps japonais

Quand elle passe au dos, ma zone critique du moment, Cécile reste dans la même philosophie, le même respect de la physiologie du corps. Une gestuelle fluide, comme le shiatsu, qui ne passe jamais en force. Elle ne va pas faire céder les noeuds en les pressant comme des citrons, comme c’est le cas par exemple avec certaines techniques de massages qui peuvent être extrêmement inconfortables sur les zones enflammées. Ca peut être traumatisant cette façon de traiter le mal par le mal et on y repense à deux fois avant d’y retourner. Là, Cécile décontracte les muscles, soulage les tensions et passe dans les tissus « comme dans de l’eau », comme elle dit, de façon fluide, sans forcer.

Au bout de quelques minutes, Cécile me pose l’Ama Ring sur le dos. J’attendais avec impatience de tester un jour ce petit appareil dont Cécile m’avait parlé lors de notre 1ère rencontre. C’est un dispositif léger et circulaire avec un trou au milieu. Il n’émet aucune chaleur, juste un crépitement, signe de la présence de champs magnétiques. Cet Ama Ring est censé régénérer les cellules du corps tout entier. Comment ça marche et est-ce que ça marche ? Je n’ai pas la réponse et je n’ai fait qu’une séance. Mais bon, je prends, au point où j’en suis… Je suis sortie de chez Cécile sans n’avoir plus mal nulle part et plutôt en forme. Et même si ma douleur dans le bas du dos est revenue quelques jours plus tard, elle a faibli, c’est une évidence.

Depuis quelques années que mon blog existe, vous savez que je suis plutôt fan de soins atypiques. Cécile a une main extraordinaire et une technique bien à elle, elle est sûre de son geste.
Un truc que je ne vous ai pas dit : quand je suis arrivée, à l’heure du rendez-vous, Cécile terminait une séance avec une jeune maman à qui elle apprenait à masser son bébé de quelques mois. J’ai trouvé ça touchant et super positif. Cécile m’a confié qu’elle avait un super projet pour 2019 et je pense que je vous en ferai part quand il sera prêt. A suivre…

L’Atelier Cécile Cotten 8 Rue du Pont aux Choux, 75003 Paris. Tél : +33 6 80 08 86 77 cecile@fysio.fr

Pour plus de détails sur ses soins, n’hésitez pas à aller sur son site cecile-cotten.com

 

Quoi de neuf ?

Brrr ! Ca y est, c’est l’hiver ! Ok peut-être pas sur le calendrier mais dans la rue, je vous assure que l’hiver est bien là. Se réchauffer, passer au travers des microbes et arriver jusqu’au printemps sans perdre trop d’énergie, c’est ma mission de cette fin d’année. Car oui, la fin de l’année 2018 n’est plus si lointaine. Mais ne comptez pas sur moi pour vous parler cadeaux à faire à votre belle-mère ou calendriers de l’Avent. D’autres feront ça beaucoup mieux que moi. Allez c’est parti pour mes cinq coups de coeur du moment. Et entre nous, c’est bientôt Noël…

  1. Fabriquer son vernis en DIY. Vous connaissez Nailmatic, la marque de vernis vendus dans des distributeurs. Vous allez adorer son nouveau concept et en plus vous pourrez vous amuser avec vos filles ! Car qui n’a jamais rêvé de créer sa propre couleur de vernis ? La marque a donc mis au point des kits pour fabriquer soi-même sa propre couleur. Vous vous souvenez de ce jeu, Le Petit Chimiste (ok si vous avez moins de 40 ans, ça vous a certainement échappé, ahaha), eh bien, c’est un peu le même principe en fait. Là où c’est fort, c’est qu’on n’a pas besoin de faire des tas de dosages de poudres ou autre. Les flacons de pigments sont prêts à l’emploi, de même que les bases et tout le matos (pipettes, flacon, étiquettes et nacres) sont dans la boîte. Bon  à savoir : si on est à court d’ingrédient, on peut faire un réassort sur le site. Avec le #nailmaticlab, c’est toute une communauté créative et inspirante que Nailmatic compte former. Pour votre info, les formules utilisent principalement des ingrédients d’origine naturelle (coton, maïs, manioc, pomme de terre…). Rendez-vous sur nailmatic.com
  2. Une salle de sport atypique. Cet endroit est juste incroyable. La Montgolfière est une salle de sport complètement atypique à deux pas du métro république. En fait, c’était une usine où l’on fabriquaient des montgolfières à la fin du 19 et début du 20ème siècle. Certains éléments architecturaux font furieusement penser à Eiffel.  Oui, en plein coeur de Paris, on a conçu d’énormes ballons, certains même ont décollé depuis cet endroit aujourd’hui recouvert d’une verrière. Incroyable ! Aujourd’hui c’est devenu un lieu de vie. Avec un espace de vie café (avec Season) et co-working où l’on peut travailler, boire un verre entre amis ou mater des oeuvres d’art et des salles où l’on peut pratiquer cycling, boxe, muscu, mais également Pilates ou encore yoga. J’y ai pratiqué un cours de hip hop yoga pas mal du tout d’ailleurs. Evidemment, pouvoir fréquenter un lieu comme celui-ci, ça se mérite. 1800 € l’année ou 1450€ pour les moins de 28 ans. C’est bientôt Noël… L’adresse : 25 rue Yves Toudic, 10ème. Infos sur www.lamontgolfiere.com
  3. Une boutique digitale. C’est à la fin de ses études de mode et de marketing que Camille Dechartre décide de créer sa boutique en ligne Atelier Maoli. Un concept store où l’on trouve aussi bien de la mode que de la déco et même de la beauté. Un seul impératif : que tout soit produit dans un rayon de 500Km. Quoi de plus cohérent  quand on prêche pour l’éco-responsabilité ? L’idée c’est donc de consommer des créations françaises et artisanales (plutôt que fabriquées en masse), parfois des exclusivités et toujours respectueuses de notre santé et de la nature. En beauté, on y trouve notamment même Green Barbès dont vous avez pu entendre une interview cette année (Clémentine Buren, en mode green et chic). Plein de marques sympas donc, à retrouver sur Atelier Maoli.
  4. Un pop up store cosméto. Etat Pur a ouvert une boutique éphémère dans la galerie marchande de la gare Saint Lazare à Paris (niveau -1). On pourra y faire réaliser des diagnostiques de peau, y trouver tous les soins de la marques et se procurer ses fameux actifs uniques. Je pense notamment à l’acide hyaluronique que je n’hésite pas à ajouter à ma crème de jour pour qu’elle soit encore plus hydratante, surtout l’hiver ! La boutique sera ouverte tous les jours dimanche et jours fériés compris, jusqu’au 30 janvier.
  5. Un thé pur se réchauffer. J’étais très café il y a quelques années et puis à force de partir en vacances en embarquant du thé, l’habitude estivale s’est transformée en habitude annuelle. Même si, lorsque je suis à l’extérieur, je suis toujours la 1ère à demander un expresso. Seul bémol et pas des moindres : le thé est un gros dézingue le fer, et mon organisme a déjà connu une anémie sévère (due à d’autres problèmes), du coup, j’essaie d’alterner entre thé vert et infusions comme celles à base de rooibos (j’adore le Marco Polo de Mariages Frères) ou celles à base d’hibiscus, le fameux karkadé au goût acidulé si particulier que j’avais découvert en Egypte, dans une autre vie. Depuis quelques semaines, je carbure au Tonichaï Boost des Thés de la Pagode. A base de sencha bio, de gingembre, cannelle, cardamome et menthe douce bio, il a une saveur légèrement épicée, très réconfortante avec ces températures faiblardes. Quand à savoir s’il donne autant d’énergie que la vitamine c d’une orange…

Glowy et apaisée

J’ai rencontré Marielle Alix la première fois début avril pour un soin et pour me familiariser avec sa pratique avant de l’interviewer. Ses soins, elle les réalise chez elle, à Paris. Les soins en appart’, on adore ! On a l’impression d’aller chez une copine. Et c’est un peu le cas quand on rencontre Marielle la première fois, tellement son accueil est chaleureux.

Après une rapide discussion à propos de ma peau, je m’installe sur le lit et c’est parti pour une heure de Soin Visage Lift & Sculpt. Formée au shiatsu facial, Marielle utilise une gestuelle lente, profonde, précise d’abord centrée sur le haut du corps.  » Le but est que « tout recircule depuis les épaules jusqu’au cuir chevelu – le sang, la lymphe, l’énergie – sans oublier de permettre une assimilation optimale des actifs utilisés dans les cosmétiques ». Elle utilise les soins visage REN Skincare dont elle connaît bien les compositions pour avoir travaillé pour cette marque anglaise, que j’aime aussi beaucoup, ça tombe bien… Chaque tension est dénouée, que ce soit pendant le double nettoyage ou la pose du masque. Les vibrations font également partie des manoeuvres et contribuent à un « rééquilibrage énergétique indissociable du travail « anti-âge » souligne la praticienne. Et de préciser : « le lâcher-prise permet d’abaisser la synthèse d’hormones du stress, ce qui permet à la peau de se concentrer sur sa régénération ».

Lorsqu’on émerge du soin (ah, oui, je me suis encore endormie !), on se regarde dans le miroir et on voit quoi ? De l’éclat, pas une peau échauffée, non, de la lumière, des traits plus toniques, des ridules moins marquées. Bref, on a l’air reposé comme après une super nuit de sommeil sauf que celle-ci a duré… 1 heure seulement. Un must quand arrivent les températures hivernales et qu’on a envie d’un peu de lumière !

Marielle Alix massage naturopathie nutrition glow

Justement, j’ai demandé à Marielle quelques conseils alimentaires pour garder le flow tout l’hiver. Son ordonnance :

1 Mangez des aliments aux couleurs « rainbow » (rouges, orange, jaunes, etc.) qui neutralisent les radicaux libres et augmentent la production de collagène pour une peau éclatante. Donc des fruits et des légumes.

2 N’oubliez pas le bon gras et les omégas 3. Misez sur les graines de lin et de chia, l’huile de noix et l’avocat (bio de préférence…) pour bien assimiler notamment la vitamine du glow, le Bétacarotène des fruits et légumes de couleur orange et verte. Le top : le foie de morue. C’est délicieux et c’est un des meilleurs superaliments pour la peau. Ndlr. Et là, je dis « MERCI MAMAN », de nous avoir fait avaler une cuillère à soupe de cette fameuse huile chaque matin d’hiver quand j’étais petite, même si c’était dégueulasse !

3 Évitez les aliments raffinés qui entraînent une sur-sécrétion dinsuline dans le corps. Tout sucre non utilisé en énergie est stocké dans le foie et provoque une glycation cellulaire (les fibres se raidissent), avec à la clef un vieillissement prématuré.

Voilà, voilà, vous vous voulez en apprendre plus sur Marielle, n’hésitez pas écouter ou à réécouter le dernier épisode de Beauty Toaster le podcast Marielle Alix, La Beauté Globale

Soin  Lift&Sculpt par Marielle Alix, à partir de 140 € les 60 mn. Et pour plus d’informations, je vous invite à vous rendre sur le site de Marielle www.marielalix.com .

Et vous, cet hiver, c’est quoi votre truc pour protéger votre peau et garder de l’éclat ?

Get the glow

Certaines poudres sont tellement belles dans leur boîtier qu’on hésite à les détruire à coups de pinceau.  Fines, pressées, gravées, ce sont de véritables oeuvres d’art, des OBNIS (Objets Beauté Non Identifiés). Il en sort de magnifiques à chaque saison, de quoi se créer une véritable collection. Plaisir des yeux… Et sur le teint, ça donne quoi ? De la structure, de l’éclat surtout. On les applique sur les reliefs du visage pour accrocher la lumière, apporter une brillance subtile. Pour cet automne-hiver, voici les trois qui m’ont fascinée.

  1. Le Lion de Chanel. La marque reprend souvent des thèmes chers à l’univers de sa créatrice (le tweed, le matelassé…). C’est une spécialité de la Maison et ces poudres sont souvent des exclusivités. En clair, une fois épuisées, on ne les revoit plus au catalogue. Une véritable frustration pour les addicts. Celle-ci n’échappera sans doute pas aux collectionneuses. Sa tête de lion stylisée est d’un doré cuivré, superbe sur les peaux mates, métisses et noires.
  2. La Rose à Poudrer de Lancôme. Cette rose en pétales de soie (enfin j’imagine que c’est de la soie, hein…) poudrées est étonnante. La poudre au fini or rose universel peut aller à tout le monde, à condition d’avoir la main légère. Je conseille plutôt de prélever la poudre au pinceau afin d’obtenir un résultat homogène et transparent.
  3. Mystic Glow Powder de Givenchy. Un or rose très pâle, un peu froid, parfait pour les peaux laiteuses auxquelles il apporta un peu de chaleur. Son plus : on peut l’utiliser sec ou avec un pinceau humidifié.  Cette dernière option permet une application plus longue tenue sur les paupières, façon fard ou liner.

Et vous, laquelle aimez-vous ? Et êtes-vous fan de highlighter surtout ? 

Green, vegan, humanitaire, cette marque coche toutes les cases !

Lorsqu’Helena Mendes se lance dans les cosmétiques, elle a déjà derrière elle, malgré son jeune âge (même pas 35 ans), une carrière bien remplie de diplomate internationale, spécialisée en écologie et conflits armés. Une tête bien faite et bien pleine (que n’aurait pas renié Montaigne), qui ne parle pas moins de 7 langues ! Qui dit mieux ? le parcours de cette jeune femme m’a scotchée. Si ce n’est pas encore fait, je vous invite à écouter son interview, Helena Mendes Beauty Trotteuse passionnée disponible depuis mercredi dernier, où elle raconte son parcours et sa plongée involontaire dans le monde de la cosmétique.

Car oui, la création de Mawena, sa marque de soins s’est comme imposée à elle. Elle adore son métier négociatrice internationale et n’avait aucune envie, ni besoin d’en changer. Pas le genre de métier dont on fait le tour en quelques années, ni celui dans lequel on s’ennuie. Chaque jour, les nouvelles nous le rappellent…

Créer une marque de cosmétiques de toute pièce, lorsqu’il y a nécessité de faire analyser et valider des actifs, d’assurer leur extraction en respectant la nature etc. , trouver des partenaires d’un bout à l’autre de la chaîne, c’est beaucoup, beaucoup d’investissements. A la fois personnels et financiers. Oui, comme dans tout, l’argent est le nerf de la guerre. Et même si l’on voit plein de start up fleurir, l’envers du décor, c’est la voiture qu’on vend pour se lancer parce que les banques n’ont pas confiance, zéro salaire, quelques fois même le retour chez les parents, des nuits sans sommeil, des galères de fournisseurs… Tous le monde n’est pas Glossier et même pour Emily Weiss, j’imagine que ça n’a pas dû être facile tous les jours. Bref, lancer sa propre marque, certaines d’entre nous en rêvent peut-être, mais peu se lancent. Mais lorsque l’on a dû ferrailler avec le sommet d’Etats, pour certains peu scrupuleux voire crapuleux, on n’a plus peur de rien, rien n’est impossible.

Helena s’est donc lancée, tête baissée, ou presque. Même pas peur ! Le vegan est à la mode ? Elle n’est pas du genre à surfer sur la vague. Alors tant qu’à éliminer les ingrédients issus du monde animal et à apposer le petit lapin sur tous ses produits, elle refuse aussi de vendre dans les pays qui continuent à pratiquer des tests sur les animaux et/ou utilisent des ingrédients animaux dans leurs produits. En clair, elle n’hésite pas à se couper du marché chinois, pour lequel tester sur les animaux et utiliser des matières animales ne constitue en aucun cas un problème. Et ouais, vouloir gagner des sous ne justifie pas tout. Alors bravo à toi Helena, car je sais que c’est un vrai « sacrifice » en ces temps de concurrence acharnée. Ne serait-ce que pour ça, je trouve qu’il est important de soutenir Mawena !

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Autre bonne raison, ce sont les produits vraiment super ! Les textures, les parfums… Arriver à faire des produits majoritairement bio, jolis, sexy et efficaces en éliminant tout ce qui fâche, c’est un sacré pari. Relevé haut la main par Helena qui a su bien s’entourer 😉

J’adore les formules polymorphes, celles qui se transforment en quelques secondes. Vous aimez également ? Vous ne résisterez pas au Baume-en-Gel Nettoyant Illuminateur Rose Papaya. Sa couleur irréelle (due à la fleur d’hibiscus et non à la cochenille, ni à un colorant de synthèse !) constellée de petites bulles d’air, son parfum… Vous l’appliquez sur le visage, vous massez et au contact de la chaleur de la peau, le gel devient une huile à la fois démaquillante et bienfaisante. Je rince avec une serviette chaude, comme dans les spas.

La peau est nickel et pour qu’elle reste bien hydratée, je fais suivre d’un splash d’Essence Florale Rose Bamboo. Elle est blindée en eaux végétales (litchi, citron, rose et bambou), aloe vera et acide hyaluronique végétal. La peau reste hydratée jusqu’au matin. Une tuerie que j’utilise également un peu comme un sérum le matin, avant ma crème de jour.

A mon avis l’Huile Démaquillante Rose Moringa et le Sérum-Huile Rose Marula ne doivent pas être mal du tout, puisque formulés sur le même principe. De quoi simplifier sérieusement ma routine beauté.

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Si vous aussi vous avez craqué, dites-moi ce que vous en avez pensé et sinon, vous n’avez plus aucune hésitation à avoir ! Ne serait-ce que parce que c’est très rare de voir une marque cocher toutes les cases comme on dit : elle est écoresponsable (je vous ai dit que les flacons étaient en verre ?), clean, bio, équitable, avec comme objectif un vrai projet de développement pour une communauté. C’est un projet porté par une femme pour les femmes. Moi, ça me parle et ça suffit pour me motiver à la soutenir, pas vous ?

A découvrir sur le site mawenaparis.com, mais également chez Birchbox et sur le site Ohmycream

 

 

… Et un jour, j’ai décidé d’apprendre

Il n’y encore pas si longtemps, je pensais que mon bien-être passait uniquement par au moins une dizaine d’heures de sport par semaine. J’en avais besoin pour gérer mon stress, arrêter un flot continu  de pensées, me décharger de cette adrénaline qui peut à la longue être toxique. Un jour, en faisant du rangement, je suis retombée sur ce livre Mon Cours de Méditation par Andy Puddicombe. Il n’est pas récent, mais la pratique de la méditation non plus après tout (Ahahah !). Ca m’a toujours intéressée (la preuve, j’avais conservé ce livre), mais je n’avais pas le temps, je pensais que ça serait compliqué pour moi… Ne serait-ce que de me poser, juste ça. Je pensais ne pas en être capable. Et puis je n’ai pas reconduit mon abonnement à la salle en mars dernier. Trop cher, plus le temps, peut-être plus trop envie non plus… Plus envie de me lancer des défis, les blessures récurrentes passé un certain âge… J’avais envie d’autre chose.

J’ai commencé à lire ce bouquin, généralement dans le métro et le soir avant de m’endormir. Je suis restée une éternelle étudiante, j’aime apprendre tout le temps, sur tout, j’aime comprendre. Alors me plonger dans un livre traitant de la méditation me paraissait logique. Et puis au bout d’un moment, je me suis dit que lire c’était très bien, mais que passer à la pratique serait quand même plus intéressant. J’ai décidé de chercher une appli. C’est bien les applis. Généralement vous avez droit à un essai de 8 à 10 jours gratuits où vous pouvez essayer, voir si ça vous convient.

J’ai téléchargé Headspace et Calm et j’ai bien aimé (c’est en anglais, donc, il faut maîtriser la langue un minimum). Mais, j’ai finalement opté pour Petit Bambou, leur équivalent français en quelques sortes. J’avoue, je n’ai pas encore fait le tour de l’appli tellement le nombre de programmes est impressionnant. Le matin au réveil, un peu avant 7 heures, je me fais mon petit rituel, avec des « trucs » piqués à droite à gauche. Genre brossage de dents au saut du lit, nettoyage des oreilles et du nez. Il est important de nettoyer les organes émonctoires qui peuvent être chargés après une nuit de sommeil, dixit Elodie Garamond, fondatrice du Tigre Yoga Club que j’avais interviewée pour Elle, il y a des mois de ça.

J’enchaîne avec deux salutations au soleil enfin j’essaie parce que ça se termine généralement en bataille rangée (pacifique la bataille…) avec Rosy, le chat de ma fille, qui veut absolument squatter mon tapis de sol. Comme par hasard, toujours au moment où je suis en posture chien tête en bas (Ahahah !). Ensuite, j’enchaîne quelques exercices pour faire travailler mes abdos (planches, planches latérales, Hundred…), vous connaissez ma phobie du ventre gros et mou… D’ailleurs, depuis le mois d’août où j’ai commencé cette routine, je peux vous dire que ça paie.

Deux, trois étirements plus tard, c’est le moment de la récompense, le seul moment où Rosy la canaille comprend qu’il faut me laisser tranquille bizarrement. J’installe mon petit coussin, je pose ma tablette sur le sol, casque sur les oreilles et hop, c’est parti pour un quart d’heure. J’essaie d’avoir une sorte de progression dans cet apprentissage, je m’y colle tous les jours avec sérieux. J’aimerais déjà pouvoir faire des trucs de dingue, mais impossible d’aller plus vite. Là, on ne contrôle rien. C’est pas comme apprendre à faire un podcast, aahah ! Et puis apprendre toute seule juste avec une appli, ce n’est peut-être pas la bonne approche pour moi, car j’ai des questions à poser, mais personne à qui les poser en face, ne serait-ce que pour savoir si je fais bien ou mal. Aussi lorsque Karine Kleb que vous avez entendue sur le podcast N°26 Karine Kleb, Chamane Urbaine m’a proposé de faire une séance de yoga avec elle, je lui ai demandé si j pouvais plutôt profiter d’une séance de méditation guidée.

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On a pris une date et un mardi après-midi bien froid, je me suis rendue chez elle. Elle avait préparé une infusion détoxifiante, deux tapis, deux coussins de méditation. Avant de s’installer on a discuté. Rien que ça, déjà, on entre en condition. Karine, sa voix ou peut-être les deux d’ailleurs, ont un vrai pouvoir apaisant. Elle m’a expliqué qu’elle méditait depuis petite (pour maîtriser la souffrance physique liée à une maladie), que l’idéal, c’était 20 mn de pratique, que les plus aguerris pouvaient voir des lumières, parfois même se « détacher » de leur propre corps au bout de poult années de pratique… En attendant, ma séance s’est déroulée allongée. Grâce à la respiration, je me suis mise en condition et c’était parti pour près de 3/4 d’heure. En sortant, j’étais hyper détendue, même pas pressée de rentrer.

Karine est une chamane urbaine comme elle dit, elle a donc préparé la séance. « Tisane d’ortie pour detoxifier et la sauge pourpurifier. C’est aussi un bon antiseptique. La tisane va aider à éliminer les toxineset les charges négatives que tu viens déposer pendant ta séance, d’où la nécessité de la boire avant mais également après, afin de continuer le processus. » Avant la séance, Karine avait également fait brûler de la sauge et de l’encens Tibétain « pour purifier la pièce afin qu’elle soit « neutre » pour recevoir tes énergies ».

Pendant la méditation guidée, « je t’ai passé au-dessus du corps et du visage,  une herbe que l’on appelle sweet grass. On l’appelle aussi « les cheveux de la terre mère ». C’est une herbe chamanique généralement utilisée  pour les femmes,  parce que c’est sans doute la plante la plus sucrée. On l’utilise  pour purifier les corps mais aussi l’esprit. C’est une plante sacrée à usage médicinal, efficace contre le rhume par exemple. La sweet grass aide à la la guérison spirituelle, c’est l’une des plantes sacrées des amérindiens que l’on retrouve dans les compositions d’herbes contenues dans de petits sacs de guérison qu’ils portent accrochés autour de leur cou et qui protègent celui qui le porte.  Elle attire les énergies bénéfiques et purifie les êtres ».

Bizarrement, la nuit suivante a été agitée pour moi. Ca faisait longtemps que je n’avais pas eu de réveil nocturne et là, j’en ai carrément eu plusieurs. Et ça s’est reproduit deux soirs de suite. Pourtant aucun signe de fatigue dans journée. J’ai repris ma routine de méditations matinales, plus motivée que jamais. J’ai entendu dire que beaucoup d’entrepreneurs méditent. Entrepreneur ou pas, je pense que méditer est une bonne façon de gérer son stress. Après avoir pratiqué fitness, muscu à haute dose pendant plus de vingt ans, je suis en train de passer à autre chose. Bon, je continue a courir, hein ! Et de temps en temps, je suis un cours de Body Balance, Pilates ou autre…

Depuis que j’ai commencé (un peu plus de 2 mois), au fil des semaines même si j’ai l’impression de ne « rien apprendre », je sens quand même que je suis beaucoup plus posée au quotidien, moins stressée par toutes ces nouveautés qui affluent dans ma vie, la création d’une entreprise et les rendez-vous business, la gestion du podcast… Oui, pour la première fois de ma vie, je suis sereine et prête à prendre des risques que je n’aurais jamais envisagés avant. J’ai l’impression d’avoir plus de distances par rapport à certains évènements qui, en d’autres temps, m’auraient atteinte bien plus intensément. Je relativise tout. Je me trouve beaucoup plus zen avec ma fille. Bizarrement, je lui fais plus confiance. Je ne suis plus sur son dos pour les devoirs. Je lui ai expliqué très calmement qu’à partir de maintenant, quoi qu’elle fasse (apprendre ses leçons, faire ses devoirs ou pas) c’était ses choix et sa responsabilité, que je ne pouvais pas faire les choses à sa place, et que dorénavant je ne m’inquiéterais plus pour elle, car ça me « bouffait » trop d’énergie et que j’en avais besoin pour autre chose. Eh bien ô miracle, peut-être aussi a-t-elle mûri, mais je trouve que depuis la rentrée, elle s’est mise à bosser. Pourvu qu’ça dure  😉

Les conseils de Karine pour apprendre à méditer. « Mieux vaut 5 mn par jour, tous les jours que 20 mn 1 fois par  mois ! Pour apprendre à méditer connectez-vous à votre respiration.Commencez simplement par observer votre inspiration et votre expiration. Soyez patient. La méditation est une discipline. Rien ne viendra de manière instantanée et encore moins la relaxation. Cela demande de la pratique et de la rigueur ».

Sachez que Karine donne des cours de mindfulness, de la méditation de pleine conscience plus abordable notamment pour les débutants. Elle donne aussi des cours de yoga et pratique également le reiki. Faire appel à elle, c’est un peu comme entreprendre un voyage intérieur. Elle est vraiment super ! Découvrez sa pratique sur son site K.YOGA et suivez-la sur IG @k.yoga_holisitc

Et vous, vous est-ce que vous pratiquez ? Qu’est-ce que cela a changé dans votre quotidien ? Ou est-ce que vous envisagez de le faire ? Quels sont vos freins ?

 

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